-Et avec moi ! Ne l'oublie pas, ajouta Luca.
-Qui est ta cousine ? demanda curieusement Daniel.
—Giovanna Caruso.
-Merde!
À ce moment, Erika a regardé par-dessus mon épaule. Son visage reflétait la fascination et la perplexité. Je ne l'avais jamais vue comme ça.
Un garçon aux cheveux noirs et aux yeux bleu foncé s'approcha et la salua froidement. Curieusement, cela m'a rappelé le fou dans le taxi. Elle devait être obsédée.
-Bonjour Mauro. Tu ne m'as pas appelée de tout le week-end", a déclaré Erika en lui donnant un doux baiser sur les lèvres.
Sans aucun doute, ce devait être le garçon dont il m'avait tant parlé. Ils ne sont pas sortis ensemble, mais elle était intéressée. Plus qu'il ne le suggérait ; semblait s'ennuyer.
Ce Mauro m'a regardé et a souri, passant de répondre à Erika.
"Bonjour, Kathia," dit-il en traînant mon nom. Ça sonnait sexy.
-Et tu es? demandai-je incrédule.
Comment m'as-tu connu?
Erika lui lança un regard noir. Elle était bouleversée, elle le savait.
Mauro s'est approché de moi et m'a fait deux bisous.
— Mauro Gabbana. Si tu te souviens, tu te souviendras de moi." Il sourit. Mon cousin et moi avions l'habitude de t'enterrer dans le sable quand nous passions nos étés en Sardaigne. Quel temps…
Bien sûr, je me suis souvenu. J'ai craché du sable toute la journée une fois. Heureusement qu'Enrico et Fabio Gabbana m'ont protégé.
Il avait beaucoup changé, mais il était toujours très beau. Ce doit être le gène Gabbana : absolument tous les membres de la famille étaient beaux. Même si parfois la nature dépassait plus avec certains qu'avec d'autres. Je me suis souvenu de Cristianno Gabbana. La dernière fois que je l'ai vu, il avait huit ans, mais il était déjà le plus beau de tous… Et aussi le plus espiègle.
"Wow, combien de temps !" J'ai failli ne pas m'en souvenir, je suis désolée — m'exclamai-je en souriant avant de lui faire un câlin. La vérité est que j'étais très heureux de le voir.
-Vous êtes pardonné. Quand est tu revenu?
-Samedi.
« Votre chance, Kathia. Au final, vous rencontrerez tout l'institut en moins d'une heure —dit Daniela en souriant—. Quoi de neuf Mauro ? Ne me saluerez-vous pas ?
Mauro est allé la chercher en même temps que Luca l'a poussé du coude en faisant semblant d'être énervé.
"Il y en a un pour toi aussi, jolie."
-Ne m'appelle pas comme ça. Luca a fait semblant d'être contrarié. «Je suis peut-être gay, mais j'aime mon nom.
La sonnerie a interrompu notre conversation, ce qui m'a aussi fait remarquer qu'Erika s'était tenue un peu à l'écart et nous regardait, les bras croisés sur la poitrine. Maintenant, elle était vraiment en colère. Je me demandais s'il allait m'en vouloir.
Il m'a grogné au revoir dès qu'il a atteint le deuxième étage et s'est éloigné rapidement alors que Luca lui criait d'attendre.
Je regardai Daniela, perplexe.
"C'est à cause de Mauro. Il ne lui prête pas beaucoup d'attention, expliqua-t-il avant de me prendre le bras et de commencer à marcher. Mais ne t'inquiètes pas. Allez, je vais vous tenir au courant.
Il a commencé à désigner différentes personnes que nous croisions dans le couloir; Il m'a dit leurs noms et comment ils étaient. À ce moment, mon cousin est passé juste devant nous.
"Dieu les élève et ils se rassemblent", a-t-il dit en se cachant derrière mon épaule.
Daniela voulait parler, mais je l'ai interrompue.
« C'est pour ça que nous sommes cousins, Giovanna ? dis-je en me retournant et en croisant les bras.
Elle m'a regardé de haut en bas et s'est enfuie.
"Je pense que j'ai trouvé mon âme sœur." A la différence que tu es naturellement sexy et que je dois me battre pour l'être. Daniela secoua la tête d'un côté à l'autre.
-Ne désespère pas.
-J'essaierai. Nous avons bien ri avant qu'il ne poursuive ses portraits fugaces et pointus. C'est Nikki Gilardino, et la dégingandée est Mia Fiorentini. Ce sont les hommes de main de votre petit cousin. Tout aussi salope, croyez-moi.
"Je ne pensais pas que quelqu'un pouvait l'égaler," dis-je.
Daniela laissa échapper un rire.
Nikki était une petite brune guillerette, mais la vedette (si vous pouvez l'appeler ainsi) était Mia, une rousse tendue qui m'a immédiatement rappelé un lama.
— Et celle qui est appuyée contre le mur, c'est Laura. —Daniela s'est approchée de moi pour chuchoter— : Ne lui fais pas confiance, c'est une commère. Elle est également en charge du journal de l'école.
C'était une fille blonde et assez attirante. De loin, on pourrait la confondre avec une édition limitée de Barbie... non pas à cause de son prestige, mais à cause de la rapidité avec laquelle ils en auraient marre.
Son index tordait une mèche de ses cheveux alors qu'elle flirtait avec un garçon au corps parfait. J'ai aimé le regarder. Personne ne portait l'uniforme comme lui : décontracté, mais élégant. Il était longiligne et grand, avec un dos large et musclé. Rien que la vue de ses épaules l'incitait déjà à fantasmer. De la taille vers le bas… J'ai détourné le regard. Je perdais la tête. J'imaginais ce que je ferais si j'étais à la place de Laura ; pour commencer, n'entrez pas en classe.
Le garçon avait un bras posé sur le cadre de la porte de ma classe et chuchotait sensuellement quelque chose à Laura alors qu'il glissait ses lèvres sur la joue de la fille.
Daniela ne m'avait informé que pour les filles, alors j'ai décidé de lui poser des questions sur la section masculine de l'école. Mais alors que j'allais le faire, déjà à l'entrée de la classe, je me suis heurté à son visage.
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