Cauchemar et incendie

Point de vue d'Alison

Je ne me suis pas couchée de bonne heure hier soir avec l'excitation de la journée et la venue de Joey à minuit... heureusement, on est dimanche et ce matin, je me paye une grâce mat. Cette après-midi avec Joey, je l'emmène faire un peu de tourisme dans Paris. Ça va être cool. Je repense à notre conversation avec Joey.

- "Bien sûr que tu dois l'épouser, tu es l'homme fait pour elle" mais qu'est-ce qui m'a prit de lui dire ça, je pense tout haut.

Je suis carrément stupide. Pourtant je sais que... j'ai des sentiments pour lui, mon coeur palpite chaque fois que je pense à lui ou qu'il est là. Mais bon, si Sara apprend qu'il sait passé quelque chose entre nous, elle va péter un plomb. Non, je dois me sortir de la tête que Joey et moi on pourrait être ensemble. Et franchement l'idée de passé quasi la semaine avec lui sans pouvoir lui dire ce que je ressens, c'est horrible. J'aurais pu refusé de le voir mais c'est plus fort que moi quelque chose m'attire vers lui. Bon, on se voit cette semaine et ensuite je passe à autre chose une fois qu'il sera repartie.

On visite Paris, on va au sacré coeur. L'ambiance est cool, il fait beau en ce mois de mai. On croise des fans et je signe quelques autographes et fais des selfies.

- C'est toujours comme ça ? Me demande Joey.

- Quasiment, oui.

- Et ça ne te soule pas de pas pouvoir te balader tranquillement sans être harcelée toutes les 5 min ?

- Non, je suis habituée tu sais. C'est la rançon de la gloire et puis j'aime être là pour mes fans, c'est cool je trouve et grisant à la fois.

- Je t'en prie, me dit-il en tirant ma chaise pour que je m'assois alors qu'on s'installe à la terrasse d'un café. Oui, je vois ça que tu aimes ça, rajoute-t-il en prenant place aussi.

On commande à boire. Panaché pour lui et diabolo menthe pour moi.

- Et du coup, tu vis où exactement ? Me demande-t-il.

- Oh ! Je vis dans le sud de la France. On vit en colocation avec Nina.

- C'est cool. Elle a l'air gentille ta copine Nina.

- Oui, elle l'est. C'est la fille de mon manger et elle est aussi ma styliste attitrée.

- Et bah... elle est très douée et elle a très bon gout. Tout ce qu'elle te fait porter te va super bien.

- Merci, c'est gentil.

- Bon, même si, jolie comme tu es, même habillée avec un sac poubelle tu serais sexy quand même, me dit-il sans filtre.

- Oh ! Euh... je...

- Désolé, fait-il en prenant conscience de ce qu'il vient de me dire et à ma réaction. C'est pas ce que je voulais dire... enfin si... enfin non... si...

- C'est bon, ça va j'ai compris, t'inquiète pas.

- Ok ! Je suis confus.

- C'est pas grave...

On se regarde et mes yeux se portent sur ses lèvres. Pourquoi tout à coup j'ai envie de l'embrasser. Non, c'est le futur mari de Sara pas le mien. Je ne peux pas faire ça...

- Je peux te poser une question ? Me sort-il de mes pensées.

- Euh... oui, bien sûr. Si je peux y répondre.

- C'est au sujet de ton passé.

- Ok ! Je lui fais pas rassurée sur ce qu'il va me demander

- Voilà, tu as parlé de ton adoption...

- Oui...

- Et que tes parents, enfin... Michel et Éléonor on voulu te protéger du meurtrier de tes parents...

- C'est exact...

- Mais... euh... le meurtrier, il l'ont retrouvé ?

- Oui.

- Ok !

Il me regarde.

- C'était la meilleure amie de ma mère qui les a tué, elle a été arrêté 2ans avant que j'apprenne toute la vérité.

- Sérieusement !? Mais pourquoi elle les a tué ?

- La jalousie. Cette femme était amoureuse de mon père elle aussi et ne supportant pas leur bonheur elle les a tué...

- Et toi !? Elle voulait ta mort aussi ?

- Oui, elle le voulait. Quelque part, je comprends la police d'avoir voulu me cacher sinon elle aurait réussit à me retrouver et à me tuer.

- Et aujourd'hui !?

