Le jour J, arrive, aujourd'hui nous nous rendons au temple des Hayakashi. J'ai eu du mal à dormir, du coup, je décide de me lever maintenant, il est 6h, je pars prendre une douche bien chaude, je m'habille puis sors de ma chambre pour aller préparer le petit déjeuner, habitude que j'ai pris depuis que je vis ici.
J'arrive dans le salon, et constate que Monsieur Nakajima est déjà debout, entrain de préparer le petit déjeuner.
- Laissez moi faire ! M'empressé-je
Il se retourne vers moi avec un élégant sourire, sa chemise entrouverte me fais rater un battement.
- Bonjour, Yui, tu peux t'installer, c'est prêt ! Me fait-il nonchalant.
-Euuh... Je m'assois et répond : Bonjour ! Merci ! Je rougis tellement que j'ai une bouffée de chaleur qui m'envahit.
- Ne sois pas gêné, je peux préparer les repas de temps en temps.
J'essaie de me calmer, depuis la dernière fois, mon corps s'emballe à chaque fois que je vois Monsieur Nakajima, en temps normal je fais en sorte de ne pas trop le regarder, mais là.. son torse dénudé, ses cheveux en bataille, tout le rend tellement sexy. Je suis hypnotisé ! Et une fois qu'on tombe dans sa spirale de sexitude c'est foutu.
- Pas trop stressée ? Me demande-t-il.
Mon cerveau se reconnecter à la réalité, je me reprends et lui répond :
- Si, j'ai eu du mal à dormir.. J'ai des questions pleins la tête et j'avoue avoir un peu peur de ce qu'il va se passer..
- Ne t'inquiètes pas ! Je serais avec toi quoiqu'il arrive. Répond-il en apportant sa tasse de café à ses lèvres.
- Merci ! Je suis heureuse de vous avoir à mes côtés pour cette épreuve.. et la suite...Je crois que je ne pourrais pas m'imaginer seule, maintenant.. Lui fais-je sincère en l'observant timidement.
Il s'arrête surpris, me scrute sans rien dire, je commence a rougir à être dévisagé trop longtemps.
- Je ne m'attendais pas à ça. Dit-il. D'habitude tu es moins explicite alors ça m'a surpris. Mais je suis indubitablement trop heureux, tu n'imagines pas à quel point ça me fait plaisir de t'entendre me dire ça Yui. Il se lève, vient m'attraper une de mes mains et me tire à lui, me faisant me levé de ma chaise. Il m'enlace de ses bras fort et enfouis sa tête dans mon cou, son souffle chaud me chatouille les oreilles. Il sent si bon, je m'agrippe à sa chemise, espérant que ça dur pour toujours. Nous restons là, pendant quelques secondes ou peut-être quelques minutes, je ne sais pas trop, tellement j'en perd mes repères.
Quelqu'un vient briser le silence de notre moment si chaleureux et doux, en frappant à la porte :
- Ce doit être Kaï et mon frère. Annonce-t-il en se détachant de moi, puis il se déplace jusqu'à la porte pour leur ouvrir.
Je crois que ce vide que je ressens à chaque fois qu'il me laisse ne cessera jamais. Ça chaleur s'évaporant me laisse un goût de trop peu, son odeur me manque déjà, mais passons ! Je me dirige saluer les deux hommes venant tout juste d'entrer :
- Bonjour ! Fais-je, en m'avançant timidement vers eux.
- Ah c'est vrai que je me suis pas vraiment présenté. Commence le frère de Monsieur Nakajima. Je suis Satoru Nakajima, le frère de Masa. Termine-t-il en me tendant sa main. Je lui tend ma main pour qu'on puisse se serrer les mains, mais lorsqu'il m'attrape il amène ma main à sa bouche, pour me faire un baise main. Je suis surprise et il sourit en voyant Monsieur Nakajima s'interposer :
- Que fais-tu Satoru ? En me ramenant contre lui.
- Héhé, je blague, je blague !! J'aime bien te faire sortir de tes gonds, c'est pas simple mais j'ai trouvé comment faire. Dit-il en me faisant un clin d'œil, et affiche un air blagueur.
- Tsss.. Arrêtes donc tes bêtises.. Râle Monsieur Nakajima.
Les voir comme ça, à se taquiner les rajeunit, c'est trop mignon.
- Bon, à quelle heure devons nous y être ? Demande Monsieur Nakajima.
- Vers 10 heure. Donc quand vous êtes prêt on peut y aller.
- D'accord, on va se préparer tranquillement alors. On a combien de temps de route ? Reprend Monsieur Nakajima, en marchant vers sa chambre.
