Chapitre 4 :

Je me levais et c'est seulement apres une dizaine de minutes que je me rendis compte qu on était mercredi, autrement dit mon jour favoris, j'avais karaté. J'étais ceinture bleu-marron, mais je n'avais pas le droit de m'en servir. C'étais un moyen de défense absolue. De plus j'avais peur des représaille de mes harceleurs. Certains dirait que je suis une lavette, mais ils ne comprennent pas forcément ce que je vis. Quand on se fait harcelé et que les harceleurs sont en sur-nombre, on fait profil bas, on courbe, on se dit que ça vas passer, on attend, passivement. Parfois, mes poings me démangent, ils me chuchotent, sournoisement, de leurs mettre une droite. Je sais que si je le fais, sa me fairais un bien fou, mais bien sur ça ne serait pas sans conséquences. Souvent les gens qui se croit "courageux" forment un groupe de cinq a dix personnes qui ne se separent pratiquement jamais, ça c'etait, en gros, la description du groupe de Tibot, j avais tout de suite, la premiere fois que je l avais vus, sus qu il n etait pas tres fort. Malheureusement il etait bien entouré... Les gars forts, je les reconnaissais facilement, c'etait des personnes discrètes mais avec une aura légèrement grise, quand ils se faisaient embeter ils répliquaient et s'en sortaient vainqueurs en un coup. Ils ne se vantaient pas mais avaient quand meme une réputation flatteuse, ce qui expliquait le fait qu'apres ça on les laissait tranquille. Je souris en enfilant un jean et un T-shirt bleu marine. Je descendit a la cuisine en baillant, et en fauchant mon sac, posé sur ma chaise de bureau. Apres avoir finis de déjeuner je me rendis au college, guilleret. Le premier cours de la journée était celui de français, autrement dit mon préféré, en plus j'étais seul et au fond de classe, donc je pouvais, sans problème suivre le cours sans etre constament embêter par un bout de papier ou un lancer de gomme, don j' étais la cible, évidement. À 8h 57 la sonnerie retentit, je pris soin de prendre beaucoup de temps pour ranger mes affaires, et, quand la bande fut sortis et que je fus le seul encore dans la classe, je partit poser ma question au prof. Je sortis ensuite de la classe en méditant sur la réponse que mon prof m'avait apporté. Je ne regardais pas devant moi, de ce fait je trébuchais sur un sac et m'étalais de tout mon long, me mordant la langue par la meme occasion. J'étouffais un cri de douleur. Je me relevais et continuait, en m' excusant, tete basse, aupres du proprietaire du sac. Je m'éloignais quand un objet me percuta en plein dos, ou du moins c'était là qu'il aurait dû frapper. On m'avait souvent dit que j'avais des reflexes hors pair, mais je n'avais jamais pensé a ce point. L'objet était arrivé dans mon dos et en a peine 0,5 secondes je l'avais arreter.

-Comment t'as fait ça, sale démon?!! Tu oses me tenir tete? Non mais pour qui tu te prends?! Viens là mon petit Kinsy... La voie de Raoul me fit sortir de mes gonds, je fonçais sur lui, en oubliant tout le reste, et, alors qu'il m'envoyait son poing je lui décochais un Yoko Geri dans l'abdomen.

-J'ais bien vus? Il lui a mis un coup de pied?

- J'ais vus pareil, il n'aurait jamais dû faire ça!

- Il va se faire tuer!

- Il avait qu'à la fermer en même temps, ça lui apprendra.

- Mais quel débile!

- Il croit vraiment pouvoir faire ça sans les conséquence qui vont avec?!

- Il a perdu la tête!!

Les commentaires commencèrent a pleuvoir juste apres mon coup d'éclat. Certains un peu moins méchant, mais tous contre moi, comme toujours. Raoul se releva en grognant : je n'y était pas aller de main morte. Il me fixa avec un regard tellement noir de haine que j'en eus des frissons. Mais je frissonais encore plus quand un sourire, qui ne voulait rien dire de bon, lui étira les lèvres. Pourquoi diable souriait-il? Je compris malheureusement un peu trop tard. Quand le poing d'Erwan m'assoma presque en s'abattant sur ma tempes, du fait que j'eus le temps de tourner la tête a moitier. Ma tête se mit a tourner mais je restais debout et me mettais dos au mur, pour ne plus voir ce genre de coup se reproduire. Erwan sourit.

- Tu tapes ton ami? Tu n'as donc aucune pitié... Moi non plus figure toi, je n'accepte pas qu'on frappe ses amis. Donc, qui est partant pout que je le remettes dans le droit chemin?!! Bien sur tout le monde s'empressa de crier.

- OUAIIIS, VAS-Y ERWAN, DONNES LUI UNE BONNE LEÇON!!!!! Je fermais les yeux en essayant de reprendre mes esprits, car j'avais toujours la tête qui tournait.

-Le peuple a parlé, Kinsy. Erwan aimait ce prendre pour un roi et les autres élèves, pour le peuple. Il avait l'air ravis d'avoir le soutiens des autres. Je serrais les dents en remarquant, du coin de l'oeil que les élèves étaient en train de former un cercle, et j'était au milieux. Cette fois ci, je décidais de ne pas me laisser faire, malheureusement c'est plus facile a dire qu'à faire. Ce n'était pas un 1contre 1 mais un 1 contre 7, et bien sur c'était moi le 1 contre les 7... Autrement dit, go me faire défoncer...

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