Le Passé
Une fois sa valise bouclée, Taalí respira un grand coup avant de sortir de sa chambre et descendre dans le salon où Isaac l’attendait. Elle le trouva assis comme d’habitude sur son canapé préféré, avec entre ses mains le livre qu’il avait commencé à lire la Veille. En entendant des pas se rapprocher, Isaac leva la tête et vit Taalí debout devant lui.
Taalí : je suis prête !
Isaac : tu es sûr de toi ? tu pourrais le regretter.
Taalí : si je n’y retourne pas je le regretterais aussi, c’est juste pour deux mois.
Isaac : très bien, de toute façon tu ne recule jamais devant rien. Allons y je te dépose à l’aéroport .
Taalí : oh non ça ira je vais …
Isaac : je sais que tu n’apprécie pas mon aide , mais j’insiste pour t’accompagner.
Sentant qu’elle ne pourrait rien y faire elle le suivit jusqu’à sa voiture. Le trajet était silencieux. Qui se serait douté que ces deux êtres si distant on vécu dix ans ensemble. Pour Isaac ROSS, Taalí n’est qu’une gamine malgré ses vingt neuf ans. Toujours têtu, cette femme qu’il a vu grandir est là petite sœur de son meilleur ami. Une fois à l’aéroport, il lui donna les dernières directives puis lui souhaita bon voyage. Taalí passa le contrôle, puis monta dans l’avion. Lorsque l’avion décolla elle devint stressé, tout devait avoir changé en dix ans, seront - ils toujours les mêmes? Serait-il heureux de la revoir après sa soudaine disparition, elle le saurait bientôt. Le vol lui prit trois heures, après l’atterrissage, elle récupéra ses affaires et sortit de l’aéroport, elle attendait un taxi quand elle sentit un regard sur elle, Tournant la tête elle croisa le regard d’un homme. Un regard scruteur, elle le reconnu aussitôt. L’homme détourna son regard puis disparu dans la foule. Elle prit un taxi et donna l’adresse. Son pays natal n’avait pas trop changer en dix ans, toujours les mêmes bruits de circulation, les mêmes odeurs. Ses pensées quittèrent un instant les souvenirs qu’elle avait et se dirigent vers lui. L’avait il reconnu ?! Si oui qu’avait il pensé ? La détestait-il ? Cette dernière question lui fit mal. Elle savait qu’il serait en colère mais elle n’a pas envie qu’il en arrive à lui détester. Une fois devant la maison qui l’avait vu grandir, son cœur se sera. Noah ! Que pensait il de toute cette histoire. Elle Franchi la barrière et pénétra dans le jardin. Une pointe de nostalgie lui monta au cœur, elle se souvint de ses journées dans ce jardin, les plantes qu’elle y plantait, sa balançoire y était toujours, elle s’arrêta devant le palier de la maison, elle inspira un bon coup puis se décida à franchir la porte de cette maison qui lui avait tant appris, en espérant que les démons du passé seront Clément avec elle et ne lui feront pas trop souffrir non plus.
Avait il bien vu ou n’était ce que son imagination qui lui jouait des tours. Mais pourquoi son imagination lui ferait voir cette fille qui était devenu femme et qu’il haïssait au plus profond de son âme. Prenant sa voiture, il se dirigea vers la maison de son ami, qu’il trouva en train de jouer au basket derrière sa maison. À la vue de son ami qui arrivait, Naveck su que quelque chose n’allait pas, sans un mot il indiqua à son ami le transat qu’il avait laissé dans un coin, puis le rejoignit.
Naveck : tu as croisé un fantôme à l’aéroport ? T’as une sale mine Manuel !
Manuel : oublie j’ai cru voir quelqu’un mais c’est impossible que ce soit elle.
Naveck : tu dis “elle” donc c’est une Femme, et te connaissant il ne s’agit que d’une seule femme. Tu es sûr que c’est elle ?
Manuel : qu’importe même si elle revenait maintenant, on aura plus rien à se dire.
Naveck : si tu le dis, elle rentre quand karen?
Manuel : tu devrais le savoir, c’est ta cousine après tout.
Naveck : mais c’est ta fiancée !
Manuel : dans deux semaines minimum, Liza n’est pas là ?!
Naveck : si elle refait la déco de notre chambre, comme elle dit que je sers à rien elle m’a foutu dehors. Tu veux boire un truc ?
Manuel : non ça ira, j’ai du travail je vais rentrer.
