Dans une grande maison de la ville, ressemblant à un domicile shogunal et impérial, une nuit, un jeune garçon prenait le thé dans sa chambre. Une servante vint vers lui.
Servante : Jeune maître, votre père vous veut dans la chambre impériale.
Daito : Que veut-il ? Surtout à cette heure.
Servante : Je pense qu'il veut simplement vous informer d'un de ses desseins pour le clan.
Daito se leva et alla dans la grande chambre de son père.
Servante : Le voici, mon seigneur.
Jô hishi-san : Merci, tu peux disposer à présent.
Servante : Entendu, mon seigneur.
Elle sortit en fermant la porte. Daito s'avança, nonchalant.
Daito : Qui y a-t-il, père ? Vous savez bien que je déteste être dérangé pendant que je sirote mon thé.
Jô hishi-san : Toujours assez isolant, cette attitude ne sera pas très réglementaire pour le futur chef du clan N'kosi.
Daito : Vous pouvez garder votre statut social aux saints du clan, dites-moi seulement pourquoi vous m'avez fait convoquer, ne me faites pas perdre de temps.
Jô hishi-san : L'un de mes hommes a découvert quelques choses à propos du clan engo.
Daito : engo ? Ce clan existe encore ?
Jô hishi-san : Ça t'intéresse maintenant ?
Daito s'assit avec son père, l'air sérieux et curieux.
Daito : Je croyais que ce clan avait disparu.
Jô hishi-san : Ce vieux clan, qui a existé depuis le shogunat et l'impérialisme, a réussi à renaître, alors que tous savaient que, très vieux, il avait disparu depuis des siècles.
Daito : Mais comment ?
Jô hishi-san : Ça, je l'ignore, mais selon les recherches, l'un de mes ninjas a découvert qu'ils sont bien ici.
Daito : Ils sont où exactement ?
Jô hishi-san : On ne connaît jamais vraiment l'emplacement d'un ninja, il n'est pas précisé sûr ça. Selon mes ressources, cette affaire nous emmène dans un lycée convenable de cette ville.
Daito : Qu'est-ce que vous comptez faire ? On ne va pas s'en prendre à tout le monde pour pouvoir trouver ceux qu'on cherche.
Jô hishi-san : C'est pourquoi tu vas rejoindre cette école pour les espionner. Désormais, tu es inscrit au lycée Topu de Melo-Femi.
Daito : Quoi ?!
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Intro
Un kunai furtif déchira un poster sur le mur, c'était un garçon qui avait fait un poirier avec des kunai entre ses orteils.
Haru : Salut tout le monde, je suis Haru, un vrai maître dans l'art de disparaître...
Il lança une bombe ninja pour disparaître mais, en essayant de fuir, il se coinça la jambe dans un seau.
Haru : ... ou presque.
Une fille apparut comme un ninja sur un arbre devant la fenêtre de la chambre du garçon. Elle lui fit un coucou.
Haru : Elle, c'est Yumi, c'est ma cousine préférée, la meilleure d'entre nous. J'essaie de gérer mon temps entre l'école et mon cours particulier...
Haru courait dans tous les sens avec des livres, puis dans une forêt, il avait affaire à un Sensei qui leur donnait des cours ninja à lui, Yumi et trois autres, en sueur et douleurs (les élèves étaient à la pointe des pieds sur un rocher avec des petits rochers sur les bras).
Haru : Mais il y a d'autres choses que je gère. À chaque appel...
Haru et Yumi esquivaient des dangers de gauche à droite, sur les montagnes et en forêt comme des ninjas.
Haru : ... Moi et ma cousine, on se faufile toujours un peu partout pour mener nos missions à bien, puis à la fin, on reprend une vie normale.
Haru, lycéen, était devant l'école, comme si de rien n'était, les mains dans les poches.
Haru : Parce que... je suis un ninja en mascarade.
Ninja en mascarade !
Gros shuriken déchirant l'écrit.
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Le lendemain matin, au lycée Topu, tout le monde était en classe, les professeurs n'étaient pas encore là, alors les élèves discutaient. Au fond, Haru dormait, posant sa tête sur la table et Hina dormait sur l'épaule d'Haru pendant que leurs amis débattaient.
