Épisode 4

Le soleil me réveille et je sens la douleur se propager dans tout mon corps. Ma chambre sent l'alpha mâle et cela m'étouffe. J'ai l'impression d'avoir été écrasée par un camion, un train et même un scooter. Pour couronner le tout, ma hanche est brisée et mes jambes tremblent comme de la gelée.

Je suis nue sur mon lit, essayant de bouger mon corps, et seule la déesse de la Lune sait que j'essaie de ne pas exagérer.

Ma chaleur est sous contrôle car j'ai accouplé hier soir, ce qui l'a apaisée un peu.

Je parviens à peine à m'asseoir au bord du lit, et mon intimité me fait mal, brûle et démange. Rien que le souvenir de sa présence en moi me fait serrer les cuisses.

J'essaie de m'appuyer sur mon bras et ressens une douleur brûlante dans le cou, et quelle douleur... Je passe mes doigts sur la zone et, quand je touche les trous laissés par ses crocs, je frissonne de sensation. Je me rappelle qu'il m'a marquée, et je cours à la salle de bain en espérant que ce ne soit pas une marque permanente. Mais quand je la vois, je veux mourir.

Elle est énorme. La zone violacée qui s'est formée est horriblement grande. Le trou dans la couche d'ozone est plus petit que cette chose.

Je vois encore les trous brûlants de ses crocs, et ce sont d'horribles piercings. Est-il un loup-garou ou un tigre à dents de sabre ? Qu'est-ce que c'est que ça...

Je ne peux m'empêcher de pleurer. Il m'a tout pris en une nuit, et je n'ai rien pu faire. Je n'ai pu que me soumettre. Je déteste ce foutu Alpha qui se cache comme un lâche, mais pourquoi m'a-t-il marquée de manière permanente ? Peut-être est-il mon âme sœur, mais pourquoi se cacher ?

Je prends une douche pour me débarrasser de son odeur, car me souvenir de son parfum et de ce qu'il m'a fait hier soir me tue de rage.

J'ouvre les fenêtres pour laisser sortir son odeur. Je me fiche que ma chaleur puisse être ressentie. Je suis marquée et aucun mâle ne s'approchera de moi avec cette énorme chose sur mon cou.

Je me sens démoralisée et Laura revient demain, donc je dois arrêter de pleurer et me ressaisir. Je vais faire payer cet abruti de chien.

Je passe ma journée à manger de la malbouffe, une délicieuse pizza et du chocolat pour rehausser mon ego meurtri, qui souffre de la nuit dernière.

Quand il fait sombre, je sens cette brume s'élever de nouveau, et c'est un fait qui se produirait puisque c'est le deuxième jour et ma chaleur va s'accentuer.

Je prends une douche froide et j'ai de la glace près de mon lit, comme toujours, pour apaiser la douleur lancinante qui s'atténue par moments et m'aide à dormir.

Je me réveille à cause de l'augmentation de la brume et d'une douleur lancinante dans mon intimité qui crie après le sexe. Et je l'odorre encore, c'est encore lui. "Merde, je suis fichue".

J'ouvre les yeux et encore une fois, je ne peux pas le voir clairement, mais je sais qu'il peut me voir et qu'il me regarde avec impatience.

"Bonjour, petite, tu m'attendais ?" L'idiot parle sans honte, et je veux le tuer si ce n'était pas pour le fait qu'il libère une vague d'hormones qui me fait saliver pour lui.

"Monseigneur... pourquoi me fais-tu ça ?" Je peux à peine parler. J'ai chaud, et même l'enfer est froid comparé à moi en ce moment.

"Gâtée, tu es à moi, et cela ne fait pas débat. Alors écarte tes jambes car je vais te soulager de cette chaleur que tu as." Et moi, comme une soumise, j'écarte les jambes, attendant qu'il vienne à moi et me fasse vivre le meilleur moment de ma vie.

Il est vraiment doué pour donner du plaisir, je dois l'admettre, car il m'a procuré le meilleur plaisir de ma vie, littéralement. Il m'a fait changer de position à maintes reprises et m'a donné plusieurs orgasmes intensément scandaleux. Mais à la fin, quand je suis sur le point de supplier pour qu'il arrête car je n'en peux plus, il ronronne de la manière la plus délicieuse que j'aie jamais entendue et je présente à nouveau mon cou soumis. "Par la déesse de la Lune, va-t-il encore me marquer ?" Et il le fait, il me marque de nouveau au même endroit qui était déjà sensible à cause de la marque précédente, et maintenant je ressens cette vague de plaisir à nouveau, qui n'atteint pas vraiment le sexe mais remplit plutôt mon âme de joie et rend tout mon corps béatifié, me faisant m'endormir même contre ma volonté.

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