Épisode 3

Au manoir des Delavega

Maria : Bonjour, monsieur et madame...

Cecilia : S'il vous plaît, emmenez Nina et installez-la dans la chambre avec mon fils. J'irai le baigner plus tard.

Maria : Madame, je peux vous aider si vous en avez besoin.

Cecilia : Vous êtes trop âgée pour ça, il est fort et lourd, il vaut mieux pas...

Maria : Salut Nina, ma chérie, comme tu as grandi...

Nina : Ton dîner me manque.

Maria : J'ai fait ton plat préféré aujourd'hui.

Nina : Des lasagnes ? Ouais, délicieux ! Allons-y, je dois déballer mes affaires dans la chambre...

Maria : Ma chérie, ce sera ta chambre, s'il te plaît, si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle-moi, ne sois pas timide...

Nina : Il est toujours aussi beau, Maria.

Maria : Tu as toujours craqué pour lui, n'est-ce pas ? Je me souviens de toi enfant, l'admirant, haha. Il avait quinze ans et tu n'en avais que cinq, disant que tu l'épouserais, je n'oublierai jamais ça...

Nina : Mais après mes quinze ans, il me rejetait et me critiquait, disant que j'étais laide et agaçante, haha.

Maria : Je pense que c'était de la jalousie, ma chérie, haha.

Nina : C'était un regard de haine... J'avais vraiment peur de lui, haha.

Maria : Ce qui est bien, c'est qu'il entend tout, haha.

Nina : Oh mon Dieu 😨 il peut entendre ?

Maria : Je crois que oui, il est même triste si ton père ou ta mère ne vient pas, j'ai remarqué ça...

Nina : Comment le sais-tu ?

Maria : Je ne sais pas, haha, je le remarque juste à certains signes, je ne peux pas l'expliquer. Le Dr Carlos dit que cela pourrait avoir du sens...

Nina : C'est bien, j'aimerais qu'il se réveille. Même si c'est pour me crier dessus, il ne mérite pas d'être comme ça. C'est dommage d'avoir un mari pareil.

Maria : Tu n'as jamais eu de rendez-vous amoureux ?

Nina : Mariaaa (rougissant) eh bien, je n'ai jamais eu de rendez-vous amoureux, haha.

Maria : Carlos arrivait en se plaignant que tu avais un petit ami, mais je savais que c'était juste des ragots.

Nina : Son cousin Otavio ne me laisse pas tranquille, il répand tellement de choses que j'ai envie de le frapper. Il m'a presque cassé le bras une fois, si ce n'était de l'agent de sécurité du collège, je ne sais pas ce qui aurait pu m'arriver. Et aussi grâce à un spray au poivre que ma tante m'a donné, il a essayé tellement de choses sur moi.

Maria : Tu ne le dis à personne ? Tu devrais le dénoncer !

Nina : Qui me croirait ? Il gagne toujours, même Victor l'a cru et m'a envoyé des messages horribles pleins d'humiliation et de haine, je ne veux même pas m'en souvenir.

Maria : C'est une bonne chose qu'il entende ça, quand il se réveillera il sera quelqu'un de meilleur, c'est un bon garçon !

Nina : Et il continuera à ne pas me croire, n'est-ce pas... ? Il ne peut pas me voir, alors il va me faire peur avec toi à ses côtés...

Maria : Non, il ne le fera pas... Je te laisse alors, ma chérie. Madame vient s'occuper de Victor.

Nina : Je vais prendre une douche, à plus tard.

Nina prend une douche, applique sa lotion à la fraise et s'assoit sur le lit en serviette... Elle parle ensuite à Victor, qui est allongé.

Nina : Regarde qui dirait que je serais là à tes côtés, Victor... Si c'était avant, tu paniquerais rien qu'en me voyant, maintenant tu vas devoir me supporter. Et le meilleur, c'est que tu ne peux même rien dire... Pense-y, je fais des efforts moi aussi, d'accord ? Ne pense pas une seconde qu'avoir le béguin pour toi rend les choses faciles.

Où est ta fausse blonde ? C'est la vraie salope, je parie qu'elle n'est jamais venue te voir, hein ? Elle sort avec ton cousin flippant et violeur, en plus de dire dans des interviews qu'elle souffre pour toi, en mentant que ta famille ne la laisse pas te voir et tout ça. Mais le jour où ton cousin m'a attaquée, elle était avec lui à la porte du collège...

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