Chapitre I : DÉSOBÉISSANCE

Dans une somptueuse demeure en 1521, vit une jeune Orpheline prénommée Désirée Descieux. La jeune Miss Descieux âgé de 18 ans vit chez son oncle John. Bien que la perte de ses parents leur laisse à tout les deux une peine immense, ils remercient dieu de pouvoir compter l'un sur l'autre.

Elle bénéficie de la protection rapprocher de trois gardes du corps au minimum lorsqu'elle est en résidence et pas moins de quinze gardes quand elle doit sortir. Chaque jour est rythmé par ses obligations : leçon d'histoire, de langue, de politique, de mathématique, d'astrologie, de théologie et bien entendu de bienséance, qui comprend l'étiquette et la bonne tenue du foyer. À chaque jour sa leçon. Et quand elle a du temps libre, Miss Désirée peut parler de la vie avec Mlle Lise, sa jeune amie qui travaille pour son oncle au Lys blanc, la plus renommée des maisons des plaisirs du pays.

Les jours passent et Désirée aspire de plus en plus vivre une vie normale, mais son oncle tient beaucoup trop à sa sécurité.

Alors elle attend encore et encore jusqu'à ce que l'occasion idéale de convaincre son oncle de la laisser sortir librement se présente.

Le jour j est arrivé, Désirée attend Dame Anne dans ses appartements pour sa leçon matinale d'histoire. Dame Anne entre dans la pièce, bien habillée, élégante dans chacun de ses gestes accroché à sa sacoche en cuir de vachette contenant ses précieux livres. Dame Anne le sourire aux lèvres remonte ses lunettes et se mit au travail.

Dame Anne

<< Bonjour Miss Descieux, êtes vous prête pour vôtre leçon d'histoire ? >>

^^^Désirée^^^

^^^<< Ai-je vraiment le choix Dame Anne ? >>^^^

^^^Répond elle en soupirant.^^^

Dame Anne

<< Je sais que c'est contraignant, mais vôtre oncle essaie seulement de vous protéger. Vous savez, vôtre oncle et moi nous connaissons depuis nôtre enfance et il a toujours été très proche de vôtre père. Ils étaient inséparables toujours à faire les quatres cents coups et leur complicité avait perduré à travers les années. Mais quand vos parents sont partis, une part de lui est parti avec eux. Il s'est raccroché à la seule famille qui lui reste, vous Miss. Il met un point d'honneur a veiller sur vous au point de s'oublier lui même. Enfin bref, tout ça pour vous dire que c'est pour vôtre bien et si vous avez besoin de parler ou de quelque chose n'hésitez pas à m'en parler, malgré les apparences je sais être à l'écoute et je suis discrète. >> dit elle avec mélancolie et compation.

^^^Désirée^^^

^^^<< Hélas, à moins que vous puissiez convaincre mon oncle de m'accorder la liberté de sortir seule où au moins d'alléger le nombre de garde du corps, je crains que vous ne puissiez m'être d'aucun secours, mais merci quand même Dame Anne . >> dit elle blasée^^^

Dame Anne

<< Je ne vous promets rien, mais je vais lui en toucher deux mots après nôtre leçon. >>

^^^Désirée^^^

^^^<< Merci Dame Anne, vôtre attention me touche. Bien ! Revenons donc à l'histoire, si je ne me trompe pas. >>^^^

Dame Anne

<< C'est bien ça, je vous ai préparé une leçon impliquant une période où les légendes rythmaient nôtre monde, il en existe des centaines mais aujourd'hui nous parlerons d'une légende qui a perduré durant des millénaires, certains racontent encore aujourd'hui qu' au moment où Dieu créa l'homme, il se rendit compte qu'il ne pouvait pas leur donner tout ce dont ils avaient besoin, car il ne savait pas ce que c'était de vivre en tant qu'Être Humain. Dés lors, Dieu attristé par cette réalité, mandata l'ange de la généreusité et de la bonté afin de lui confier la mission de vivre sur terre, sous forme humaine, conservant ses dons angéliques. Cette mission avait pour but de rendre compte à Dieu de la réalité de la vie humaine afin de pouvoir mieux les aider. L'ange terrestre, selon la légende, renaîtrait perpétuellement, quelque soit son genre ou sa catégorie sociale sans connaissances de ses vies antérieures. Vous ennuirai-je Miss Descieux ?! >>