- Environ 45 minutes, mais avec les bouchons peut être un peu plus. Répond-il en s'asseyant dans le canapé.
Je me dirige dans ma chambre pour préparer mes affaires, je retourne auprès des trois hommes, qui semblent prêt à y aller.
- On peut y aller ? Me questionne-t-il en s'avançant vers moi. Il me tend sa main, comme une invitation. Je la prend et nous y allons.
Sur la route nous tombons dans les embouteillages comme l'avait prédit le frère de Monsieur Nakajima.
- Nous devrions y être vers 9h40 d'après le gps. Ça voudrait dire 40 minutes de bouchons...
- Très bien, merci Satoru. Fait Monsieur Nakajima. Il sort son pc portable de sa housse et l'ouvre. Il me regarde :
- Désolé, j'ai pas mal de paperasses à rattraper dû à mes jours de repos, mais si il y'a quoique ce soit n'hésites pas. Me dit-il tout en commençant à pianoter sur le clavier.
M'étant mise face à Monsieur Nakajima, je peux l'observer sans problème, je l'admire concentré sur son travail, éclairé par la lumière de l'écran. Son visage est neutre, mais ses traits sont gracieux. Surtout ses yeux, légèrement plissés, je vois à peine ses prunelles vertes que j'aime tant. Ses lèvres bougent, affichant un léger sourire. Il sait que je le scrute mais ne relève pas la tête, me laissant le déguster du regard et continuant à travailler.
Je continue à le contempler pendant une bonne demi-heure, je pense. Quand soudain j'entends la vitre derrière moi se fermer, nous isolant tout les deux. Monsieur Nakajima ferme son pc, et relève les yeux vers moi :
- Je crois que tu t'es assez amusée. Me chuchote-t-il de sa voix rauque, se dressant sur moi sa main venant me faire basculer pour m'allonger sur la banquette.
Je le dévisage, rougissant de désir. Il le remarqua aussitôt ne pouvant empêcher un gémissement gorgée :
- Yui... Tu n'imagines même pas à quel point c'est une torture pour moi. Murmure-t-il au creux de mon oreille nichant sa tête dans mon cou. Son souffle est chaud et rapide. Il bouge son corps contre le mien, m'écrasant de tout son poids, cambrant ses hanches pour me faire sentir son érection, mes sens s'embrasent à l'idée qu'il est une érection depuis une demi-heure. Je gémis immisçant mes mains dans ses cheveux, caressant sa nuque. Il se redresse et s'empare de ma bouche unissant nos langues avec fièvre. Je frissonne de plaisir sentant son désir à travers son baiser, son corps musclé se tendant sur moi, il se décroche de mes lèvres douloureusement et m'observe. Mon visage est empourpré désirant plus. Il attrape une de mes mains l'amenant a son érection pour me l'a faire sentir :
- Tu vois dans quel état je suis.. Grogne-t-il en appuyant ma main sur son sexe. Son pantalon est tendu, je distingue les plis du tissu au toucher. Son sexe chaud et palpitant dans ma paume me fait encore plus désirer cet homme, il me fait tourner la tête, je me sens moite, prête à le recevoir en moi, espérant qu'il me fasse sienne.
Malheureusement nous entendons la voiture ralentir, Monsieur Nakajima, se redresse, s'asseyant à sa place tout en poussant un long soupir de soulagement :
- Je suis désolé, Yui... C'est vraiment de plus en plus dur de me retenir.
- Ne vous retenez pas ! M'empressé-je de lui répondre frustrée.
- Ne me dis pas ça... Souffle-t-il douloureusement.
Il remet sa cravate correctement et tire les plis froissés de sa chemise.
La voiture s'arrête, malgré mon désir toujours présent. Je me dirige vers la portière, Monsieur Nakajima m'attrape la main avant que j'ai le temps de tirer sur la poignée :
- Attends deux petites minutes... Je ne peux pas sortir maintenant.. Il faut que je me calme... M'annonce-t-il embarrassé. Mon cœur rate un battement, constatant sa frustration, je pousse un soupir de plaisir observant son érection et son visage légèrement rougissant. J'en oublie presque où nous sommes.
Après quelques minutes nous sortons. Je me sens requinquer et prête à en découdre avec mon passé. Monsieur Nakajima me prend la main, me redonnant encore plus de courage.
Nous nous dirigeons tout les quatre vers la grande demeure du clan Hayakashi, enfin plutôt un temple, avec de magnifiques jardins traditionnels.
