Chapitre 5 : Les Ombres du Doute 🏙️💭
Florence
La cloche de la porte de la pharmacie centrale tinte doucement lorsque Giada entre. L’air sent le désinfectant et la lavande. Elle avance vers le comptoir, les talons claquant sur le carrelage clair.
> Pharmacien (avec un sourire chaleureux) : « Bonsoir, signorina. Que puis-je faire pour vous ? »
Giada (tendant l’ordonnance) : « C’est pour mon père, Riccardo Silvestri. Le Dr Leone est passé cet après-midi. »
Le pharmacien ajuste ses lunettes, lit attentivement le papier, puis hoche la tête.
> Pharmacien : « Oui… rien d’inquiétant. Juste un fortifiant, un sirop pour la toux et quelques comprimés pour l’inflammation. »
Giada (souffle, soulagée) : « Donc… ce n’est pas grave ? »
Pharmacien (souriant) : « Non, mademoiselle. Tant qu’il se repose et qu’il suit le traitement, il ira mieux. »
Il prépare les boîtes, les met dans un petit sac blanc et les lui tend.
> Pharmacien : « Et voici. Qu’il évite le stress. La santé passe avant tout. »
Giada (payant) : « Grazie… »
Elle sort de la pharmacie et la brise du soir caresse son visage. Les rues de Florence sont vivantes : scooters, conversations italiennes qui s’entrecroisent, odeurs de pizza et de cuir.
Elle marche vers sa Lamborghini bleue, le sac de médicaments à la main. En montant à bord, elle reste immobile quelques secondes, les doigts crispés sur le volant. Son reflet apparaît dans le rétroviseur : des yeux brillants mais troublés.
> Giada (à voix basse) : « Et si… je me trompais ? »
Elle démarre et s’engage sur la route bordée de cyprès. Les pensées affluent.
> Giada (pensant) : Peut-être que Francesca est vraiment gentille… Peut-être qu’elle aime vraiment Papa…
Peut-être que c’est moi qui suis trop méfiante, trop jalouse…
Les lumières des lampadaires dansent sur le capot de la voiture. Elle soupire, tapotant le volant du bout des doigts.
> Giada (parle toute seule) : « Papa travaille beaucoup… peut-être que c’est juste ça. Le stress, les affaires, les nuits sans dormir. Francesca a peut-être raison depuis le début… »
Pour la première fois depuis la fête, le doute s’infiltre. Elle repense au sourire calme de Francesca, à sa voix douce, à sa présence constante auprès de son père.
> Giada (murmure) : « Et si… je perdais la tête ? »
Elle secoue la tête, mais son regard s’embue un instant. Entre la peur de perdre son père, la jalousie de voir Francesca prendre sa place, et l’absence de preuve, elle ne sait plus quoi penser.
La villa apparaît enfin au bout de l’allée. Giada gare la Lamborghini et reste quelques secondes, moteur éteint, dans le silence de la nuit qui tombe. Une seule question hante son esprit :
> Et si Francesca n’était pas l’ennemie… mais moi, la paranoïaque ?
À suivre...
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