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...Athénaïs....

..." - Athénaïs ? Vient dire au revoir s'il te plaît....

...La petite rouquine trottine vers le roi sans le savoir, Alec s'abaisse à la haute de son âme soeur, le coeur rempli de tristesse de savoir qu'il allait passer 11 ans sans la voir....

...- Tenez, c'est une rose. Au revoir Monsieur....

...Un immense sourire prend place sur le visage du vampire. "...

La chaleur qu'émane le soleil me brûle littéralement la peau, arrosant les rosiers dans le jardin de l'orphelinat, mon dos est exposé.

- Athénaïs, tu as mis de la crème ?

Me tournant vers le directeur, Bruce, je hoche la tête en me relevant.

Frottant le tissu de ma robe pour enlever la terre qui est présente dessus.

- Comment va ton bras ?

Une des filles de l'orphelinat m'a fait chuté dans les escaliers, résultats j'ai eu un gros hématome sur l'avant bras ainsi qu'une petite plaie.

- Mieux Bruce, tu devrais ralentir et te reposer.

Bruce à fêté ses 91 il y'a quelque jours, en même temps que ma majorité. Depuis déjà quelques mois je trouve qu'il a de plus en plus les traits tirés, et il se fatigue très vite.

Je lui ai déjà dit, à mainte reprise, de laisser quelqu'un d'autre reprendre l'orphelinat, il n'est plus apte à diriger cet institut.

- Et toi tu devrais moins t'exposer au soleil, tu as une peau fragile.

Je roule des yeux avant d'aller dans le fond du jardin.

Esmeralda s'y trouve avec la nouvelle arrivante, Ginger. Depuis qu'elle est arrivée, c'est devenu une vraie peste.

Depuis que je suis toute petite j'ai étais mise à part, j'ai toujours était quelqu'un de très réservée.

J'ai grandi en sachant que mes parents ne voulaient pas de moi, et personne ne m'a adopté non plus. Savoir que personne ne veux de vous, ça pince le coeur et cela fait mal.

Maintenant que j'ai 18 ans, il va falloir que je me débrouille par moi même.

Trouver un boulot, mettre de l'argent de côté, trouver un petit logement et passer le permis.

Je ne vais pas rester éternellement ici, je n'ai pas le droit.

Tout au long des années j'ai vu toutes les orphelines trouver une famille, je les regardaient partir à travers ma fenêtre de chambre.

- Alors p'tite rouquine, encore là ?

Je ne prend pas la peine de répondre à sa provocation, cela ne sert à rien, cette greluche passe ses journées à titiller les autres.

Même les plus petite filles.

- C'est triste que personne ne veuille de toi.

- Peut être, mais au moins j'ouvre pas mes cuisses au premier venu.

Arrosant les coquelicots du jardin, je lui tourne le dos le sourire au lèvres.

Et toc.

Dans ta gueule.

- Espèce de petite..

- Esmeralda ! Viens ici tout de suite !

Bruce à beau l'air d'être âgée, il a su garder sa voix autoritaire pour disputer les autres filles de l'institut.

D'ailleurs, il m'a pris sous son aile depuis autant de temps que je m'en souvienne.

Esmeralda part en bougonnant dans sa barbe suivie de son petit toutou, Ginger.

Quelles petites pestes.

Je m'agenouille à terre pour cueillir une belle rose rouge, j'ai planté ce rosier quand j'avais à peine 6 ans à l'aide de Bruce.

Maintenant, mon rosier à pris une immense place dans le jardin de l'orphelinat.

Une grosse épine me coupe légèrement le bout des doigts.

Mince alors.

- C'est une magnifique rose.

Un soubresaut me prend quand j'entends une voix rauque derrière moi, me retournant doucement je fait face à un... À un géant, un géant est en face de moi.

Relevant la tête vers cet homme, il abaisse la sienne pour pouvoir me regarder dans les yeux.

..." - Que fais-tu petite ?...

...Athénaïs lève sa tête vers le roi en essuyant ses joues humides....

...- Mon amie à trouvé une famille.....

...- C'est pour cela que tu pleures ?...

...La petite rouquine hoche la tête en reniflant....

...- Moi.. Personne veut de moi.....

...Malgré le haut rang du roi, il ne peut s'empêcher de ressentir un petit pincement au coeur pour elle. "...

- Merci.

Il reste quelques temps à me regarder sans parler, ça commence à devenir assez flippant.

C'est quoi son problème.

Il me regarde comme s'il allait me manger.

- Quoi ?

Je fronce les sourcils tandis qu'un sourire prend place sur son visage, il la penche sur le côté avant de me prendre la rose des mains.

Non mais !

- Mais rendez la moi !

Je la reprend assez facilement en lui jetant un regard noir, pointant la rose vers lui je ne peux m'empêcher de le disputer.

Ce sont mes roses.

- Ça va pas ! Vous touchez pas à mes roses comme ça.

Abruti.

S'il aime bien les roses, il plante un rosiers et puis voilà.

- C'est une magnifique rose.

- Achetez vous un rosier.

Serrant la rose rouge dans ma main, je ne fait pas attention sur le faite que les épines sont entrain de rentrer dans la peau fine de ma paume.

- Athénaïs ? Je.. Oh ! Monseigneur.

Monseigneur ?

C'est quoi encore cette blague ? Un rire amer me prend avant que Bruce n'arrive vers nous avec une mine triste.

Quoi ?

C'est qui lui encore ?

- Bonjour Bruce.

- Ne restez pas là, venez.

L'homme suit Bruce et moi je reste dans le jardin, ne sachant pas qui est cet homme que Bruce connais.

Baisant mes yeux sur mes yeux, je remarque que j'ai plusieurs paires entailles, rien de bien méchant.

Je rentre alors à mon tour, me dirigeant vers ma chambre où je le soigne en me mettant de l'alcool sur mes plaies.

- Athénaïs, vient là ma puce.

Soufflant, je repose les cotons sur le rebord du lavabo et je le dirige vers la salle où se trouve Bruce et ce type qui agis bizarrement.

Et en plus il prend mes fleurs !

Halala.

- Je te présente, le roi, Alec.

Le roi, quel roi ?

- Quel roi ?

Bruce ma fait les gros yeux tandis que l'homme sourit encore une fois.

- Le roi des vampires, voyons, Athénaïs.

Oh.

Alors c'est lui ?

Je pensais qu'il serais beaucoup plus vieux, physiquement, je veut dire.

- Et ?

Pourquoi m'a-t-il fait venir ici pour me dire ça ?

Je m'en fiche moi de savoir qui il est.

Je veux dormir.

- J'peux aller dormir ?

- Athénaïs !

- Quoi ?

Bruce roule des yeux avant qu'il ne se lève et s'en va de la salle, me laissant tout seule avec ce.. Ce putain de géant qui n'arrête pas d'avoir ce sourire stupide sur son visage.

J'vais finir par lui faire manger son sourire moi.

- Tu as bien changé en onze ans, petite.

Hein ?

- Mais maintenant que tu es majeur, tu es totalement à moi.

C'est quoi ce putain de délire ?

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