Naveck : donc tu es juste venu m’annoncer ta vison !!
Manuel : en quelque sorte, on se voit demain au bureau.
Naveck : ouaih à plus.
Il quitta son ami et retourna chez lui, pourquoi était elle revenue ? Après avoir détruit sa vie il y a dix ans la voilà qui refait surface. Elle était devenue une femme, rien à voir avec la jeune fille de seize ans qu’elle était à l’époque. Elle avait laissé ses cheveux poussés elle qui les aimaient courts. Peut être que sa vie et ses goûts ont changés certainement. Qu’avait elle fait tout ce temps ? Qui avait elle rencontrer entre temps ? Il monta chez lui prendre une bouche froide pour se changer les idées. Il était fiancé à présent, et repenser à cette femme ne l’avantagerait pas. Il devait l’oublier ne serait ce que pour le bien de Karen. Mais il aimerait au moins savoir pourquoi elle était partie sans rien dire il y a dix ans. Elle et Noah ont disparus sans rien dire, il voulait savoir et soulager sa conscience avant son mariage dans quatre mois il sortira définitivement cette femme de sa vie et de ses souvenirs. C’est après cette réflexion qu’il se mit au travail, en espérant que travailler lui videra de son énergie et le fera dormir assez pour oublier tout de cette journée. Une heure plus tard il reçu un message de Karen “je viens d’arriver je la maison, les parents te saluent. Je t’appelle dès que je me serais installer, à plus tard mon cœur ”. Il ne lui renvoya qu’un “d’accord ma puce” puis s’endormit.
Une fois son ménage terminé, Taalí alla faire quelque course puis rentra se faire à manger, elle installait ses couverts sur la table quand son téléphone sonna, c’était Isaac.
Taalí : oui
[Isaac] : je viens de voir ton message, tout va bien ?
Taalí : oui ça va
[Isaac] : tu es sûr ? T’as l’air essoufflé !
Taalí : j’ai fais un peu de ménage et quelques courses c’est tout.
[Isaac] : d’accord, tu as mangé ?
Taalí : je m’apprêtais à le faire mais tu m’a interrompu.
[Isaac] : désolé je te laisse terminé ton repas. Je t’appelle ce Soir.
Taalí : d’accord.
Après avoir manger, elle pris son ordinateur et commença à faire quelque recherche sur la situation actuelle de la ville, elle ne voulait pas se perdre dans sa ville natale. C’est incroyable comment tout était presque le même en dix ans. Elle établi son programme et alla se coucher. La journée du lendemain promettait d’être chargé.
À son réveil, Taalí regarda son téléphone. Quinze appel manqué d’Isaac. Mais qu’es ce qu’il lui voulait, elle avait pourtant été clair, elle ne voulait pas qu’il se mêle de sa vie. Sa promesse envers Noah elle n’en voulait pas. Elle se prépara et sortie, elle se rendit d’abord à l’endroit qu’elle avait tant aimé dans son enfance. Le parc n’avait pas changé, tout y était, elle s’apprêtait à s’en aller quand elle tomba nez à nez avec lui. Elle n’avait pas prévu leur retrouvailles de çi tôt, que pouvait elle lui dire.
Manuel : je croyais avoir rêver hier mais non, qu’es ce que tu fais ici, Taalí MILES?!
Elle le sentait, il là détestait. Son ton était rempli de haine, le regard qu’il lui lançait lui glaça le sang, qui aurait cru que ces deux êtres étaient inséparables il y a dix ans, elle s’apprêtait à lui répondre, quand son téléphone sonna. Et merde encore Isaac.
Manuel : tu devrais répondre c’est peut être urgent.
Taalí : non ça ira, je peux lui rappeler plus tard
Manuel : tu as encore cette manie de remettre les autres en second plan à ce que je vois.
Taalí : Manu écoute…
Manuel : pour toi c’est Manuel DARMIS, ce diminutif est réservé pour mes proches
Taalí : je comprends
Son portable sonna à nouveau. Mais qu’est ce que Isaac avait de si important à lui dire, elle se décida à répondre.
[Isaac] : tu t’étais encore enfermé dans la salle de bain ?!
Taalí : non pas du tout, je suis sortie. Un problème ?!
[Isaac] : Taalí, pourquoi tu ne décrochais pas hier soir ? Je me suis inquiété.
Taalí : désolée je me suis endormie, j’étais fatiguée avec tout le ménage que j’ai effectué.