Un homme s'approche de nous, le frère de Monsieur Nakajima prend la parole :
- Salut ça va Reï ?
- Hey, ouais ça va et toi? Lui répond-il..
- Ça va, comme toujours ! Il se retourne vers nous et commence à nous présenter, en commençant par Monsieur Nakajima, Kaï, puis finissant par moi : et voici la principale concernée Yui Sasaki.
- Enchanté. Nous dit-il. Je suis Reï Hayakashi. Suivez moi je vais vous amener à mes parents. Reprend-il en commençant à marché en direction d'une porte.
Nous entrons dans le temple, marchant en direction de ceux qui vont m'apprendre qui je suis. La main de Monsieur Nakajima est chaude, elle me rassure beaucoup.
- C'est par ici. Dit l'homme que nous venons de rencontrer, en ouvrant une porte coulissante, comme on peut en voir dans les temples traditionnels.
Pénétrant dans la salle je découvre un homme et une femme à genoux autour d'une petite table, on nous invite à s'y assoir.
- Bonjour ! Fait l'homme d'un certain âge. Merci d'être venus.
La femme assise à côté de lui se lève et se dirige vers moi, elle me prend dans ses bras :
- Oh que je suis heureuse de te revoir et de te savoir en vie. Annonce-t-elle sanglotant. Elle se recule et me dévisage. Comme tu as grandit, tu es devenue magnifique, n'est ce pas chéri ? Demande-t-elle en regardant l'homme barbu.
- Doucement Kaori, tu vas l'effrayer ! Répond-il.
- Ah oui ! Pardons. Dit-elle en se reculant, elle se lève et retourne s'assoir auprès de son mari.
- Tout d'abord je suis Takashi Hayakashi, le chef du clan. Et voici ma femme Kaori. Je vais rentrer dans le vive du sujet de suite, ça va être un peu soudain pour toi, mais nous sommes tes parents biologiques.. À l'âge de 6 mois tu as éveillée tes pouvoirs qui sont ceux de voir ce que le commun des mortels ne peut voir... Ce qui est le cas de beaucoup d'entre nous, c'est choses normal pour les Hayakashi. Mais tes pouvoirs sont légèrement différents de nous autres. En plus de voir les esprits, ton sang à le pouvoir de guérir n'importe quel maux ; les blessures, les maladies.. Ta grand mère, avant ta naissance l'avait prédit et m'annonça qu'une guerre pour récupérer ton sang arriverait un jour. Nous avons donc décidés de sceller ton pouvoir, pour que tu puisses vivre normalement et t'avons confiés peu de temps après au Sasaki. Finit-il.
Un long silence se fait, je suis complètement perdue, je ne sais vraiment pas quoi dire.. Des esprits ? Les fantômes existent ?! Je suis capable de les voir ? Mon sang peut guérir des blessures ? J'aurais pu soigner la blessure par balle de Monsieur Nakajima !? Ah oui, Monsieur Nakajima !! Je relève la tête vers lui espérant rencontrer ses yeux.
Il observe le chef des Hayakashi, puis baisse la tête vers moi, sentant mon regard sur lui. Il me prend la main, nos doigts s'entrelacent, cette douce attention me rassure.
- Ne te prend pas trop la tête. Lâche-t-il.
- À vrai dire, pour le moment tes pouvoirs sont toujours scellés donc c'est comme si tu étais quelqu'un de normal. Ils reviendront progressivement avec le temps. Grâce au sceau les esprits ne s'intéressent pas à toi, mais apparemment ce n'est pas des esprits donc on doit s'inquiéter pour le moment.. Reprend Monsieur Hayakashi en regardant Monsieur Nakajima, comme essayant de lire en lui.
- Oui, je ne sais comment mais certains mafieux semblent être au courant pour ses pouvoirs.
- Oui... Drake, est mon premier fils, que j'ai eu avant d'être marié à Kaori. C'est un fils illégitime, que sa mère s'est chargée de l'élèver seule, mais il lui arrivait de me rendre visite. Je ne sais pas vraiment comment il aurait pu apprendre tout ça, par contre. Finit-il.
- Chéri ?! Je pense que le mieux à faire est de garder notre fille près de nous, maintenant qu'elle nous est revenu. Annonce Madame Hayakashi en me regardant, pleine de joie.
Je reste perplexe, et seul un petit "Euh.." sort de ma bouche.
- Yui, vit avec moi depuis trois mois bientôt, je saurai la protéger. Soumet Monsieur Nakajima.
Je suis contente qu'il s'oppose à ce que je reste ici. Je me sens mieux à ses côtés.
