Tragédie

Sam, que tous surnommaient "le Cruel", n'avait rien d'un héros. Il n'avait ni code moral, ni sens de la justice. La souffrance des autres ne lui faisait ni chaud ni froid. Ce qui l'importait, c'était le chaos, la violence, l'adrénaline de la baston.

Il errait dans les rues sombres d'une ville anonyme, cherchant la prochaine occasion de se battre. Son visage, marqué par des cicatrices et illuminé par un regard dément, inspirait la terreur à ceux qui croisaient son chemin.

Sam était un prédateur, un loup solitaire, qui ne vivait que pour le plaisir de la destruction. Il ne se battait pas pour une cause, ni pour se venger de quoi que ce soit. Il se battait parce qu'il aimait ça. Il aimait sentir le sang couler, entendre les os craquer, voir la peur dans les yeux de ses victimes.

Suite :

La rue 237 était plongée dans l'obscurité, éclairée seulement par les néons blafards d'une épicerie ouverte toute la nuit. C'est là que Sam avait attiré sa proie : monsieur marcus , son professeur de maths.

Monsieur marcus était un homme petit et frêle, avec des lunettes et une calvitie naissante. Il n'avait jamais fait de mal à une mouche. Mais pour Sam, il était le symbole de toutes les frustrations, de toutes les injustices. Chaque zéro qu'il collait sur sa note était une gifle, une humiliation.

Le combat fut inégal dès le départ. Monsieur marcus tenta de se défendre avec maladresse, mais ses coups étaient lents et prévisibles. Sam, lui, se déchaînait avec une sauvagerie inouïe. Ses poings, ses pieds, ses coudes s'abattaient sur son professeur avec une précision chirurgicale.

Monsieur marcus était à bout de forces, le visage tuméfié, le corps couvert d'ecchymoses. Mais Sam, lui, n'était même pas échauffé. Il souriait, savourant la peur et la souffrance de sa victime.

Finalement, il mit fin au combat d'une manière aussi brutale qu'inattendue. D'un mouvement rapide et précis, il sortit un couteau de sa poche et coupa net les deux bras de son professeur. Monsieur marcus hurla de douleur, s'effondrant sur le trottoir dans une mare de sang.

Sam, lui, se contenta de le regarder agoniser, le sourire aux lèvres. Puis, il s'éloigna tranquillement, laissant derrière lui un spectacle d'horreur.

Suite (avec Miss Gojo) :

À peine avait-il quitté la rue 237 que les sirènes de police retentirent. Sam, avec une arrogance tranquille, savait qu'il était piégé. Mais la fuite n'était pas son style. Au lieu de cela, il se retourna, un sourire sadique illuminant son visage. D'un geste rapide, il lança une poignée de petites piqûres empoisonnées, visant des points précis sur les policiers qui s'approchaient. Plusieurs s'écroulèrent, paralysés ou agonisant.

Dès lors, Sam le Cruel devint l'ennemi public numéro un. Sa photo fit la une de tous les journaux, sa tête mise à prix. La population entière, horrifiée par ses actes, le traquait sans relâche.

Mais parmi les forces de l'ordre, deux noms se démarquaient : Kashimo et Miss Gojo, un duo de jeunes policiers surnommés "Les Invincibles". Leur réputation était impeccable. Aucun criminel ne leur avait jamais échappé. Miss Gojo, avec ses lunettes de soleil signature et une aura de confiance inébranlable, était une véritable énigme.

Lors d'une conférence de presse, devant la Cour Suprême, Kashimo, le regard déterminé, déclara : "Nous jurons, sur notre honneur, que nous ramènerons Sam le Cruel vivant. La justice sera faite." Miss Gojo, à ses côtés, sourit énigmatiquement, laissant planer le doute sur ses véritables intentions.

Le passé de Sam, était une sombre litanie de douleur et de rejet. La population, qui avait contribué à faire de lui un monstre, était maintenant la même qui le traquait sans pitié.

A suivre

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