Pendant qu’elle discutait, manuel ne l’a quittait pas des yeux, à un moment ses yeux se dirigèrent vers les mains de Taalí. Il eut un rictus puis détourna le regard vers son téléphone, il avait un appel.
Taalí : je t’appelle plus tard, je dois passer voir Samuel aujourd’hui
[Isaac] : d’accord à plus.
Elle raccrocha, et regarda manuel. Son appel ne dura pas quelque minutes. Il raccrocha et se retourna pour partir, elle voulu l'en empêcher mais se raviva, il a toujours été comme ça. Il s’en alla sans rien lui dire. Elle se retourna et parti en direction du commissariat qui se situait un peu plus devant. Lorsqu’elle entra, elle demanda à voir le capitaine Samuel. On lui demanda de patienter, cela fait sept ans qu’elle ne là pas vu, mais elle le reconnu lorsqu’il approcha. Il avait pris quelques rides mais il avait l’air en forme. Lorsqu’il arriva à son niveau, elle se leva et le serra la main.
Samuel : tu as beaucoup grandi depuis la dernière fois.
Taalí : ça fait sept ans, je vois que tu vas bien.
Samuel : Isaac m’a averti de ta venu, tu es arrivé hier c’est ça ?
Taalí : celui là avec ça grande bouche, oui hier après midi.
Samuel : suis moi, je vais te le remettre.
Elle le suivit jusqu’à son bureau. Il régnait un vrai bazar, Samuel s’excusa du désordre et lui dit qu’il enquêtait sur une affaire. Il disparut dans une autre pièce et revint avec une boite noire, qu’il remit à Taalí. Celle-ci le remercia et après quelques mots échangés, elle s’en alla. Elle se décida avant tout de rentrer déposer cette boîte puis de retourner à son programme du jour.
Naveck connaissait son ami depuis des années. Il comprit que quelque chose c’était passé. Manuel était encore plus aigris que d’habitude, il se dirigea directement dans son bureau sans saluer personne. Naveck lui emboita le pas.
Naveck : un problème ?!
Manuel : non
Naveck : ok, on a une réunion cet après midi.
Manuel : tu ne vas pas insisté pour savoir ce qui me tracasse ?!
Naveck : tu m’a dit qu’il n’y avait aucun problème, pourquoi devrais-je insisté. Ce n’est pas dans mes habitudes de te contredire.
Manuel : tu as drôlement changer avec le temps !
Naveck : que veux tu je suis marié et j’ai un enfant faut bien que je sois un tantinet mature
Manuel : c’était elle, on s’est croisé tout à l’heure au parc
Naveck : le même parc ?!
Manuel : oui
Naveck : je vois, tu y est allé pour confirmer ta vision.
Manuel : je veux juste clarifier des détails avant mon mariage.
Naveck : je te comprend et je te soutiens.
Manuel : merci, on a du travail ! Retourne dans ton bureau
Naveck : pas besoin de me le dire deux fois.
Après le départ de son ami, manuel se mit au travail. Sa rencontre fortuite avec Taalí ne l’arrangeait guère, lui qui essayait de faire le vide dans sa tête. Elle avait certes grandi mais son visage était le même. Toujours ce regard qui scrute votre âme, cette petite bouche qui leur avaient raconté des blagues autrefois. Et ce grain de beauté sur un coin de la bouche. Cette jeune fille était devenue femme. Combien de personnes à t’elle rencontré ? C’est elle liée d’amitié avec d’autres personnes ?!
C’était évident. Il se promit de ne plus penser à elle, plus facile à dire qu’à faire.
Voilà maintenant deux semaine que Taalí était partie, Isaac essaya pour la sixième fois d’appeler Taalí, mais comme à son habitude la jeune femme refusa de décrocher. Ça fait dix ans qu’il là connaissait et qu’ils vivaient ensemble. Cette femme est capable de tout. Il se décida à prendre un congé pour la rejoindre. Quoi de plus naturel il avait promis à Noah de ne jamais là quitter. Il fallait bien qu’elle ait quelqu’un sur qui elle pouvait se décharger, affronter son passé ne devait pas être chose aisée. Il se rendit dans sa chambre et pris sa valise. En prenant ses clés de voiture, il regarda la photo posée sur sa table de nuit. À quand remonte cette époque, douze ans peut être. Noah souriait sur la photo avec sa tenue d’officier. Qui aurait cru que noah avait cinq ans de plus que lui. Isaac sorti de chez lui, il appela Samuel sur le chemin. Il devrait faire trois heures de vol, il aura tout le loisir de dormir. Que pouvait bien faire Taalí à ce moment là ?!
