The Gothic Girl
La voiture roulait dans une rue déserte, et le taxi man était en d'écouter du Shakira. Je venais d'arriver au Mexique dans la région de Chiapas. Je traînais mes bagages à la main perdus entre les montagnes car le taxi man m'a déposé sur la route presque déserte au milieu de nul part en disant " Je ne pouvais pas roulé ici " et après ça il avait demandé un pourboire mais quel culot et il est parti comme un fou dès j'ai posé ma dernière valise, j'avais quatre valises et deux sacs. Oui je sais c'est beaucoup et trop difficile à porter.
Une Vraie femme ramènerais toujours ses affaires. Je rigolais, une jeune fille comme moi avec des cheveux longs avec une teinte de cheveux noir en plus être une gothique, à l'extrême avec la croix et le maquillage blanc, bien pâle en plus, on m'avait pris pour une sorcière. Et le pire dans tous ça c'était que je venais de fuguer de chez moi en me déguisant en une gothique.
Je venais de me taper 10 h d'avion, c'est drôle ça.
Je marchais dans une forêt dense et de chênes de Chiapas, et là j'arrivais sur une route et je longeais le chemin encore plus loin des cimes au petit matin, se dresse un immense campus privé : Instituto Monteclaro.
J'arrivais devant un grand portail doré. Et juste à côté il y avait une petite porte de couleur noire avec des morceaux de ferraille un peu. Et je poussais la porte.
C'était magnifique, les arbres étaient alignés de chaque côté ce qui laisse en grand espace entre pour laisser passer les voitures, il y avait une fontaine utilisée comme un rond-point avec une statue d'un bébé ailé. Puis il y avait une vue magnifique des jardins de l'école ainsi que les nombres de fleurs de couleur différente était beau à voir.
J'entrais dans le bâtiment qui ressemble plus à un manoir qu'à une école. Je me dirigeais vers l'administration sous le regard de quelques élèves qui me méprisaient en particulier mon style vestimentaire.
Puis j'allais toquer à la porte mais quelqu'un en ressort et me bousculait.
— Tu ne sais pas regarder où tu vas, dit le garçon qui venait de me bousculer en me détaillant de la tête aux pieds.
— Une gothique ? J'aurais tous vu. Continua à le garçon avant de reprendre son chemin avec les points serrés.
— Excuse le, tu dois être Eira, je suppose, parla une jeune femme en tailleur.
Comme je ne répondais pas. Elle demanda de rentrer dans la pièce ainsi que mes valises.
Elle se tenait là, élégante dans un tailleur crème parfaitement ajusté, comme sortie d’un magazine. Son sourire était trop lisse, trop figé, comme s’il avait été peint à la main. Ses talons résonnaient sur le carrelage froid avec une précision presque menaçante, comme si chaque pas proclamait son autorité.
Je ne disais rien. Je la regardais simplement, les mains crispées sur la poignée de mes valises.
— Entre, voyons. N’aie pas peur. Et amène tes affaires, ajoutait-elle d’un ton sucré, en désignant la porte ouverte derrière elle.
Je franchissais le seuil, traînant mes valises usées à l’intérieur d’une pièce au décor glacé : murs pâles, bureau massif, étagères parfaitement ordonnées, comme si le moindre désordre y était une offense. L’air y semblait plus froid, comme filtré par quelque chose de rigide et impersonnel.
— Assieds-toi,ordonnait-elle sans même me regarder.
Je m’asseyais lentement, en silence, pendant qu’elle pianotait sur son clavier d’un air distrait, presque désinvolte.
— Tu étais Beck Eira, c’est ça. Elle consultait son écran d’un air parfaitement détaché. Voici ton uniforme, et ton emploi du temps, disait-elle en me tendant une boîte blanche et une feuille plastifiée.
Je la prenais sans un mot. Elle continuait, toujours ce sourire impeccable aux lèvres :
— Tu venais d’un petit établissement public, n’est-ce pas ? Oh, ne t’en fais pas, chacun méritait sa chance, après tout. C’était une belle initiative de notre direction de t’accueillir ici.
Pourquoi c'est chiant de l'écouter?
Elle me regardait alors de haut en bas. Ses yeux glissaient lentement sur mes vêtements sombres, mes bagues, mes lacets défaits.
— Et puis, tu avais ton propre style, n’est-ce pas ? Très..... original. Vraiment. Même si, ici, nous préférions l’uniformité. Enfin, tu comprendrais vite.
Elle faisait glisser un ongle manucuré sur le coin de la boîte contenant l’uniforme.
— Tu allais sans doute te sentir un peu dépaysée au début. C’est normal. Tu ne venais pas du même monde.
Chaque mot dégoulinait de fausse bienveillance. Elle parlait avec un ton mielleux, presque affectueux, mais je sentais que chaque phrase était soigneusement aiguisée. Elle ne disait rien de cruel, mais tout sonnait comme une insulte voilée.
— Une bourse complète, tout de même. Ce n’est pas rien. Mais je supposais que ton dossier avait su toucher le comité, ajouta-t-elle.
Si seulement elle savait que j'avais falsifié mon dossier.
Elle croisait les jambes, reprenant une posture plus détendue, comme si elle venait de donner un spectacle et s’en félicitait intérieurement.
Elle riait doucement, un rire vide, presque mécanique.
— Enfin, tu avais de la chance d’être là. Certains élèves rêvaient toute leur vie d’entrer ici. Et toi, tu y étais déjà, grâce à... un petit coup de pouce du destin, commenta-t-elle avec un ton presque arrogant.
