Chapitre 2

Toute ma vie je n'ai eu que des problèmes. Bien évidement, vous me direz, comme la plupart des gens. Je ne vous contredirais pas. Ce qui m'étais difficile, c'est que l'on dictait mes choix. On parlait de mon avenir, sans me demander mon avis. J'étais, comme spectatrice de ma propre vie. Ne pouvant pas m'imposer, ni même essayer de glisser un mot pour exprimer ce que je ressentais. Je pense que dans mon enfance, c'est ce dont j'ai le plus souffert. Le plus dur pour un gosse, c'est de se voir attribuer un ordre pour chaque action qu'il effectue. C'est comme ça qu'on lui impose un mode de vie. Et lorsqu'il atteint la majorité, on le lâche, sans base ni explications, dans le monde cruel dans lequel nous vivons. Ça a été mon cas. Je me suis alors fait berner et manipuler tellement de fois! J'en ai donc pris notes, et appris. C'est grâce à cet apprentissage que je suis devenu ce que je suis. J'excelle aujourd'hui dans tout ce que j'entreprend. Avant de faire le métier que j'ai en ce moment, j'ai longtemps chercher de l'argent. En faisant de nombreux petits jobs, j'ai découvert la vie. Des jobs qui sont très peu recommandable d'ailleurs. Mais c'est grâce à eux que je vis parfaitement bien à ce jour. Un soir pendant que je travaillais dans le bar où j'étais employée comme serveuse, deux hommes m'ont agressé à l'arrière du bâtiment.

- Arrêtez! Je vous en supplie, je sentais le liquide chaud sortant de mes glandes lacrymales se répandre sur mes joues, je peux vous donner mon argent si c'est ce que vous voulez mais s'il vous plaît laissez moi partir!

- Oh mais ma jolie, ce n'est pas de ton argent dont nous avons envie ! dit l'un des deux goujats qui me tripotaient, le regard baissé vers mon corps peu habillé à cause de l'uniforme du bar.

J'essayais de me débattre du mieux que je pouvais, mais tout ce que j'arrivais à faire, c'était épuiser mes forces. Il fallait se rendre à l'évidence, ils étaient deux hommes, plus âgés, plus grands et surtout plus forts que moi. Mais je n'allais pas abandonner comme ça! J'ai crié comme je pouvais, jusqu'à m'égosiller. Soudain une surface lisse et glacé vint se poser sur ma gorge. En descendant mon regard vers l'objet, je vis que c'était un canif. L'homme qui exerçait la pression sur ma peau esquissait un sourire pervers des plus terrifiant. A ce moment, toutes mes chances de m'en sortir reposaient sur le cris que j'avais poussé. Le deuxième malotru qui était resté à l'arrière pendant tout ce temps, s'approcha de moi et commença à parcourir mon corps avec ses mains. Il souleva mon haut afin de dégrafer mon soutient. Des bruits de pas se firent alors entendre au bout de la ruelle. Nous nous mirent tous les trois à regarder qui étaient les nouveaux venus. SAUVÉE! Oui, je suis sauvée! Trois hommes s'approchaient de nous, mais bizarrement, mes deux agresseurs n'avait aucunement l'air d'avoir peur ce qui ne me rassurait pas. Le trio s'arrêta devant nous et celui qui était en tête commença à parler:

-Nous avons entendu des cris, que ce passe t-il?

-Et bien vois-tu mon cher Stills, cette jeune demoiselle nous avait l'air perdu alors nous somme venus la remettre sur son droit chemin! répondit l'homme qui tenait sa fine lame au niveau de ma gorge.

- Mais, Bruce, c'est la troisième cette semaine et nous ne sommes que jeudi! Tu ne penses pas que ça en fait beaucoup!

-Stills, nous faisons juste une bonne action! Cette brebis s'est égarée, moi, le berger, j'agis pour lui faire retrouver son foyer!

- Enfin bon, Bruce tu me désespère! Mais, mes gars et moi nous sentons seuls en ce moment, pourrait-on se joindre à vous?

-Bien-sûr! Plus on est de fou, plus on ris, n'est-ce pas?

Leurs regards se tournèrent alors tous vers moi. C'est à cet instant que je compris que j'allais descendre en enfer.

Froid et humide.

Voici les deux premières sensations que je ressentis lorsque je me suis réveillée. Je ne sentais pas mon corps, j'étais engourdis. Je voyais flou, je percevais des sons lointains. Après avoir complètement ouvert les yeux, je me rendis compte que j'étais allongée sur le béton, dans la ruelle dans laquelle j'étais la nuit dernière. Il faisait jour, et je gisais dans une marre de sang. Mes sens me revinrent peux à peux et avec eux, des douleurs atroces provenant du bas de mon corps et de ma poitrines. Les événements de la veilles me revinrent comme un film. J'essayais de me lever sur un bras, mais en vain! une ombre apparut dans ma vision. Un homme grand habillé d'un costume trois pièce bleu nuit, les cheveux noirs comme le jais, attaché en une queue de cheval. Non! Pas encore. Pitié sauvez-moi! ...

Episodes

Télécharger maintenant

Aimez-vous ce travail ? Téléchargez l'application et vos enregistrements de lecture ne seront pas perdus
Télécharger maintenant

Bien-être

Les nouveaux utilisateurs peuvent télécharger l'application pour débloquer 10 chapitres gratuitement.

Recevoir
NovelToon
Ouvrir la porte d'un autre monde
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!