Elle venait de le confirmer, quelqu’un l’a suivait depuis une bonne heure. Depuis quand elle avait commencé à sentir sa présence? Depuis sa sortie du restaurant. Elle se dépêcha de se faufiler dans la foule, mais ça ne servait à rien. La personne ne lui lâchait pas d’une semelle. Bon tant qu’à faire, elle se précipita dans une ruelle. Elle se retrouva face à un mûr et aperçu une silhouette derrière elle. Elle se retourna pointant son spray face à cette personne.
Taalí : qui êtes-vous ?! Et pourquoi vous me suivez ?
C’était un homme de la trentaine, il essaya de bafouiller quelque chose. Mais elle ne l’écoutait même pas, elle observa son visage qui lui semblait familier, où l’avait elle déjà vu ?! En observant bien son visage elle le reconnue.
Taalí : Aaron !!!
L’homme sourit, elle se précipita dans ses bras. Comment n’avait elle pas reconnu cet homme aussitôt.
Aaron : je n’étais pas vraiment sûr que c’était toi au début, quand j’ai su que tu étais de retour…
Taalí : qui t’a averti de mon retour ?
Aaron : c’est Samuel
Taalí : ah oui j’avais oublié que vous étiez frères.
Aaron : t’as pas beaucoup changé dit donc.
Taalí : et toi tu t’es vu, j’ai juste l’impression que tu as pris un peu de taille mais ton visage est le même
Aaron : qu’es ce que tu racontes encore, Viens allons s’asseoir quelque part, ça fait bizarre de parler ici
Taalí : ah oui..
Ils allèrent dans une pâtisserie, ils discutèrent un petit moment de tout et de rien. Elle remarqua qu’il voulait lui poser cette question, la question pour laquelle elle était revenu.
Taalí : je sais… je te dirais tout une prochaine fois.
Aaron : d’accord , sinon tu reste combien de temps ?
Taalí :il me reste qu’un mois et demi.
Aaron : c’est court, t’a déjà revu les autres ?!
Taalí : en dehors de manuel, je n’ai pas encore vu les autres..
Aaron : t’a croisé manuel ??!
Taalí : oui et je sais ce que tu te dis, il me hait.
Aaron : n’exagère pas non plus il doit juste t’en vouloir..
Taalí : je l’espère juste
Ils discutèrent encore un bon moment avant de se séparer, Aaron pris les contacts de Taalí et promis d’organiser une réunion “ d’anciens ” pour Taalí. Cette dernière rentra chez elle. Devant sa maison, il y avait une voiture qu’elle reconnu, elle se précipita dans la maison et le trouva là allongé sur le canapé, il avait l’air fatigué. Elle se rapprocha et s’accroupit près de lui, elle se mit à l’observer tout en se demandant comment elle devait si prendre pour le réveiller. Elle n’eut pas le loisir de réfléchir longtemps, il ouvrit les yeux et la regarda. Il avait des sens incroyable, peut être dû au métier qu’il exerçait. Il lui lança un regard noir.
Taalí : coucou is !
Isaac : où étais tu ?
Taalí : sortie me promener, t’es arrivé il y combien de temps ?
Isaac : une demi heure je pense.. dis moi, ton portable c’est juste pour la bonne forme ?
Taalí : je ne vois pas ce que tu veux dire par là
Isaac : j’ai tenté de t’appeler six fois aujourd’hui mais c’est toujours pareil, tu ne voulais pas décrocher
Taalí : tu as faim ?
Isaac : ne détourne pas la conversation.
Taalí : oh là quel rabat joie
Isaac : c’est pas possible d’être aussi têtu, c’est de famille !
Elle se mit à rire, elle se dépêcha se monter dans sa chambre avant que l’autre ne remette le sujet sur le tapis, elle prit une douche et descendit. Elle sentit une odeur délicieuse dans la cuisine, Isaac avait fait à manger. Elle mit la table. Après avoir dîner ils s’installèrent devant la télévision.
Taalí : dit comment tu as fait pour entrer ?
Isaac : j’ai les doubles des clés laissées par Noah
Taalí : tu restes combien de temps ?
Isaac : moins d’un mois.