- Impossible ! Nous vous remercions d'avoir pris soin d'elle jusque là, mais il est temps pour elle de retrouver les siens. Qui plus est, maintenant que vous connaissez la vérité, vous aussi vous allez convoiter son pouvoir lorsqu'il se réveillera. Répond Monsieur Hayakashi en se levant.
- Non ! J'ai confiance en Monsieur Nakajima ! Crié-je en me levant à mon tour. Perdre à nouveau mon foyer serait bien trop dure pour moi !
- Mais c'est ici, ton foyer ! Je suis ta mère ! Fait-elle en me prenant les mains avec douceur.
- Je ne connais personnes.. ça m'effraie.. Continué-je, en plissant les yeux inquiète.
- De toute façon, il n'y a pas a discuter ! Je suis désolé mais je ne fais pas confiance à la mafia ! Reprend durement l'homme qui est mon vrai père. Je vous prierai de bien vouloir repartir à vos vies maintenant !
Il les fait sortir, m'éloignant d'eux. Je me met à sangloter voyant Monsieur Nakajima partir :
- Nan..
- Je pense que tu as assez abusé de son temps. Lance la femme du chef.
Ses paroles me ramène à la réalité, c'est vrai j'ai abusé de ce bonheur, de la gentillesse de Monsieur Nakajima, je pose ma mains sur ma bouche m'empêchant de lui hurler de ne pas me laisser, mes larmes se mettent à couler sur ces adieux des plus douloureux...
Un mois s'est écoulé depuis ma séparation avec Monsieur Nakajima... Il me manque énormément, sa chaleur, son odeur, ses beaux yeux émeraudes, rien que d'y penser me donne envie de pleurer. Par malheur, mon vrai père a appris que je communiquai encore avec lui par message, il a donc cassé mon téléphone... Celà fait maintenant trois semaines que je n'ai pas pu lui parler, heureusement Reï, mon grand frère vient me voir et me confit parfois ce que Satoru, le frère de Monsieur Nakajima et lui ce sont racontés, me donnant des nouvelles de Monsieur Nakajima. Apparemment ces derniers temps, il s'acharne au travail, c'est plaint Satoru. Je m'inquiète donc, pour lui... J'espère qu'il ne s'épuise pas ou qu'il ne soit pas de nouveau blessé.
Pendant ces quatres semaines j'ai appris à connaître les Hayakashi. Mon frère passe me voir tout les jours pour prendre le thé avec moi, nous rattrapons le temps, perdu. Je me rend compte dans ces moments là que nous sommes bien du même sang, j'ai l'impression de l'avoir toujours connu.
Ma mère passe me voir régulièrement pour m'enseigner l'histoire et l'origine du clan, elle m'explique les différentes sortent d'esprits, que nos pouvoirs sont utiles pour guider les esprits égarés et permettre de garder un équilibre entre le monde des humains et le leur... Ce qu'est mon sang pour les esprits et les humains.. Beaucoup trop de choses d'un coup, à encaisser seule. Heureusement, je peux me confier et me plaindre à Naoko, elle sert les Hayakashi depuis son plus jeune âge, nous avons sympathisé dès le début comme elle a été désigner pour me servir. Je lui ai racontée ma rencontre avec Monsieur Nakajima, parler de lui me redonne un peu le sourire, j'ai l'impression qu'il est là. Elle me fait visiter les jardins lorsque je n'en peu plus d'être enfermée, nous nous occupons des fleurs ensemble, ce qui m'occupe un peu l'esprit. Elle m'emmène de temps à autres dans la bibliothèque des Hayakashi où j'y découvre de nombreux livres très intéressant, qui me permet d'en apprendre d'avantage sur le clan, en plus des cours avec ma mère.
Je commence progressivement à apercevoir des esprits, au début celà m'effayais mais petit à petit je me suis rendu compte qu'ils étaient attendrissant, certain peuvent parler et viennent me raconter leur journée.
Pour les esprits, le temple des Hayakashi, est un endroit reposant à la fois entre le monde des humains et le leur, leur permettant d'y séjourner sans dépenser leur énergie. J'en croise donc partout ici, que ce soit dans le jardin, où je rencontre des petits esprits à l'apparence de plantes, ou dans les bâtiments, comme la bibliothèque, où j'ai rencontrée, Yuki, un esprit à l'apparence d'un petit renard blanc, très mignon, il aime beaucoup lire, et m'accompagne lors de mes recherches littéraire, il me conseille régulièrement des ouvrages, qui sont toujours très intéressant.