Un peu comme toi.
Elle regardait sa montre, visiblement satisfaite de ses sous-entendus.
— Tu logerais au bâtiment Est, chambre 18. Tu as de la chance. Tu vas avoir une chambre juste pour toi car les autres sont tous remplis et que c'était la dernière et tu seras toute seule, m'informa t-elle comme si c'était une corvée pour elle.
Tant mieux pour la chambre, je n'aimais pas les gens en particulier les hypocrites.
Je me levais lentement.
— Merci, je lui répondais doucement.
— Oh, Eira ? J'ai envoyé un message à un surveillant. Il va t'amener en bâtiment Est, disait-elle avec un sourire bien hypocrite.
Je crois que c'est la seule chose sympa depuis qu'elle a commencé à parler.
Je sortais, les valises avec les mains serrées.
Le lendemain matin à 7h 45
Je suis déjà réveillée car je suis perdu mon premier cours. Heureusement je me suis réveillé plus tôt car sinon j'allais vraiment être en retard et aussi pour les petits déjeuners.
J'arrivais dans un amphithéâtre gigantesque une fois que je suis arrivé dans la salle 111 je me suis déplacé pour prendre un siège libre.
Je m'étais assise vers la fin de l'amphithéâtre presque tout en haut. Puis la salle commence à se remplir petit à petit après quelques minutes une fille asseyait à côté de moi. Et j'ai toujours mon regard posé sur mon carnet.
-— Bonjour, je m'appelle Assane Aïssata, je suis Nigérienne et polonaise. Et toi, tu es qui ? Me demandait Aïssata.
Je levais les yeux pour la regarder. C'était une jeune fille de mon âge à peu près avec la peau noire des lunettes un peu ovale et elle avait fait une queue de cheval et elle avait mis son uniforme, une chemise blanche avec une jupe plissée noir et bleu avec des carreaux verts et une veste en bleu foncé comme la mienne.
Elle est trop belle.
— Je m'appelle Beck Eira. Enchanté, je lui répondais avec un sourire à aux lèvres.
— Enchanté, dit elle en souriant.
Un professeur charismatique, la cinquantaine, vêtu sobrement, entre sur l’estrade. Il posa un vieux carnet relié de cuir sur le pupitre. Il parla avec calme, intensité et un brin de mystère dans la voix.
— Bonjour à tous. Mesdames, Messieurs… bienvenue dans ce cours un peu particulier. Aujourd’hui, nous ne parlerons pas simplement d’Histoire. Commença le professeur.
— Je suis Élias Dorian. Je n’ai pas l’habitude de commencer mes cours par des dates. L’Histoire, voyez-vous, ce n’est pas un empilement de chiffres. C’est une mémoire. Une mémoire que l’on a parfois altérée, d'autres fois effacée. Mon rôle, aujourd’hui, n’est pas de vous enseigner ce qu’on vous a déjà dit. Continua Le prof.
Il marqua une pause.
— Ce que vous allez entendre ne figurera pas dans vos manuels. Imaginez une civilisation vieille de 30 000 ans. Avancée, organisée, détentrice de savoirs sur l’astronomie, la vibration du son, la pierre… Imaginez que cette civilisation n’ait pas totalement disparu, mais ait simplement changé de forme. Dissimulée, cryptée dans les mythes. Croyez-vous que Platon ait inventé de toutes pièces l’Atlantide ? Ou qu’il ait été le relais d’une mémoire bien plus ancienne, transmise par des prêtres égyptiens ?
Il regardait chaque coin de l’amphi.
— Pourquoi croyez-vous que les États modernes se battent pour certains territoires désertiques ? Pourquoi le Mali ? Pourquoi l’Antarctique ? Pourquoi, croyez-vous, que des puissances comme la Chine investissent des milliards dans les routes de la soie modernes ? Parce qu’elles ne jouent pas le même jeu que nous. Elles savent que la mémoire est une arme stratégique. Vous croyez que c’est pour des ressources ? Oui, en surface. Mais en vérité, c’est pour la mémoire. Pour l’accès à des savoirs plus anciens que les nations elles-mêmes.
Il a alors cité quelques noms.
— Zacharie. Imhotep. Pakal. Et même des figures plus troubles comme Akhenaton… ou Enki, dans les textes sumériens. Il ne s’agit pas de croyances, mais de codes. Des hommes, des mythes, des symboles. Liés à des périodes où l’humanité possédait un savoir qui, aujourd’hui encore, défie la logique scientifique moderne.
— Mais… si c’est vrai, pourquoi on ne nous l’enseigne pas ? Demande un élève devant moi.
Il l’a regardée avec bienveillance.
— Parce que la vérité est une question de pouvoir. Et que les puissances mondiales, de Washington à Pékin, le savent. L’Histoire que l’on vous transmet est un récit. Mais celui que l’on cache est une arme.
Je tournais la tête vers ma camarade, elle était très attentive, subjuguée. Son carnet était ouvert, mais elle n’écrivais rien.
Je pris son carnet et mon stylo dans ma trousse, et je commençais à copier de faire un résumé simple et complexe du discours du professeur.
Parce que ce cours est ennuyeux et que je l'ai déjà fait il y a trois ans. Je le connais par cœur car on m'a forcé de le rabâcher chaque année s.
Je regardais mon emploi du temps et remarquais qu'on avait deux heures d'histoire des civilisations avancées et de géopolitique.
Puis après avoir terminé d'écrire dans le carnet de Aïssata qui était absorbé par le discours du prof. Je décida de dormir jusqu'à la fin du cours.
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