Épisode 5

Cecilia : Il ira mieux, je le sens...

Nina : Je l'espère, tata...

Bon, j'ai appris tout ce que j'avais besoin de savoir. Maintenant, je vais me consacrer à faire des recherches et à m'occuper de lui pendant la journée. Le soir, quand je retournerai à la fac, tu veilleras sur lui, ou Maria pourra le faire.

Cecilia : Tu n'es pas obligée de faire ça, ma chérie.

Nina : C'est mon mari. Qu'il soit comme ça ou non, il serait toujours mon mari. Ce n'est pas ce que nous voulions, mais de toute façon, c'est notre destin...

Cecilia : Tu es un bijou, Nina.

Cecilia embrasse Nina et s'en va...

Nina : Je te vois déjà me mettre dehors quand tu te réveilleras, mais qu'importe, mon amour de jeunesse, que pouvons-nous faire, hein ?...

Quelques heures plus tard...

Ils ont déjeuné et Nina a aidé Maria à la cuisine. Cecilia était allée à l'orphelinat pour une visite et Rodolfo était parti travailler à l'entreprise.

Nina monte à l'étage et s'assoit à côté de Vitor.

Nina : Bon sang, tu es vraiment un dieu grec, si beau. Je le dis comme ça parce que si tu étais réveillé, je n'oserais jamais le dire, hahaha.

Elle passe sa main dans ses cheveux, réalisant que son visage est parfait ! Ses lèvres sont très pâles, mais il est toujours aussi beau.

Nina : Tu sais, Vitor, je vais bientôt retourner à la fac. Mon rêve est de travailler à l'orphelinat, de m'occuper des enfants abandonnés là-bas. J'ai mal au cœur pour eux... mais j'adore les enfants !

Je te parle comme si on sortait ensemble et que tu pouvais me répondre. Oh, j'ai l'impression que tu serais d'accord, hahaha. Parce que je ne te vois vraiment pas comme le genre de gentil garçon qui aide tout le monde, mais ce n'est pas grave ! Je m'adapte à tout rapidement.

Ton père sait que je suis idiote, c'est pour ça qu'il m'a choisie, mais bon...

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Deux mois ont passé...

Nina : Bonne nuit, Vitor. Tout va bien ? Je vais te laver avant de dormir, il fait chaud aujourd'hui...

Nina commence à le changer et à le laver. Elle lui enlève son pantalon et remarque quelque chose d'étrange...

Oh mon Dieu, Vitor, tu es plutôt excité, comment est-ce possible ? Même comme ça, tu n'as honte de rien, c'est tout ce qu'il me manquait ! Tu plaisantes...

Elle finit de le laver et de l'habiller rapidement.

Nina : Je crois que je vais prendre une autre douche, hahaha. Tu as réussi à me laisser sans voix, même dans cet état. Si j'en parlais à quelqu'un, on me crucifierait.

Nina prend une douche et enfile une nuisette en soie très légère.

Nina : Vitor, demain ton cousin Otavio donnera une conférence sur l'économie à la fac. Ça n'a rien à voir avec mon domaine, mais je vais être pratiquement obligée d'y assister, beurk. J'irai avec des vêtements qui me couvrent jusqu'au cou, et je ne peux pas oublier ma bombe lacrymogène ; je lui vaporiserai le visage s'il s'approche de moi...

Tu pourrais au moins te réveiller, tu sais ? J'aimerais juste avoir quelqu'un de fort et d'affirmé pour me défendre. Je suis même dure et je me défends avec des mots, mais quand il s'agit de force physique, je suis sans espoir.

En fait, j'ai besoin de prendre des cours de combat... Quand tu iras mieux, je le ferai. Je ne veux plus que personne ne me fasse de mal dans cette vie, je ne l'accepterai pas.

Nina parle et prend les mains de Vitor.

Oh, Vitor, tes mains sont si immobiles, et tes lèvres si roses. Tu es plus beau que jamais.

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