J'ai encore un peu de mal avec tous ça, mais j'essaie de garder la tête sur les épaules.
Il commence à être tard, je me pose dans mon lit, regardant le plafond.
- J'étouffe ici.. Heureusement que je me suis fait des amis, comme Naoko ou Yuki, ils m'aident à penser à autres choses, à passer le temps, et pendant ce temps je ne suis pas seule, et lorsque je ne suis pas seule j'étouffe moins. Fais-je en me parlant à moi même. Cette chambre est immense je me sens si petite dedans et si seule.
J'appréhende chaque soir, le moment de m'endormir.. Chaques nuits, depuis que je ne suis plus chez Monsieur Nakajima n'ont étés que cauchemar, rêvant de cette tuerie chez les Sasaki ou que Monsieur Nakajima se refaisait tirer dessus..
Je suis si fatiguée par tout ces cauchemars que je m'endors malgré tout avec facilité. Je me laisse aller, mon corps se fait lourd, puis progressivement je perd connaissance, me plongeant dans le sommeil.
À mon réveil, je remarque que je ne me trouve pas dans ma chambre, je regarde autour de moi. Je suis dans une pièce avec une toute petite fenêtre par laquelle la lumière du jour commence à percer, un pauvre matelas se situe au sol, sur lequel je suis assise, et une porte en tôle. Je me lève et essaye de l'ouvrir.
- Ça ne s'ouvre pas ! Paniqué-je. En rappuyant à plusieurs reprises sur la poignée espérant qu'elle s'ouvre. Je me recule désespérée, et soudain un petit clic retentit puis la porte s'ouvre. J'aperçois l'un des hommes qui me pourchasse, je commence à paniquer je recule brutalement, percutant le mur.
- Salut, petite soeur, tu dois savoir qui je suis ? Sourit l'homme qui prend la parole, tout en s'avançant jusqu'à moi.
C'est lui ! C'est Drake !
Il m'attrape violemment le bas du visage avec une de ses mains :
- Tes yeux sont vraiment différent de ceux des autres membres des Hayakashi. Fait-il en me forçant à tourner la tête. De gauche à droite pour m'observer. Dommage que tu sois ma demie sœur, tu es vraiment mignonne je t'aurais bien sauté, pour faire enrager Nakajima. Reprend-il en sortant un couteau de sa poche. Mais une mèche de cheveux le mettra déjà assez bien en rogne. Il coupe une mèche avec son couteau, je m'effondre à terre juste après celà.
- Tiens Naoko, apporte ça dans la boîte aux lettres des Nakajima. Qu'ils reçoivent mon présent au plus vite, et fait en sorte de mettre un petit message pour qu'il regrette de l'avoir laissé entre leur main..
- Na-o-ko ? Demandé-je.
- Oui, désolé, mais je n'obéis qu'à Maître Drake. Répond-elle.
Il referme la porte, et je me met à sangloter, mes larmes coulent. Je n'étais pas du tout en sécurité avec les Hayakashi.. Depuis le début je ne m'y sens pas à ma place.
Je passe un long moment à pleurer et me lamenter, espérant à la fois que Monsieur Nakajima vienne me sauver, mais aussi qu'il ne vienne pas.. C'est un piège et j'ai bien trop peur qu'il soit blessé.
Quelques heures se sont écoulées depuis que Drake est passé me couper une mèche de cheveux pour provoquer Monsieur Nakajima. J'entends du bruit à l'extérieur je me redresse donc, la porte se déverrouille, deux hommes entre affichant des sourires répugnant sur leur lèvre. Ce sont les deux hommes qui étaient accompagnés de Drake ce matin.
- Tu as bien entendu comme moi ? Drake voulait se la faire pour énerver Nakajima, il y tient à cette fille, alors si on l'a baise, sa réaction risque d'être drôle lorsqu'il l'apprendra, bien plus qu'une mèche de cheveux !
Je commence à paniquer en les entendant, je me lève et fonce d'en le tas espérant m'échapper mais il m'attrape :
- Oh non ! Ne crois pas qu'on va te laisser t'enfuir ! On va d'abord s'amuser un peu avec toi, ma jolie ! C'est très bien qu'on t'ai kidnappée en pleine nuit cette tenue te vas à ravir !
Je regrette de ne pas dormir avec une grenouillère... un t-shirt XL et une culotte ça ne couvre pas assez.. j'ai beaucoup trop peur mais malgré tout mon cerveau pense à ces choses idiotes..