York : Moi, je ne suis pas d'accord ! Le film sur la vengeance des neuf héritières était plutôt émouvant pour être placé 5ᵉ au classement mondial, c'est injuste !
Fred : T'es un mec, au lieu de regarder la vengeance de l'héritière, regarde plutôt Kafukafu.
York : Il sort d'où ça ?
Fred : La première adaptation était en 1840...
Bella : Il n'y a que dans ton monde qu'on connaît ce film.
York : Sûrement le monde de Fred et ses cerveaux.
Bella : En tout cas, Janette et moi avons beaucoup aimé la vengeance des neuf héritières...
Janette : Mais plus "La chapelle de la mort", l'horreur c'est génial !
Fred : Oui, je la connais !
York & Bella : Enfin un film visionné sur ta planète, ce n'est pas trop tôt.
Janette : Chacun a son opinion sur le top 10 des meilleurs films de l'année, et je me demande quelles sont les opinions de nos gros dormeurs.
Ceux-là dormaient toujours profondément, ils commençaient même à ronfler.
Fred, Bella & York : Rien ne peut les réveiller on dirait.
Janette : On dirait des baleines, ils se ressemblent tellement dans certains faits.
Bella : Ils n'ont que ça en commun, hormis dormir, qu'est-ce qu'ils ont encore en commun ?
Un camion de glace passa devant l'école, le son de Beethoven se fit entendre depuis la fenêtre. Immédiatement, Haru et Hina se réveillèrent en sursaut, regardant la fenêtre en bavant.
Haru & Hina : Woah ! De la glace !
Bella : On voit ce que tu veux dire par là, Janette.
Fred : Vous ne vous réveillez que pour des glaces, vous ?!
Haru & Hina : Ben oui, pourquoi ?
Fred & York : Et vous trouvez ça normal bande de paresseux ?! Vous êtes incorrigibles, on parle d'un truc important sur nos films et vous dormez ?!
Hina : Pas si fort, toute la classe t'entend.
Soudain, Mr Dodo entra dans la salle de classe.
Mr Dodo : On ne peut vraiment pas vous laisser 10 minutes tout seuls. Comment ça va ?
Tous reprirent leurs places habituelles.
Toute la classe : Nous sommes en pleine forme, monsieur Dodo.
Mr Dodo : Je vois ça, vu que vous n'avez pas cessé de parler durant mon absence. Bon, aujourd'hui nous accueillons un nouvel élève dans notre classe, il vient d'assez loin...
Haru : Hum ?
Haru leva légèrement la tête, intrigué par la personne. Le nouveau entra dans la salle de classe, se tenant devant Mr Dodo.
Mr Dodo : Voici votre nouveau camarade de classe, Daito N'kosi.
Daito : Enchanté de faire votre connaissance.
Haru bâilla tranquillement, nonchalant, en se disant :
Haru : (C'est tout ? Je croyais que c'était quelqu'un d'intéressant)
Cette attitude froissa un peu Daito, sollicitant sa curiosité vis-à-vis d'Haru.
Mr Dodo : Tu peux aller t'asseoir, choisis une place qui te conviendra. Et que les cours commencent.
Il alla s'asseoir dans une autre rangée au fond. Les cours commencèrent enfin. Hina était dans la rangée du milieu, et Haru dans la rangée du fond, près de la fenêtre.
Hina : Haru, tu peux me passer mon crayon s'il te plaît, je l'ai oublié sur ton banc.
Haru : Ok.
Il lui lança le crayon comme s'il lançait une arme ninja.
Hina : Merci !
Daito ne dit rien et observa ses mouvements agiles.
Pendant ce temps, Dan Raizengo était au travail, médecin dans un hôpital. Il soignait un patient en pratiquant de l’acupuncture en mode ninja.
Dan : Comment vous sentez-vous, monsieur ?
Patient : Très zen, j’aime beaucoup, je me sens bien.
Dan : Parfait, maintenant restez comme ça pendant six minutes, ça va vous détendre. Oh ?
Dan sentit une odeur étrange provenant de la pièce.
Dan : Étrange cette odeur, on dirait... (Oui ! Le signal)
Il reprit son air professionnel.
Dan : Je peux vous laisser pendant quelques minutes ? J’ai quelques affaires urgentes à régler.
Patient : Pas grave, vous pouvez partir.