^^^Désirée^^^

^^^<< Je vous prie de bien vouloir me pardonner Dame Anne je me sens épuisée je ne voulais pas vous contrarier et encore moins vous manquer de respect. >>^^^

Dame Anne

<< Ce n'est pas grave, je dirais à vôtre oncle que nôtre leçon s'est déroulée dans de bonne conditions ne vous inquiétez pas. Néanmoins, je pense que nous allons en rester là pour aujourd'hui. Les légendes historiques peuvent bien attendre la semaine prochaine. Je vais donc prendre congé et vous souhaiter une bonne journée Miss Désirée Descieux, ce fût un plaisir d'être en vôtre compagnie. >>

^^^Désirée^^^

^^^<< Je vous en suis reconnaissante, je ferai en sorte d'être dans de meilleures dispositions pour nôtre prochain cours. >>^^^

Dame Anne prend ses affaires et quitte la pièce, à peine la porte fermée Désirée s'empare de ses plans pour convaincre son oncle de lui accorder plus de liberté. Tout d'abord la liste des raisons pour lesquelles il n'est plus raisonnable de la surveiller autant et les idées pour rassurer son oncle s'il venait à accepter sa demande. Tout à coup quelqu'un frappe à la porte, absorbée par ses idées, Désirée sursaute et s'empresse de dissimuler ses plans.

Désirée

<< Qui est ce ? >>

^^^Lise^^^

^^^<< Désirée, c'est moi je rentre. J'espère que t'es decente, quoi qu' il arrive ce ne sera jamais aussi traumatisant que de voir le maire en tenue d'Adan qui fait la poule, ha ha ha. >>^^^

Désirée

<< Attends un instant, je range deux trois choses et je suis à toi.>>

^^^Lise^^^

^^^<< Ne t'en fais pas si tu voyais l'état de la chambre de mon frère t'en frémirais de terreur. >>^^^

Désirée

<< Que me vaut l'honneur d'avoir la visite de Mademoiselle Lise dans mon humble demeure durant les heures de travail ? >>

^^^Lise^^^

^^^<< Je suis en mission officielle, ton oncle m'a donné trois heures de permission à condition de ne pas oublier de te ramener avec moi. Apparemment il aurait besoin de te voir, ta leçon matinale c'est bien passé ? >>^^^

Désirée

<< A vrai dire, je n'est pas réussi a me concentrer sur le travail se matin. J'en ai marre de sa surprotection j'étouffe, je suis chez moi il y a des gardes, je sors il faut demander la permission et il y a encore plus de gardes à tel point que je ne vois pas le monde autour de moi. J'en ai marre de tout ça. Désolée je me plains a toi alors que tu es obligée de travailler pour survivre, pour veiller sur ta mère et ton frère. Je ne sais pas comment tu arrives a tenir avec tant de pression sur tes épaules. Tu es admirable. >>

^^^Lise^^^

^^^<< Merci, mais quelque soit ma situation tu as le droit de me dire se que tu as sur le cœur. Je suis ton amie et je serai toujours attentive a tes souffrances , qu'importe leur importance sur l'échelle de la souffrance du humaine . Et puis c'est pas si mal de travailler pour ton oncle on rencontre de bon partis et j'aurais peut-être la chance d'être là maîtresse officielle d'un Duc ou d'un Conte qui m'aiderait à prendre soin de ma famille, c'est arrivé à beaucoup de fille déjà. >>^^^

Désirée

<< Merci, je te souhaite vraiment de réaliser tes rêves, j'ai vraiment de la chance de t'avoir. Bon quand faut y aller, faut y aller ! Tonton nous voilà ! >>