Il me jete violemment contre le mur me tordant le bras et m'éraflant contre le mur en béton, l'un d'eux commence à tirer sur ma culotte, je hurle un "NON !!" Il la fait descendre jusqu'à mes chevilles, je me débat tant bien que mal, mais l'un me maintient plaqué, tant dis que l'autre me touche. Son touché est désagréable, horrible même, mes jambes me tiennent plus, je m'écroule au sol tremblante. Ils passe leurs sales mains sur mes seins, me lèche le cou l'un vient insérer sans permission sa langue dans ma bouche, je lui mord violemment il hurle :
- ARG ! La putain !
Il me gifle un grand coup, je retiens mes larmes, je me remet à hurler espérant que quelqu'un me sauve de cet enfer ! L'un d'eux commence à défaire sa ceinture, son pantalon glisse jusqu'à ses chevilles, je me débats le plus fort possible à tel point que j'en ai mal partout, je m'égosille en leur lançant des jurons, leur suppliant d'arrêter et espérant recevoir de l'aide...
- Garde tes hurlements pour quand je vais te la mettre. Me dit-il en rigolant, sortant son sexe de son caleçon.
- AU SECOURS ! QUELQU'UN !! JE VOUS EN PRIE !!
Il approche sa main de mon sexe, tant dis que l'autre a relever mon t-shirt pour me lécher les seins tenant d'une main mes poignets.
Tout à coup, les deux hommes se font souffler contre le murs, je me demande ce que c'est, puis aperçoit ce qui me semble être Yuki, mais en une version beaucoup plus grande :
- COURS ! M'ordonne-t-il.
- Je suis si heureuse de te voir !! Lui dis-je en me mettant à courir.
Il me suit à son tour redevenant petit :
- Je ne peux pas rester sous cette forme bien longtemps, le monde des humains est très fatiguant pour nous.
Nous arrivons devant une porte que je pousse violemment, nous faisant sortir dehors.
En arrivant à l'extérieur je découvre Monsieur Nakajima et ses hommes entourés par les mafieux de Drake.
Drake se retourne entendant la porte s'ouvrir avec fracas :
- Qu'est ce qu'elle fait là ?!
En voyant Monsieur Nakajima mes larmes se mettent à couler d'un coup, je suis à la fois soulagée et honteuse qu'il me voit ainsi humilée. Je place une de mes mains près de mon visage essayant de retenir mes sanglots.
J'entends les hommes qui étaient dans ma cellule arrivés en courant. Je panique et trébuche perdant de nouveau toute force dans mes jambes.
- T'as oublié ça ! Dit-il en montrant ma culotte avec un sourire répugnant.
Soudain un coup de feu retenti, je relève la tête pour savoir d'où vient se bruit sourd. Kaï a tiré sur Drake. Permettant à Monsieur Nakajima de passer jusqu'à moi.
- Merde ! Qu'est qu'ils foutent là !? S'inquiète les deux hommes derrière moi.
Je vois arriver Monsieur Nakajima, son regard est sombre et teinté de rage. Il fonce sur celui tenant ma culotte et le frappe violemment de son poing. L'autre homme en profite pour lui sauter dessus mais Monsieur Nakajima, l'assomme d'un revers du pied. Il récupère l'homme qu'il a frappé avec son poing et le fait se relever, pour lui affligé d'autres coups. L'homme qu'il frappe ne ressemble plus à rien, son visage est complètement boursouflé, en ensanglanté. L'homme tombe à terre, ne pouvant plus tenir à deux doigts de s'évanouir.
- Nan pas maintenant. Réclame Monsieur Nakajima. Ce n'est pas suffisant pour ce que vous lui avez fait. Il le relève , lui assènant de nombreux coup de genoux de par et d'autre de son corps, il le balance contre le mur pour en finir. Il vient attrapé l'autre homme qui se trouve à terre, k.-o. et lui inflige le même supplice qu'à l'autre. Les autres hommes de Monsieur Nakajima le couvrent, Drake se relève tenant d'une mains sa jambe et de l'autre un revolver, il appuie sur la détente en direction de Monsieur Nakajima. Je me met a hurler :
- NAN ! PAS ÇA !!
Monsieur Nakajima se retourne m'entendant, le coup de feu retenti, la balle le percute à l'épaule. Il grogne de douleur.
- On se repli les gars !! Le chef est touché ! Annonce Satoru, visant Drake, qui s'enfuit en traînant de la jambe se faisant aider par ses hommes. Il tire dans le tas espérant en toucher quelques uns.
