Chapitre 5 :

Il n'est pas mon ami, il ne l'a jamais été. Je déclarais en me redressant.

-Qu'est-ce que tu racontes encore? Ça ne serait pas ton ami? Laisses moi rire (il éclata d'un rire cruel). Tu devrais le remercier de bien vouloir daigner t'accordais son attention. Sale me*de!

- Lui? Il m'accorde son attention?! A compter que ce soit vrai, qu'elle aille au diable son "attention" comme tu dit, je préfères encore vivre dans une poubelle que d'avoir son attention. Donc....( je pris mon courage a deux mains) vas...vas te faire fo*tre!! Tout le monde retient son souffle pendant que la tête d'Erwan prenait la couleur d'un joli piment. Je venais, pour la première fois de lui tenir tête, si il ne réagissait pas maintenant, il perdrait toute crédualitée auprès des élèves. Mais la parole n'étant pas son fort il se jeta sur moi. Je déviais par un maladroit Age uke, qui arreta une partie du coup mais, ma tete qui tournait, m'empecha d'avoir une défense solide, alors, quand il appuya, mon bras lacha et je reçus son poing en pleine poire. Ce qui eut le mérite de me remettre les idées en place. Je me baissais souplement et le fauchais, puis, avant qu il ne tombe, je lui envoya mon poing remontant vers son menton. Derrière, la bande de Tibot parue étonnée avant de se reprendre et d'avancer vers moi. Je me mettais en garde quand une violente douleur me tordis le ventre, le coup d'hier. Erwan se redressa et essuya un mince filet de sang de sa bouche. J'en restait bouche bée, comment pouvait-il encore tenir debout?!! Je n'y étais pas aller assez fort? Si pourtant, j'y avais mis toute ma force. Je serrais les dents quand mon ventre m'envoya une brusque secousse de douleur. La sueur perla a mon front. Tous les bleus, depuis le début de l'année se faisaient sentir. Il fallait que je m'assois sinon je risquais de m'évanouir. Je posais un genou a terre et repris longuement mon souffle.

- Alors comme ça tu sais te battre? On vas te remettres a ta place, ne resistes pas. Et si tu réutilises ces techniques, j'en fairait une affaire personnel. COMMENT OSES TU ME TENIR TÊTE, SALE DÉMON, JE VAIS TE TUER!!!!!!! Je commençais à y voir flou mais je vis quand même son coup arriver cette fois je déviais par un Uchi uke. Et...je ne pus répliquer, je ne sentais plus mon bras droit. Alors, je me recrocvillais près du mur. Je ne voyais aucun moyen de m'en sortir. Et il était absolument inconcevable que je les supplis de me pardonner, plutôt crever! J'essayais de me redresser a l'aide du mur. Une fois debout, et malgré ma tête qui tournait, je me remis en garde.

- Mais c'est qu'il est corriace, lanca dédaigneusement Tibot.

-Tu vas morfler, SALE ENFLURE. Et, ni une ni deux Tibot se re-jeta sur moi. Cette fois je ne fis qu'esquiver, ne sentant plus mon bras. Mais rien que le fait de bouger légèrement sur la gauche, me fit atrocement mal au ventre.

-AARGHHH... Je ne pus empecher ce cri de franchir mes lèvres. Après ça, je m'écroulais à genoux, en me tenant le ventre. Je fermais les yeux, on m'avais bien dit de ne jamais quitté un adversaire des yeux mais j'avais trop mal à l'abdomen pour pouvoir relever la tête. Si je la relevais, ça me fairais encore plus mal, je le savais. Je n'eus pas à le faire puisque Tibot s'en chargea à la place. Il me tira les cheveux en me remontant brusquement la tête, je ne pus m'empecher de gémir, suite a la douleur qui me transperça, comme une aiguille, le ventre. Tibot sourit.

- Alors, on fait moins le malin, hein?! Qu'est-ce qui te mets dans cet état? Il ricana.

-C'est ta tête. Je souris en réprimant ma douleur.

- Ma tête?! Qu'est ce qu'elle a ma tête?!!! Réponds moi, c**nard!!!

- Elle...fait..pitiée. Fut les seuls mots qui parvinrent à franchir la barriere de mes lèvres. Je savais que jamais, au grand jamais, je n'aurais dû dire ça. Là je n'avais plus aucuns échappatoires.

-Ma tête fait pitiée? Tiens don. On verra si la tienne vaut mieux apres ça. Et là il me décocha un direct qui atterit directement sur mon nez. J'entendit un craquement avant de sentir la douleur, mais quand elle arriva je grimaçais. Ce fut à ce moment précis que la douleur de mon ventre s'accentua.

-AARGHH!!! Je me cabrais avant de retomber, les mains enserrant mon ventre. J'entendit Tibot et sa bande ricaner avant qu'Erwan ait la magnifique idée de dire.

