Prologue

Le rouleau de scotch roule le longe du carton le fermant jusqu’à notre nouvelle destination.

Un nouveau départ, c’est comme ça que mes parents l’appelle.

Je reste là à fixer l’écriture de ma mères qui orne les cartons éparpillés dans ma chambre.

Ce sont les derniers carton avant le grand départ.

En t-shirt à l’effigie de leur société, les déménageurs s’activent.

Je l’es fixe en silence pendant qu’ils vident ma chambre, certains souvenirs me reviennent soudain.

Mais il y’a aussi des souvenirs que j’aimerais oublier.

Le premier prénom qui me viens en tête est celui de mon frère Charle.

À l’époque où maman ne cessait de pleurer tout les soir en espérant qu’il passe la nuit.

Nous avons tous des ennemis, celui de mon frère était le cancer.

Plus précisément le cancer généralisé stade 4.

Mon frère n’a malheureusement pas réussi à s’en sortir, ce jour là j’ai perdu mon frère mais aussi la moitié de mon âme.

Aujourd’hui, après plus de 2 ans, la douleur est toujours présente, c’est devenu de rester vivre dans cette maison.

Chaque recoin nous donne l’impression qu’il est toujours là avec nous et qu’il peut surgir à tout moment, son magnifique sourire et son humour maladroit.

Ça nous brise de l’intérieur, c’est pour ça que mes parents ont pris la décision de partir, décision que je n’approuvais pas au début.

Malgré la douleur, je pensais qu’abandonné cette maison plein de souvenirs de lui était mal et égoïste.

Mais plus les mois passaient, plus mes parents sombré dans le chagrin .

J’ai longtemps hésité, je pensais que s’était mal d’abandonner ce lieu plein de souvenir.

Mais c’est très vite devenu étouffant.

Ainsi quand mon père s’est vue offrir une mutation à L.A, il n’a pas hésité.

« J’ai des amis qui habite là bas »

Ça faisait longtemps que mes parents n’avaient pas sourit, ils étaient joyeux à l’idée de revoir leurs amis.

Maman a sauté de joie quand elle a appris que son amie d’enfance Carole allait pouvoir nous héberger quelques temps dans sa petite résidence secondaire qui se trouve de l’autre côté du jardin pendant que les rénovations de la nouvelles maison s’achèveront.

Quelqu’un toc à ma porte...

« Chérie, il est temps de partir...

Déjà ?

Oui, les déménageurs on terminé, mais tu n’as pas du le remarquer tu étais dans les nuages. »

Ma mère m’adresse un sourire radieux avant de ma prendre dans ces bras.

Sans m’attarder plus , je suis ma mère à travers la maison tout en observant le vide qu’elle représente désormais.

Le camion de déménagement attend garé garer sur l’allée de la maison.

Ils attendent notre départ depuis un moment déjà.

Je me dirige dans la voiture, mon père fait signe au déménageurs pour qu’ils puissent prendre la route.

Un dernier coup d’œil vers la maison de mon enfance.

« Prête ma chérie ? »

J’hoche la tête en direction de mes parents.

La voiture démarre, nous nous éloignons un peut plus de notre ancienne vie à chaque kilomètre parcouru.

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