Je sens quelque chose de chaud et une odeur familière me parvient. Monsieur Nakajima place sa veste autour de moi et me fait décoller du sol, m'emportant comme une princesse, il se met à courir retrouvant ses hommes. Je m'accroche à son cou et fond en larme, ne pouvant plus rien contenir. Il me dépose délicatement sur la banquette de la voiture.
- On rentre !! Ordonne-t-il en montant à mes côtés.
Les voitures démarrent et s'empressent de partir de ce lieu.
Monsieur Nakajima s'agenouille devant moi, mes yeux sont humide, je n'ose pas le regarder tellement je me répugne. Il me caresse la joue avec une extrême douceur comme si j'allais me briser au moindre faux pas :
- Je suis si heureux de te revoir. Me fait-il douloureusement, laissant se dessiner sur son visage une profonde amertume, ses yeux froncés par la douleur.
Je sens quelques choses d'humide tomber sur mes jambes, je tourne ma tête vers lui, je découvre qu'il pleure, lui aussi, dévasté par le même flot d'émotion qui me submerge. Instinctivement, l'un de mes doigts vient essuyer ses larmes. Son visage se presse dans ma mains, et l'une de ses mains attrape tendrement mon poignet, amenant ma main sur sa bouche et m'embrassant la paume. Le voir comme ça, me fend le cœur, je ne peux m'empêcher de lui prendre le visage de mes deux mais pour observer ses prunelles émeraude, tellement heureuse de les revoir. Il passe l'une de ses mains sur ma nuque amenant délicatement ma bouche à la sienne. Nos langues dansent sensuellement l'une contre l'autre, ses bras m'étreingnent m'amenant sur ses genoux à califourchon, il me sert avec une douce pression, sa tête relevée vers moi, continuant à m'embrasser. Nous sommes tout les deux sur le sol de la voiture a savourer nos retrouvailles. Je m'appuie d'une de mes mains, sur son épaule, pour me replacer. Il grimace de douleur, je me recule et me souviens qu'il est blessé :
- Je suis désolé !!
- Ah ! Enfin tu me parles ! Dit-il soulagé en me souriant.
Le revoir comme ça me remplit de joie, son sourire à le don d'éradiquer toutes ombres dans mon cœur, malgré tout ce qu'il vient de se passer, je me sens tout de suite respirer à la vue de cette expression si douce.
Nous savourons nos retrouvailles l'un contre l'autre se rassurant mutuellement, sans un bruit, jusqu'à l'arrivée chez les Nakajima.
Nous arrivons, le moteur de la voiture se coupe, Monsieur Nakajima se redresse et ouvre la portière, m'aidant à descendre, puis se tourne vers Kaï :
- Peux-tu préparer ma chambre, il se fait tard, nous restons là pour la nuit. Et accompagnes Yui, je vais me faire soigner ça, je n'en ai pas pour longtemps. Finit-il en se tournant vers moi, sa large mains me poussant délicatement vers Kaï, qui se met à marcher. Je le suis tranquillement dans les bâtiments, observant autour de moi. Kaï s'arrête et ouvre une porte, nous entrons dans une immense pièce qui se trouve être là chambre de Monsieur Nakajima. La pièce est séparée en deux par un petit muret, d'un côté il y'a un grand lit et de l'autre un espace salon.
- Installez-vous. Me dit-il en se dirigeant vers une autre porte. Ici c'est la salle de bain. Explique-t-il en y entrant, il ressort avec une mallette rouge. Asseyez-vous. Me demande-t-il.
Je m'exécute, m'asseyant sur le bout du lit, il ouvre la malle rouge et en sort des pansements et bandages. Il prend ma main éraflée et commence par la désinfectée, je fais une petite grimace lorsque le produit se dépose sur ma peau.
- Excusez-moi. Me Fait-il en plaçant un bandage sur ma plaie.
- Non ce n'est rien. Merci ! Lui signifié-je. Serait-il possible d'avoir des vêtements plus... Continué-je.
Il se redresse et me dit :
- Ah oui bien-sûr ! Il se dirige vers une armoire et y sort un short de bain et une grande chemise noire. Mettez ça le temps que je vous commande des vêtements à votre taille. La porte s'ouvre au même moment laissant apparaitre Monsieur Nakajima avec la chemise ouverte laissant entrevoir son bandage taché de sang.
- Merci Kaï. Tu peux aller faire soigner tes plaies.
- Bien ! Répond-il en sortant de la pièce fermant la porte derrière lui.
Monsieur Nakajima s'approche de moi, j'observe le sang sur sa chemise.
- Vous avez encore été blessé par ma faute. Lâché-je tristement.