Dan : Merci beaucoup.
Il sortit de la chambre et se dirigea directement vers son bureau en se faufilant comme un ninja. En ouvrant la fenêtre, il aperçut une silhouette.
Un concierge nettoyait la table du bureau.
Dan : Hiroshi Sensei, la table n’est pas poussiéreuse.
Hiroshi Sensei : Comment m’as-tu reconnu ?
Dan : Sensei, c’est le costume qu’on t’a offert le jour de votre mariage.
Hiroshi Sensei : Je ferai mieux la prochaine fois. Mais bon, si je suis venu ici, c’est parce que j’ai découvert quelques choses.
Dan : Je suppose que ça n’a pas pu attendre.
Hiroshi Sensei : C’est à propos des deux clans impériaux.
Dan : Hein ?!
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En face de l’école, c’était la maternelle et primaire du lycée Topu. Dans la salle de la première primaire, Éden et Torino discutaient à la cantine de l’école, ils mangeaient sur la même table.
Torino : Ils m’ont dit qu’ils allaient reprendre la chambre, mais à condition que je garde le secret.
Éden : Ah bon ?
Torino : Oui, c’est confidentiel.
Éden : Torino, ça veut dire quoi, confidentiel ?
Torino : C’est quelque chose qui est secret, je ne devais le dire à personne mais comme c’est toi je te le dis quand même. Tu sauras garder le secret ?
Éden : Bien sûr, juré craché ! Tu penses que moi aussi je peux te confier un secret ?
Torino : Un secret ? Un secret sur quoi ?
Éden : Sur moi et le travail de ma famille.
Torino : Ah bon ? Je ne dirai rien à personne, je te le jure.
Éden : D’accord, alors je vais te le dire...
Avant qu’il ne dise quelque chose, il vit une souris avec un papier accroché à sa patte.
Éden : Hein ? Attends un peu, je vais ramasser quelques choses.
Il descendit de sa chaise et s’accroupit discrètement pour décrocher le papier de la patte de la souris puis le lut.
Éden : Hein ? Ça doit être Hiroshi Sensei qui t’envoie. Bien joué, Ru. Maintenant, envoie-le à Haru.
La souris s’en alla discrètement. Éden retourna à table comme si de rien n’était.
Éden : Ce n’était rien du tout !
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Quelques heures plus tard, c’était la fin des cours. Haru descendait les escaliers avec un stylo qu’il faisait pivoter sur son nez. Ses amis, y compris Daito, étaient là.
Hina : Ça me fait plaisir de savoir qu’on a un nouveau pote dans la bande, pas toi, Haru ?
Haru : Bien sûr, d’autant plus qu’il vient d’ailleurs.
Daito : Moi aussi je suis très ravi, je n’ai pas l’habitude d’être dans ce genre de lycée.
Fred : Ça se voit que t’es un gosse de riche.
York : (Avoir un ami riche double les avantages ! Youpi !)
Hina : Bon, on va se laisser, c’est l’heure de rentrer. Haru, tu viens ? Il faut aller chercher les petits.
Haru : O...
Avant même de répondre, il aperçut la même souris dans un coin imperceptible de la rue.
Haru : (Hum ?) Au fait, pas besoin, mon père était déjà venu le chercher avant moi. Je vais passer faire quelques courses avant de rentrer.
Hina : Ah ! D’accord, à demain alors !
Haru : Ok, je passe te chercher demain, c’est mon tour.
Hina : Impec !
Haru s’en alla en courant.
York : Lui alors, il a toujours des trucs à faire à l’improviste...
Daito : Moi aussi je vous laisse, je prends ce chemin.
Fred : Ah, d’accord. À demain alors.
Daito : Ah, demain.
Hina : Pouf ! On dirait que plusieurs personnes ont des trucs à faire.
Daito s’en alla, les laissant rigoler.
Daito : (Enfin... Je vais arrêter le supplice d’être avec ces inconscients. Je vais suivre plutôt ce Haru de loin.)
Daito suivit discrètement Haru, mais près du métro, il finit par le perdre de vue.
Daito : (Hum...)
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Haru prit un tunnel pour arriver jusqu’à Teko, la forêt des ninjas. Éden, Yumi et les autres y étaient déjà.
Haru : Vous avez tous eu le message ?