^^^Lise^^^

^^^<< Bien dit ! En plus tes gardes sont plutôt séduisant aujourd'hui ! Tu crois qu'ils sont célibataires ? >>^^^

Désirée

<< Ha ha ha, ne te fais pas trop d'illusions connaissant mon oncle, s'il a mandaté ces gardes c'est qu'ils sont soit gays soit se sont des eunuques. >>

Le sourire aux lèvres les deux jeunes femmes se rendent aux Lys blanc. Arrivant devant l'établissement en pierres au charme romantique recouvert de lierre et de rosiers grimpant, arborant de grandes fenêtres aux épais rideaux rouges laissant apercevoir les ombres des différentes chambres où la luxure règne. Les jeunes filles se dirigent sur le côté de la maison où se trouve une porte dissimulée par le lierre, qui menant directement au bureau de l'oncle John. Elles entrent l'une après l'autre esquivant les branches suivies de près par les gardes.

John apercevant sa nièce abrége son rendez-vous d'affaires. L'homme sur le point de quitter la pièce s'attarde, Désirée reste sans voix face à lui et d'un air timide se penche pour le saluer.

Key

<< De toutes évidence je n'ai pas encore découvert tout les trésors de ces lieux. >> Dit il en embrassant la main de la jeune Miss.

Aussitôt l'oncle s'interpose et réplique d'un ton menaçant.

^^^John^^^

^^^<< Il y a des trésors qu'il vaut mieux s'abstenir de convoiter si vous souhaitez que nous restions en bon terme Mr Key. >>^^^

Key

<< Sur ce, bien que se fût un plaisir. Mesdemoiselles, messieurs je vais prendre congé. Du travail m'attend.>>

Mr Key quitte la pièce calmement.

Lise

<>

^^^Désirée^^^

^^^<< Comment un tel homme pourrait il être en affaire avec mon oncle ? >>^^^

Une fois les gardes sortis, l'oncle a changé radicalement d'attitude, il se tourne vers sa nièce puis la serre dans ses bras comme s'ils ne s'étaient pas revus depuis un long moment pour enfin lui dire niaisement.

John

<< Comment va ma petite Dési adorée ? Dame Anne m'a dit que tes leçons s'étaient bien passé, néanmoins elle m'a confiée qu'elle te sentait préoccupée, veux tu m'en parler ? >>

^^^Désiré^^^

^^^<< Oncle j'ai tout se dont un oiseau en cage peut espérer, mais je voudrais tant sortir.>>^^^

John

<< Si ce n'est que ça je vais mandater immédiatement 15 ou 20 gardes pour ma petite pomme d'amour et tu pourras aller au festival des marées. Lise, je vous accorde vôtre soirée et allez au festival avec ma Désirée chérie, ne vous inquiètez pas pour l'argent je vous paie la soirée.>>

^^^Lise^^^

^^^<< Bien monsieur merci >>^^^

John

<< Y a t il autre chose que je puisse faire pour toi ma princesse? >>

^^^Désirée^^^

^^^<< Et bien oncle, j'ai 18 ans et comme toute jeune fille de mon âge, j'avais l'espoir de pouvoir sortir sans garde, de plus Lise sera à mes côtés si jamais il m'arrivait quoi que ce soit sachant que le festival n'est qu'à deux rues vous en seriez le premier informé. >>^^^

John

<< Je ne sais pas Dési chérie, il y a tellement de monde, tellement de dangers dehors je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée. >>

^^^Désirée^^^

^^^<< S'il te plaît mon petit tonton d'amour je serai sage promis. >> Dit elle en minaudant.^^^

John

<< Bien, mais juste pour cette fois et s'il y a du danger tu rentre immédiatement. Mlle Lise je compte sur vous pour veiller sur elle, elle est tout ce qu'il me reste. >>

^^^Désirée^^^

^^^<< Oh merci mon oncle adoré, j'ai tellement hâte. >>^^^

Lise

<< Ne vous inquiétez pas monsieur, je connais l'importance de la famille. Miss Descieux est comme une sœur pour moi je prendrai soin d'elle. >>

Une fois rentré, Désirée se hâte de se préparer à sortir. La tenue enfin trouvée et avalidée par Lise, elles se dirigent joyeusement vers la sortie pour rejoindre le festival. Mais au moment d'ouvrir la porte elles se trouvent face a John.

