Un Amour Impossible Le jeu 2

Léo (prenant le relais):

Léo

C’est… compliqué. On sort ensemble depuis trois ans.(change de sujet) Bon, c’est à mon tour, je choisis action du coup.

Murielle : Ah, la rentrée

Mais… C’est Aline !

Léo (frappe Jules dans le ventre):

Léo

Mais je le fais avec plaisir ! Je me venge avec beaucoup de joie de ce bâtard, qui d’ailleurs me doit de l’argent!

Jules (gémit de douleur):

Paul

AHHH… PAS BESOIN DE FRAPPER AUSSI FORT! Mais qu’est-ce que tu fais ici Aline ?

Aline: Oui je veux bien

Je passais par là PAR HASARD et je me suis dit: oh, tiens ! je vais juste y aller, ça à l’air amusant. bon, à qui le tour ? Attendez, rendons le jeu plus piquant. Obligeons les deux prochaines personnes qui parlent à jouer au pocky.

Murielle : Ah, la rentrée

Qu’est-ce que c’est ?

ALAN

Tu n’es vraiment pas une lumière toi hein ? C’est un jeu où deux joueurs mangent un bâtonnet de mikado. Le but c’est que chaque joueur qui tient un bout du bâtonnet le mange sans le casser. En gros, le but c’est de se rouler une pelle quoi…. s’embrasser si tu préfères…

Aline: Oui je veux bien

Quels cons! Ce sont tous les deux les seules qui ont parlé… Ils sont donc obligé de s’embrasser. Moi qui voulais embrasser Jules… Vous avez tous les deux parlé. Bravo, vous êtes donc officiellement obligé de vou- euh… je veux dire, de jouer au pocky.

Alain et Murielle (en coeur):

Quoi ?!!!

Aline: Oui je veux bien

Aline (dépité):

Aline: Oui je veux bien

Bah oui… Ils sont extrêmement cons quand même! Et culottés en plus!

Il y eut aussitôt de la tension dans l’air. Les deux ennemies se fixaient comme des chiens de faïence: Les griffes et les dents sortis, prêts à s’arracher le visage. On aurait dit un serpent venimeux contre un scorpion. Ce fut le calme plat. Même le vent avait retenu son souffle avec les témoins de ce spectacle. Les deux opposants prirent en bouche leur extrémité respective, se toisant toujours aussi méchamment. Leur progression était lente et chargée d’orage. Puis leurs lèvres se joignirent. L’instant fut comme suspendu. Il flottait dans l’air comme une atmosphère de solennité. La chute fut violente, comme une tornade de feu qui détruisait tout sur son passage. Dans ce genre de situation, tu savais immédiatement que plus rien ne sera plus comme avant. Murielle se leva et cria. Fort. Très fort, brisant le silence étrange qui flottait et s’étirait depuis le début. Ensuite, tout se passa rapidement, comme si le temps cherchait à rattraper son retard: Elle partit comme une furie, abandonnant tout derrière elle. Son amie, les broches d’or, Martin et surtout Alan, Murielle voulait les éloigner d’elle. Plus rien n’avait d’importance, tant qu’elle pouvait être loin de cet endroit infernal. La jeune femme rentra chez elle comme une tornade, ignorant superbement les voisins qui tapaient contre le mur à cause du claquement de la porte.