Drazen : Éden est venue tout nous raconter. Pourquoi cette mission est-elle si soudaine ?
Yuna : Inspecter le sanctuaire des huit statues, ces statues qui nous regardent comme si on avait volé leurs derniers biscuits.
Éden : Ils me font peur, ça sera sans moi.
Yin : Dommage, on n’a pas le choix, on doit toujours arrêter nos loisirs pour une mission soudaine.
Haru : Et où est-il ?
Yumi : Il a dit qu’il avait des trucs à faire, on peut y aller. Ça fait longtemps, une mission à l’extérieur de Teko.
Éden : Je reste derrière vous. On y va !
Ils disparurent comme des ninjas.
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Pendant ce temps, Dan était toujours avec Hiroshi Sensei.
Dan : Vous devez alors renforcer l’entraînement des enfants, ils doivent être préparés.
Hiroshi Sensei : Et toi, Dan ? Nous ne savons pas si le clan N'kosi nous observe, mais nous devons mieux nous cacher à cause de notre descendance déchue. Alors, toi, qu’est-ce que tu vas faire ?
Dan : Je vais reprendre du service, ne vous en faites pas Hiroshi Sensei, je suis le meilleur dans le domaine, non ? 🙂
Hiroshi Sensei : Comment douter de toi, nous allons redoubler de vigilance.
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Vers la ville, dans un district un peu abandonné ressemblant à un vieux site touristique, en tenue de ninjas, ils étaient tous dans le sanctuaire, en train de vérifier.
Yuna : C’est plutôt calme, non ?
Yumi : La grosse oreille commence à poser des questions ?
Yuna : Si tu te tais un peu, marin ! 💢
Yumi : Je l’ai appris des meilleurs professeurs, chiffon de mer ! 💢
Éden : Et elles recommencent.
Quelqu’un, un ninja très bien masqué, leur lança des shuriken depuis l’arbre.
Yin : Hein ?!
Ils esquivèrent tous rapidement. Éden et Yuna lancèrent des kunai furtifs dans la direction de l’agresseur.
Haru : C’était quoi ça ? Il y a quelqu’un ici.
Daito : Des ninjas, dans le vieux district. De quel clan appartenez-vous ?
Drazen : T’es très mal poli pour nous poser cette question, on va te...
Haru : On ne veut pas de noise, garde tout ça pour toi, sinon... !
Haru trébucha sur une pierre en voulant lancer son shuriken et tomba au sol.
Haru : Aïe !!
Éden : (Oh ?)
Yumi : Est-ce que ça va ?
Daito : Hum... Vous n’êtes que des petits joueurs, vous me faites pitié.
Il lança un dernier shuriken puis disparut. Haru se releva.
Drazen : T’es idiot ou quoi ?! Qu’est-ce que tu nous as fait ?
Haru : Laissez-le partir, je sais ce que j’ai fait. Mieux vaut se faire tout petit pour l’instant.
Tout le monde s’étonna et trouva Haru très sérieux.
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En rentrant chez lui, Daito retira son costume de ninja. Son père était déjà dans le salon.
Daito : Bonsoir, père.
Jô hishi-san : Tu m’as l’air très différent ce soir, qu’est-ce qui t’a rendu comme ça ?
Daito : J’ai trouvé des petits ninjas, enfin... rien à signaler, ce n’étaient que des ados en crise. Je n’ai pas trouvé le clan engo, mais il y a un garçon dans la classe qui me perturbe.
Jô hishi-san : Qu’as-tu trouvé sur lui ?
Daito : Rien pour l’instant, mais je vais le surveiller de près. Je suis sûr que je vais réussir à lui coincer. (Peut-être que c’est un engo, je dois me méfier.)
Haru, étant chez lui, tard le soir, regardait le ciel depuis la fenêtre de sa chambre. Daito allait prendre le thé avec son père.
Daito : L’ennui, c’est d’aller toute la journée dans cette foutue école, et faire l’amicale avec ces ignorants.
Jô hishi-san : C’est le risque du métier, dans tous les cas, moi aussi je reprendrai du service.
Daito : Hein ?
Jô hishi-san sourit puis s’en alla, laissant son fils au salon.
Jô hishi-san : (Je vous aurai, petits clandestins.)
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