Emma : Bon, on y va Federico ?
Elle me demande cela sur un ton ferme, en voyant que mon frère et moi nous n’arrêtons pas de rire . Nous nous sommes arrêtés tout de suite de rire, avant que je lui réponds
Federico : Oui maman, on y va
Malgré mes trente ans, pour elle, je resterais toujours un petit garçon à qui elle peut donner des ordres. Mais c’est dû aussi à cause de son éducation car tout comme mon père, elle est issue aussi d’une famille très aisée du pays et ses parents l’on élevée comme si elle était destinée à devenir une reine, tellement que son éducation était stricte
Nous ne tardons pas à quitter la maison et après l’avoir déposé devant l’hôpital, je me suis rendu dans l’entreprise.
Pour cette première journée, mon objectif était tout d’abord de rencontrer tous les collaborateurs et les employés, afin de les informer qu’en absence de mon père, c’est moi qui sera à la tête de la présidence, chose que j'imagine qu’ils s’en doutaient déjà tous
J’ai donc enchaîné les réunions, les rendez-vous aussi dans le bureau de mon père, que je vais occuper à partir de maintenant
Après une journée bien chargée, je suis passé rapidement à l’hôpital pour voir mon père et prendre de ses nouvelles. Malheureusement, il n y a toujours aucune amélioration et ma mère est toujours à ses côtés, elle y passe pratiquement toute la journée et rentre très tard à la maison le soir.
Je suis resté un moment en leur compagnie , avant de rentrer à la maison. Comme il faisait un peu jour, j’ai décidé d’aller courir un peu dans un parc qui se trouve à quelques mètres de la maison, où les joggeurs ont l’habitude d’aller s’exercer.
Fernando dans sa tête : Après une journée de travail, courrir ses ma façon d’évacuer et de me relaxer
Je fais souvent ça, même quand je vivais aux USA. Ça me permet vraiment de me défouler
Cela fait déjà quelques minutes que j’ai commencé mon petit jogging tranquillement dans le parc, avec mes écouteurs dans les oreilles que j’écoute en même temps de la musique. Je suis très concentré dans ce que je fais, je commence même à transpirer
En courant près de l’espace où se trouve les bancs pour que les personnes puissent s’asseoir, j'aperçois une silhouette que je pense avoir reconnu
Federico dans sa tête : Ce n’est pas le même garçon étranger qui s'est fait embarquer par la police hier ?
J’ai ralenti ma course pour bien prendre le temps pour regarder cette personne, qui visiblement, lit un livre et qui semble vraiment très concentré dans ce qu’il fait
Après quelques secondes à le fixer, je me suis rendu compte que j’avais raison. C’est la même personne.
Je décide donc de m’approcher, avec beaucoup de prudence tout de même. Car il faut dire que je n’ai pas souvent pour habitude de m’approcher vers les immigrés, tout comme la majorité des habitants de cette ville d’ailleurs.
Mais pour la première, j’ai envie de m’approcher de l’un d’eux. Alors sans réfléchir, je me suis approché
Federico : Salut
Je crois que je l’ai pris par surprise, car à peine que je lui avait dit cela, il s’est tout de suite mis débout pour ensuite me regarder avec une expression de peur sur le visage
Raji : Hum
Federico : Désolé, je ne voulais pas te faire peur. Tu te rappelles de moi ? Nous nous sommes vu hier, quand la police t’a …
Je vois l’expression de son visage changé et il s’est mis à sourire comme la première fois, avant de baisser encore la tête pour me saluer, tout en ramenant ses demain devant lui, avant de me dire tout en me coupant la parole
Raji : Bien-sûr. Bonjour monsieur
Je vois bien qu’il ne parle pas très bien la langue, je me suis rendu compte encore plus en jetant un coup d'œil sur la couverture du livre qui est dans sa main. Car c'est un manuel pour apprendre l’italien
Federico : Je me suis un peu inquiété hier quand la police t’a emmenée. Tout va bien ?
Je lui dis cela d’un ton hésitant, après que nous avons passé quelques secondes à se regarder sans qu’aucun de nous ne sache quoi dire
Il me répond toujours en disant très peu de mots, mais que j’arrive tout de même à comprendre très bien
Raji : C’était mal entendu. Tout va bien
Il secoue aussi sa tête dans les deux sens en terminant de parler, à ce moment-là, je n’avais plus aucun doute qu’il était un Indien
Un moment de silence s’est encore installé entre nous, comme s’il attendait que ce soit moi qui lui dise quelque chose
Federico : Je m’appelle Federico. Et toi, comment tu t’appelles ?
Je tend la main vers lui en disant cela, avec un peu d’hésitation, il dépose le livre sur le banc avant de serré ma main en la prenant avec ses deux mains en même temps et tout en baisant encore un peu la tête, il me dit
Raji: Enchanté, monsieur. Moi, Raji …
Je n’ai pas pu m'empêcher de sourire et au fond de moi , je ne pouvais m’empêcher de me dire
Frédérico dans sa tête : Il est très mignon
Et je me surprends à sentir des battements dans mon cœur et espérer qu’il continue de serrer ma main entre les siennes comme il le fait et surtout, qu’il n’arrête pas de faire ce sourire si naturel qui déjà, me fait beaucoup d’effets.
***Téléchargez NovelToon pour profiter d'une meilleure expérience de lecture !***
14 épisodes mis à jour
Comments