Episode I

La lumière du matin glissait déjà sur la façade blanche et parfaite de la maison Armand, grande, imposante, et d’un style moderne qui respirait le luxe sans jamais en faire trop. Chaque ligne de l’architecture semblait pensée pour impressionner, chaque baie vitrée reflétait le ciel clair et les jardins parfaitement entretenus. À l’intérieur, les sols de marbre blanc scintillaient sous la lumière naturelle, les escaliers en bois poli s’alignaient avec une précision quasi chirurgicale, et chaque objet du vase minimaliste au canapé design semblait crier le mot : perfection.

Dans cette immensité, un jeune homme de 17 ans, silhouette élancée et parfaite, cheveux légèrement ébouriffés et yeux gris clair qui captaient chaque rayon de lumière avec une intensité presque surnaturelle. Ethan Armand, déjà habitué à ce monde de richesse et de beauté, semblait à la fois à sa place et un peu en dehors, comme s’il observait son propre univers depuis un autre plan.

Chaque détail de sa vie reflétait ce luxe : les murs blancs immaculés, le mobilier moderne et minimaliste, les objets rares et précieux exposés avec soin. Sa chambre, immense, avec un lit king-size et des coussins disposés avec une symétrie presque obsessionnelle, semblait attendre son mouvement du matin pour que la journée commence réellement. Même l’air avait quelque chose de doux et de contrôlé, comme si la maison respirait au rythme de son maître.

Et dans ce silence parfait, un bruit familier commença à résonner : le réveil d’Ethan sonna, brisant doucement la quiétude de la maison.

Le réveil sonna avec la délicatesse d’un orchestre entier, ou du moins, c’est l’impression qu’avait Ethan en ouvrant les yeux. Le soleil filtrait à travers les larges baies vitrées de sa chambre, illuminant chaque surface polie et réfléchissante. Les murs blancs immaculés brillaient comme de la porcelaine, les étagères impeccablement organisées exposaient des éditions rares de livres et des objets design qui criaient “richesse” sans jamais en faire trop. Son lit king‑size, avec sa couette d’un blanc parfait et ses coussins disposés avec une symétrie presque insultante, semblait attendre qu’il se décide enfin à émerger.

Ethan se redressa, faisant glisser ses pieds dans ses babouches à pompons – un détail ridicule mais qu’il adorait secrètement.

« Pourquoi les pompons, bordel ? » murmura-t-il en riant de lui-même, avant de se lever et de parcourir la chambre de son regard critique. Son miroir mural reflétait sa silhouette élancée et parfaitement sculptée, chaque muscle subtilement mis en valeur, comme si la lumière elle-même savait comment le flatter.

Il passa dans la salle de bain adjacente, vaste et lumineuse, avec des surfaces de marbre lisse et des robinets chromés qui brillaient comme des étoiles. Il ouvrit l’eau tiède, laissant le jet couler sur sa peau claire. La chaleur fit rougir ses joues, révélant un teint presque irréel de santé et de vitalité. Chaque contour de son corps, chaque ligne, était comme un petit chef-d’œuvre : épaules larges, bras musclés mais fins, abdomen défini. Même en se regardant avec un mélange d’admiration et de gêne, il ne pouvait nier… il était un peu impressionnant.

« Ouais… pas mal pour un lundi matin… » murmura-t-il à son reflet, avec un sourire amusé. L’eau glissait sur sa peau, et il sentit une chaleur se propager, le faisant frissonner légèrement.

Sortant de la douche, il enroula un peignoir bleu naturel autour de ses épaules, flottant presque autour de lui comme une cape. Un instant, il oublia qu’il était seul, et la pensée le fit rire :

« Franchement, Ethan, arrête de te mater comme ça, t’es pas payé pour le show ».

Dans sa chambre, il abandonna le peignoir pour attraper une serviette douce et épaisse, s’essuyant les cheveux avec la lenteur calculée de quelqu’un qui sait qu’il a le temps. Une fois séché, il passa à l’essentiel : brosse à dents, parfum subtil mais costaud, un regard rapide dans le miroir pour ajuster ses cheveux. Il choisit un pantalon noir bien coupé, un t-shirt blanc simple mais parfait, et une veste légère. Le tout semblait sorti d’un défilé de mode minimaliste, mais sans jamais paraître forcé.

Enfin, il attrapa son sac en cuir, le glissa sur son dos, et se pencha légèrement pour l’ajuster, prêt à descendre au rez-de-chaussée pour le petit déjeuner.

« Allez, Ethan… fais pas de conneries aujourd’hui… enfin… pas trop… » lança-t-il à voix basse en descendant les escaliers, son propre humour sarcastique lui répondant par un petit rire étouffé.

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