-Mais pourquoi il se tient le ventre depuis tout à l'heure? Je vous paris qu'il n'y a rien et qu'il fait ça juste pour attirer l'attention. J'ais bien envis de vérifier, pas vous? Il s'adressait, pour cette dernière question, au "peuple". Qui, sans surprise répondit par l'affirmatif. Non! Il ne fallait pas! Ils me prendraient pour un lache, ils me frapperaient. Je fermais les yeux en essayant de me relever.

-Vous...hugh...vous n'avez pas...pas le droit! Je bégayais, en essayant de respirer de façon a préserver mon ventre. Tibot et Erwan s'avancerent vers moi, je me surpris à prier pour qu'un miracle arrive, que quelqu'un viennes m'aider. Au secours! Mon appel silencieux n'eus strictement aucune effet, et je regardais, impuissant les deux brutes s'approcher.

- Eh pourquoi donc? Hein, pourquoi on aurait pas le droit?! Je vais te dire une chose, retiens là bien. Dans la vie sois tu domine sois tu es dominé. Tu vois moi je domine et toi, tu es dominé. Alors je fais ce que je VEUX, compris?! Moi, j'étais dominé? Oui je le savais depuis longtemps et je m'étais fait à cette idée. Mais à ce moment là je n'avais aucune envie de me faire dominé, j'aimerais bien, rien qu'un jour, pouvoir dominer. Avec cette pensée en tête je réussi, enfin, à m'assoir. Mon ventre et mon nez me faisaient atrocement mal mais j'avais l'impression d'avoir un peu plus d'allure. Je ne pus garder cette posture que quelque seconde, car Tibot me donna un phénoménal coup de pied qui me coucha. Avec ce coup de pied, qui appuya très fort sur mon abdomen, je poussais mon cri le plus déchitant et me recrocvillais en tenant mon T-shirt. Je voyais flou, je sentais que j'allais m'évanouir. Pour éviter ça, je me pinçais violament le bras, ce qui eut pour effet de me mettre les larmes aux yeux mais de me sortir de la brume de l'inconscience. Mais le temps que je fasses ça, Erwan avait déjà avancer, il ne me restais qu'une solution. Je mordis de toute mes forces dans sa main. Il hurla de douleur et j'eus toutes les peines du monde à ne pas sourire.

-Tu te crois malin?! Non mais sérieux, on dirait un animal!! Sur ces mot il me remit un coup de pied, qui atteint, une fois encore, mon ventre. Cette fois ci je soupirais et les larmes jaillirent. Tandis que mes yeux ne voyaient presque plus, je sentis qu'on me retirait mon T-shirt. Je voulus bouger,les empecher, mais je ne sentais plus mon corps. Le tissu quitta mon torse, et des exclamations me parvinrent. C'était fini pour moi, mon corps était fourbu de douleur et ils allaient continuer non? J'entendais chuchoter mais c'est comme si j'avais perdu la vue.

- C'est quoi ça?! Comment a t il pus tenir debout dans cet état là, et se battre?!!

-Comment ça a pus en arriver là?!!!

-J'ais mal pour lui, mais c'est qui ce mec devant lui?

- je sais pas, mais il est trop beau...

-Le mec par terre, il est encore vivant? J'ais envie d'aller l'aider...

-Je comprends pas... Pourquoi il venait encore à l'école?

-pourquoi n'en a t-il pas parler?!

-Il faut qu'il aille à l'hopital, non mais vous avez vus la taille et la couleur de ses bleus?!!

- je ne sais même pas si on peut appeler ça des bleus c'est bien trop gros. C'est tellement rose qu'on dirait qu'il saigne!

Je fermais mes yeux, même si je ne voyais plus. Je ne voulais pas de leurs pitié! Je n'en voulais pas! D'ailleurs ou était Erwan et Tibot? Quelqu'un s'accroupis à côté de moi. Et me chuchota au creux de l'oreille.

-Laisses toi allez, je veilles sur toi, ne t'inquiètes pas. Désolé d'être intervenus si tard. Tu aurais dû parler à quelqu'un de tes blessures, elles sont très graves, tu aurais pu y passer. Maintenant, repose toi. Je m'occupe de tout. À qui était cette voie? Je n'en avais aucunes idée, mais elle était apaisante. Je me mis à sombrer en me disant que, une fois de plus j'avais été dominé. Avant de partir je murmurais.

-..m...erci.. J'entendit un rire discret avant qu'il ne reponde.

- De rien, je vais te porter, ça risque de faire un peu mal. Courage. Me porter?! Quand il me souleva mon corps convulsa, mais presque indépendament de moi. Je sais que ça fait un peu chochotte, mais au bout de deux pas je sombrais.

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