Assassin Célibataire torse nu et révélation gênantes

Après la croisière et le duel le plus sexy de ma vie, je l’ai embarqué dans mon appartement. Ou plutôt… dans l’un de mes appartements planqués.

Penthouse de luxe, vue imprenable sur la ville, mobilier design, sécurité renforcée. Le genre de cachette que seul un assassin un peu snob peut s’offrir.

Il entre, silencieux comme toujours, observant tout, analysant déjà les angles de fuite. Charmant.

luna

Fais comme chez toi.

Je lui balance ça en retirant mes chaussures, un brin essoufflée par la soirée.

Il ne dit rien, mais ses yeux s’attardent sur chaque détail. J’ajoute, en m'étirant :

luna

En fait… fais plus que chez toi. C’est ton nouveau chez toi.

Il se tourne vers moi, surpris.

Ezra

Tu me caches ici ?

luna

J’te protège. C’est pas pareil.

Il incline doucement la tête. Il comprend que je plaisante à moitié. Je suis comme ça : je parle en rires pour ne pas dire que je m’attache.

Mais là… je m’attache.

luna

Je dois passer un coup de fil. Va dans la chambre. Douche si tu veux. Y’a des fringues neuves dans le placard.

Il hoche la tête et disparaît dans le couloir.

Je reste dans le salon, téléphone contre l’oreille, à parler à mon hacker préféré, qui râle parce que je lui demande encore un miracle informatique.

Il accepte, évidemment. Il est fou de moi. Et moi ? Je suis folle de l’autre.

Dix minutes plus tard, je raccroche et je vais dans la chambre.

Et là… je meurs.

Ezra est là, torse nu, debout, il séchée ses cheveux avec une serviette la vapeur s’échappant de la salle de bain.

Des gouttes d’eau glissent sur sa peau, ses muscles sont… je vais pas mentir. C’est illégal d’être aussi sexy.

Je fais genre je suis blasée.

luna

T’as trouvé le peignoir ou tu veux que je t’aide ?

Il me regarde, impassible.

Je m’approche du lit, commence à enlever ma robe, faussement sérieuse, concentrée sur mes mouvements.

Je sens son regard. Chaque seconde, chaque geste. Il me scanne comme un algorithme.

Et soudain, il lâche :

Ezra

Tu veux prendre ta douche avec moi ?

Je me fige.

Pardon. PARDON ?

Je me retourne, les bras à moitié croisés sur ma poitrine.

luna

Quoi ? Pourquoi tu me demandes ça ?

Il hausse une épaule. Toujours aussi calme.

Ezra

C’est ce que font les couples, non ?

Et là… mon cerveau explose.

luna

Attends… tu veux dire que… t’as jamais… tu sais… été en couple ?

Il me fixe.

Ezra

Jamais. Jamais eu besoin. Jamais eu le temps. Et... je sais pas comment ça marche.

Je suis bouche bée.

Moi qui rêvais d’un gars mystérieux et ténébreux... je suis tombée sur un bébé tueur sentimental en zéro apprentissage émotionnel.

Il me regarde. Sérieux. Presque vulnérable.

Ezra

J’ai appris à tuer à huit ans. À mentir, à me battre, à survivre. Mais… aimer quelqu’un ? Être avec quelqu’un ? Non. On m’a jamais appris

Je respire un coup.

Mon cœur me dit de le serrer dans mes bras. Mon cerveau me hurle de ne surtout pas craquer.

Mais il est là, torse nu, avec ce regard de type dangereux qui vient de me dire qu’il ne sait pas aimer, mais qu’il veut apprendre.

Et moi ?

Je suis là, presque nue, en train de tomber pour lui.

luna

D’accord.

Je souffle doucement.

luna

Alors t’as de la chance. Je suis une très bonne professeure.

Il me fixe. Et cette fois, un vrai sourire — timide, presque invisible — traverse son visage.

Ezra

Tu vas m’apprendre à aimer ?

luna

Oui. Mais attention. Le premier cours, c’est : on ne me propose pas de douche partagée sans rendez-vous galant au préalable.

Il rit. Et c’est la première fois qu’il rit pour de vrai. Et moi ? Je fonds. Je suis foutue.

Fin du chapitre