Taalí : tes réponses sont trop superficielles, t’es un robot ou quoi ?
Isaac : je regarde le film, si tu veux papoter t’avais qu’à répondre à mes appels
Taalí : sal rancunier
Isaac : je vais faire comme ci je n’ai rien entendu
Taalí : si c’est comme ça je vais me coucher
Isaac : Tal !
Taalí : quoi encore ?
Isaac : tout va bien ?!
Une simple question, Taalí compris son sens cacher. Isaac s’inquiétait. Quoi de plus naturel elle avait guéri du jour au lendemain. Elle lui fit son plus beau sourire, il fallait le convaincre. Le regard d’ Isaac semblait chercher une réponse en elle.
Taalí : oui tout va bien.tu t’inquiète trop.
Isaac : demain j’irais voir Samuel, tu as quoi se prévue ?
Taalí : je comptais Aller voir mes parents. Tu restera longtemps avec Sam ?
Isaac : non deux heures maxi, on dînera ensemble alors.
Taalí : je veux manger italien demain
Isaac : ouaih c’est ça. On verra ce qui se présentera.
Leur discussion dura quelques heures encore, jusqu’à ce que Taalí s’effondre sur le canapé. Visiblement, elle était fatiguée. Isaac là porta jusqu’à sa chambre.
Manuel reçu un message de Karen, elle avait réussit à terminer son travail en deux semaines et elle rentrerait, dans trois jours. Normalement, ce message devait lui faire plaisir mais il n’eut aucune réaction. Lui qui essayait de mettre de l’ordre dans ses pensées avant le retour de sa fiancée, se retrouvait dos au mur. Il appela Naveck pour lui avertir du retour imminent de sa cousine. Puis, au moment où il raccrochait, il reçu un autre message, cette fois ci venant de leur groupe “ les anciens”, c’était Aaron. “ on se fait un resto ce week-end ?”, en bon insociable, manuel observa la conversation jusqu’au bout, puis lorsque la décision tomba pour le “ dimanche soir, 20h au resto habituel ” il envoya sa réponse, un simple “ok” suffisait. Lui qui ne voulait rien faire le week-end, le voilà contraint à aller à ce rendez-vous. S’il n’y allait pas, Naveck viendrait le chercher. Aaron venait de rentrer spécialement pour son mariage, refuser d’aller à cette soirée serait comme un einsulte pour lui, en grand entrepreneur, il n’avait pas l’habitude de réunir les autres pour rien. Manuel pria juste pour que Karen repousse son voyage.
Taalí rentrait chez elle après avoir vu ses parents, Isaac lui avait envoyé un message, il était encore avec Samuel. Elle ne se pressa pas pour rentrer chez elle. Décidant de flâner un peu, elle aperçu une boutique de chaussures d’hommes et décida d’y de après s’être souvenu que l’anniversaire d’isacc approchait. Elle y resta une demie heure puis fit son choix. En sortant elle aperçu une femme qui s’approchait d’elle et là regardait, puis cette dernière eut un visage surpris, elle se décida de traverser la route puis se précipita sur Taalí, celle-ci toujours surprise ne savait pas quoi faire. La femme se mit à parler et comprenant que Taalí ne la reconnaissait pas elle se présenta. C’était une ancienne amie, cara.
Taalí : cara ?!
Cara : oui, on était dans la même classe au collège.
Taalí : hum….cara ça me dit vachement quelque chose
Cara :on me surnommait miss “lose”
Taalí sursauta, son amie. Cette fille qui était végétarienne, avait reçu ce surnom d’un garçon plus âgé qu’elle parce qu’elle perdait à tous les jeux.
Taalí : je me souviens maintenant ! Ça fait drôlement longtemps. Comment tu m’a reconnu ?
Cara : tu as un visage qui ne s’ oublie pas. Un grain de beauté sous l’œil droit et un sous l’œil gauche, suivi d’un autre au coin des lèvres. J’avais des doutes qu’il s’agissait de toi mais ta façon de pencher la tête quand tu n’arrives pas à choisir quelque chose me l’a confirmer.
Taalí : ah bon j’ai pas autant changer alors, tandis que toi t’es devenu une vraie beauté.
Cara : qu’es ce que tu racontes. Où t’étais passé ? Je suis revenue ici il y a sept ans et la première des choses que j’ai faite c’était d'aller à ta recherche mais t’étais introuvable.
Taalí : je ne... j'avais quitté la ville.
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