John

<< Désirée >>

^^^Désirée^^^

^^^<< Oui tonton chéri >>^^^

John

<< Tu n'ira pas au festival, crois moi c'est pour ton bien. >> dit il d'un ton autoritaire.

^^^Désirée^^^

^^^<< Mais pour... >>^^^

John

<< La discussion est close ! Tu retournes dans tes appartements ! Les lieux ne sont pas sûrs.>>

^^^Désirée^^^

^^^<< Mais... >>^^^

John

<< Gardes ! Reconduisez Miss Descieux dans ses appartements ! Et veillez à ce qu'elle y reste. Que personne n'entre ni ne sorte ! Désolé Mlle Lise, profitez de vôtre soirée pour rester près de vôtre mère et vôtre petit frère ne vous inquiètez pas pour l'argent vous serez rémunérée comme promis. >>

^^^Lise^^^

^^^<< Je vous en remercie monsieur.^^^

^^^Monsieur, puis je vous poser une question ? >>^^^

John

<< Faites donc >>

^^^Lise^^^

^^^<< Vous qui êtes un homme de parole, je ne doute pas du bien fondé de vos décisions. Mais cela me fait me demander que se passe t'il pour que vous soyez revenu sur la permission accordée à Miss Descieux ? >>^^^

John

<< Lise, il se passe des choses dehors que seule les ombres connaissent et dont une jeune demoiselle comme vous ne devrait pas se soucier. Sachez seulement que je fais au mieux pour la garder en sécurité, je sais que mon attitude peut paraître excessive mais faites moi confiance elle est nécessaire. Sur ce, je vous conseil de rentrer chez vous et de veiller sur vôtre famille, bonne soirée Mlle Lise.>>

^^^Lise^^^

^^^<>^^^

Pendant ce temps les gardes escortent Désirée dans ses appartements.

Désirée

<>

Les garde l'ignore et la raccompagne jusqu'à sa chambre.

Désirée

<>

Elle sort le plan b qu'elle imagine depuis tant d'années. Grâce a un passage secret qui mène à l'entrée, vêtue d'une modeste cape pour ne pas attirer l'attention et de son petit sac pourpre elle pousse la porte secrète et s'élance vers sa liberté.

L'air est humide, dans les odeurs de moisissures et les toiles d'araignée qui lui caresse le visage. La jeune fille plus déterminée que jamais descend dans le passage sombre et étroit jusqu'au salon de l'entrée. Sans aucun bruit, elle jette un regard à l'extérieur. Ne voyant personne, elle réussit a se faufiler à l'extérieur de la demeure.

Désirée

<< Je n'arrive pas à y croire ! Je suis entrain de sortir en cachette c'est à la fois existant et inquiétant ! Peut être que je... non c'est bon maintenant je suis une femme pas une enfant je peux profiter du festival seule sans avoir à en référer à qui que ce soit. >>

Elle prend son courage à deux mains et se dirige vers les lumières du festival.

Désirée

<< Waouh ! C'est merveilleux, toutes ces lumières et cette foule c'est magique ! >>

Pleine d'enthousiasme et d'émerveillement elle regarde partout des stands de nourriture qui sentent divinement bon ! Aux autres stands, des bijoux plus magnifiques les uns que les autres mais aussi des artistes de rue, une voyante, une piste de danse et bien plus encore à tel point qu'elle ne sait plus où donner de la tête. Elle se promène au milieu de ces merveilleux étales quand soudain une misterieuse femme d'une cinquantaine d'année vêtue d'un foulard et d'une robe colorée l'interpelle.

Voyante

<< Eh petite, ça te dirait de connaître ton avenir ? >>

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