- Elle est au courant que je suis en vie mais elle a prit pour longtemps de prison, triple homicide, ça va chercher loin la sentence.

- Et heu... tes cauchemars ?

- Han... euh... c'est dû au traumatisme de l'incendie.

- Tu te rappelles de ça ?

- J'avais 2ans mais mon cerveau se rapelle les flammes et ma brûlure. Je me vois dans les flammes, je pleure et appelle mes parents... et je me vois me brûler avec un morceau de poutre qui tombe dans mon lit de bébé et ensuite les bras d'un homme et plus rien.

- La personne qui t'a sauvé ?

- Oui, on m'a dit que c'était un pompier. J'ai survécu mais mes parents avaient hinalé trop de fumé et ils sont arrivés trop tard pour les sauver.

- Je suis désolé pour toi, Ali.

- Bah... c'est pas grave, tu ne savais pas.

On se regarde à nouveau.

- Et avec Sara, pourquoi elle t'en veux tant que ça ? Je ne comprends pas, tu n'étais qu'un bébé au moment des faits.

- J'en sais trop rien. Il faudra lui poser la question toi même.

- Ouais, elle ne répondra jamais. Elle ne veux pas parler de ça...

- Je suis navrée qu'elle fasse un mystère sur ça... tout comme mes parents d'ailleurs... maintenant que la vérité a éclaté et que la meurtrière a été arrêtée et mise en prison, je ne vois pas pourquoi il ne veulent pas parler de cette histoire ?

- Oui, c'est louche. Et toi, tu le vis comment ?

- Je me suis fait une raison. Hormis les cauchemars qui persistent, ça va... Je vois une psy qui m'aide à faire sortir le mal être traduit dans mes cauchemars mais c'est difficile parce que mon subconscient est resté bloqué à cette tragédie. Mes cauchemars me rappelle l'incendie mais en dehors des cauchemars j'ai pas de souvenirs précis. La police aimerait savoir si je pourrais me rappeller quelque chose que mon cerveau de petite fille aurait vu pour que je témoigne mais je fais un blocage chaque fois que ma psy me plonge dans mon subconscient pour en savoir plus.

- Oui, ça doit pas être facile pour toi.

- Non, c'est clair. Mais bon je fais avec et je continue de vivre ma vie quand même.

- Oui, je me doute...

On bavarde encore un peu et on repart se balader. On s'entend bien avec Joey et mon petit coeur chavire un peu plus pour lui. Il me fait rire. Enfin, l'après-midi touche à sa fin. Il me raccompagne à l'hôtel.

- Voilà, tu es rentré à bon port.

- Oui, merci...

- Non, merci à toi pour cette petite après-midi. C'était très agréable. Ta compagnie était des plus charmante. J'ai adoré le sacré coeur, la tour eiffel et le champs de mars.

- Je t'en prie, c'était avec plaisir.

- On... on se voit demain ?

- Euh... oui, si tu veux. Tu as envie de faire quoi ?

- Ce que tu veux, je te laisse faire le programme des visites pour la semaine.

- Ok ! Pas de problème. Je sais pas encore quoi mais je vais y réfléchir.

- Génial ! Fait-il en me gratifiant d'un joli sourire qui me fait rater un battement à mon coeur. Bon, je vais te laisser.

- Oui, bien sûr.

- Demain, même heure ?

- Ok !

Il s'approche de moi et glisse sa main dans la mienne. Je le vois se pencher vers moi. Il va m'embrass... ah ! Non, il dérive sur ma joue et comme l'autre fois m'embrasse sur la joue à la bordure des lèvres.

- Bonne nuit bella...

- Euh... oui, bonne nuit à toi aussi.

- Que tes rêves soient doux et apaisant.

- Merci, je lui dis en souriant timidement alors que mon coeur rate un second battement quand je l'entends me dire ça sur un ton chaud et sexy à la fois.

Joey me lâche la main et s'écarte. Puis il me gratifie d'un dernier sourire et s'en va me laissant seule devant la porte de mon hôtel. Une larme coule sur ma joue... je sens que je suis entrain de m'attacher à lui mais je ne dois pas... il n'est pas libre.

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Voili, voilou... mes p'tits pandas roux... Donc on en sait un peu plus sur le passé d'Alison. L'incendie, le meurtrier, sa brûlure et ses cauchemars. Je vous fait plein de bisous et vous dit à très vite pour la suite.

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