- Nan, ce n'est pas ta faute. J'étais encore une fois ailleurs ! C'est grâce à toi si je n'ai que ça. Merci ! M'indique-t-il.
Je relève ma tête vers lui sur ses mots, je me rend compte qu'il a une petite mine, il m'a l'air exténué.
- Kaï t'as passé des vêtements, n'hésites pas à utiliser la salle de bains si tu veux te rincer ou te changer. Je ne viendrai pas, ne t'inquiètes pas.
- Je ne m'inquiète pas ! Je vous fais confiance. Je n'ai pas peur de vous... Affirmé-je en me dirigeant dans la salle de bain.
La salle de bain est très grande, un belle baignoire creusée se trouve dans un coin de la pièce une grande vasque avec un grand miroir s'y trouve. Je m'observe dans la glace..
- Je suis pleine de poussière ! Je me déshabille et me dirige vers la baignoire, je fais couler un peu d'eau chaude puis m'y rince le corps, j'utilise le savon qu'il y'a sur le rebord, l'odeur est celle de Monsieur Nakajima, je me savonne avec cette douce odeur que je savoure, puis me rince de nouveau. Je sors aussitôt, m'habillant avec les vêtements que Kaï m'a donné.
- Je comprends pourquoi il m'a donné un short de bain, grâce aux cordons je peux régler la taille. Kaï pensé vraiment à tout ! Fais-je en faisant un nœud.
Je mets la chemise, puis me coiffe mes cheveux.
Je retourne auprès de Monsieur Nakajima qui est devant l'armoire, entrain de se changer. Il ne porte qu'un pantalon, il se tourne vers moi.
- Tu as fait vite !
- Ah... Euh.. Oui.. Désolé. M'embarrassé-je en me retournant.
- Ne t'en fait pas. Tu peux venir m'aider à enfiler mon t-shirt ?
- Oui ! Bien-sûr ! Je me dirige près de lui, il me tend un t-shirt noir et s'assoit sur l'accoudoir du canapé. Je lui mets délicatement son t-shirt faisant en sorte qu'il n'est pas à bouger de trop son bras.
- Merci. Chuchote-t-il, affichant un air grave sur son visage. Je me permets de l'interroger :
- Que se passe-t-il ?
Il lève son visage vers le mien et me demand timidement :
- J'aimerais savoir...Hmm.. Il baisse la tête, poussant un long soupir tremblant, son visage se crispe. Jusqu'où ils ont étés ? Reprend-il en relevant doucement son visage vers le miens, me regardant dans les yeux.
Je commence à trembler à l'idée qu'il me repousse. Mes yeux s'humidifient, je sens sa chaude main se plaquer contre mon visage :
- Prend-on temps, ne t'inquiètes pas. Me rassure-t-il.
- J'ai peur de vous répugner.. Annoncé-je.
- Tu ne pourras pas me répugner, ce qui me répugne c'est de les avoirs laisser en vie ! Grogne-t-il en colère. Heureusement je ne leur ai pas fait cadeau de ça. Il sort tranquillement ma petite culotte de la poche de son pantalon. En affichant un léger sourire pour essayer d'alléger l'ambiance.
- Mais ne gardez pas ça ! Hurlé-je embarrassée, je lui arrache des mains et la balance derrière moi. Je rougis n'osant pas relever le visage.
- Ne t'inquiètes pas. Redit-il.
- Je.. Il n'y a pas eu grand chose. Commencé-je. Ces deux hommes sont venus, ils voulaient me... Pour vous énerver... Expliqué-je. Ils n'ont eu le temps que de me toucher les seins et m'embrasser un peu partout par ici. Montré-je répugné. L'un à alors commencé à retirer son pantalon et son caleçon, mais ils ont étés interrompu par Yuki, un esprit avec qui j'ai sympathisé durant ce mois. Il les a soufflé je ne sais comment et m'a dit de courir. Et vous connaissez la suite. Expliqué-je.
Il soupire, quelque peu soulagé :
- Il faudra que je remercie cet esprit !
Il se lève et m'enlace, toute sa chaleur se répand en moi et je sens toute sa tension s'évaporer.
- Viens allongeons nous, je suis fatigué. Dit-il, en se dirigeant vers le lit.
Il s'affale sur le dos me faisant signe de faire de même. Je m'approche timidement, me plaçant sur le côté pour l'observer.
- Restes là, s'il te plaît. J'ai besoin de ta présence. Avoue-t-il.
Je reste là, comme il me l'a demandé, nous nous endormons tout les deux. Récupérant de ce long mois de séparation.
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