CHAPITRE

La lumière du soleil traversait les rideaux de la chambre qui frappait aux yeux du couple allongé sur le lit de l'hôtel. Ils étaient l'un contre l'autre. La jeune femme se lève du lit en se couvrant avec un des draps du lit.

- Eliam mon amour, tu te souviens de comment étais la nuit dernière ?

Eliam s'assit pour bien reprendre ses esprits. Il était couvert par l'un des draps du lit.

- Liora qu'est-ce que tu fais ici ?

- Je suis venu te voir hier soir et tu étais dans un état pitoyable. Et comme tu avais besoin de quelqu'un à tes côtés, je suis restée pour te faire ressentir du bien. Tu ne vas pas te fâcher pour si peu mon amour.

- Qui t'a vu venir ici ?

- Arrête avec ça. J'allais oublier. Malik et sa femme sont venus hier soir et il était très furieux. Pourquoi tu as manqué le rendez-vous ?

 Tu sais pourtant qu'il déteste quand lui manque de respect.

- Je vais parler avec lui.

- Tu as tout intérêt. C'est dommage, je dois déjà retourner au travail.

-Ne reviens plus ici.

" Je n'arrive plus à me concentrer depuis que je l'ai revenu. Soraya, tu as grandi et est devenu une femme remarquable. " Se dit Eliam.

À la sortie de l'hôtel, une femme se tenait debout en colère et lorsqu'elle le remarque, elle sourit immédiatement. Et couru pour le prendre dans ses bras.

- Tu m'as manqué Eliam.

- Bonjour Celia. Tu es venu tôt ce matin. Il y a quelque chose que je devrais savoir ?

- Pas du tout. Est-ce que j'ai besoin d'une raison pour venir, voire mon fiancé ? En passant, j'ai vu une femme étrange sortir de l'hôtel. Une rousse... Tu m'écoutes au moins ?

Il était plutôt concentré à regarder de l'autre côté de la route, Soraya et son amie qui marchaient de bonne heure dans la rue. Sans oublier Adrien qui les suivaient de loin.

- Tu te regardes quoi comme ça ? Eliam ?

- Attends Celia... Ça ne va pas du tout. Écoute rentre dans l'hôtel et pars dans ma suite, jusqu'à ce que je te fasse signe.

- D'accord !

................

- Mesdemoiselles marchez, le plus lentement possible. Ils ne doivent pas remarqué notre inquiétude.

- Naya, au prochain Carrefour, tu rentres dans la boutique, tu m'entends ?

- Oui !

Soudainement, une personne attrape Soraya par la taille, ce qui la fit sursauter de peur. Et lorsqu'elle réalise enfin qui s'est, elle ce calme.

- C'est quoi votre problème ? Eliam ?

- Clame-toi Soraya. Adrien, c'est bien ça ton prénom ?

- Oui !

- Tu as fait du bon travail. À présent, ramène Naya chez elle et moi, je vais m'occuper de Soraya.

- Je ne reçois pas d'ordres de vous. Et c'est elle que je suis censé protéger... Et puis Merde !! S'il lui arrive quoique ce soit, c'en est fini de vous.

Une voiture au loin suis progressivement les jeunes gens. Eliam le remarque et part avec Soraya

- Tu ne vas pas t'asseoir ?

- Je ne peux juste pas me détendre, Naya ne m'a pas encore appelé alors que ça fait plus de vingt minutes déjà.

Alors qu'elle regarde par la fenêtre, Eliam se rapproche d'elle et lui dit " Je suis prêt pour le tatouage" en souriant.

- Bien sûr, et moi je vais...

Elle ne pû même pas finir sa phrase qu'Eliam se blottit contre elle et commence à la caresser la taille. Sa respiration devenait plus érotique. Cependant, elle se montre résistante.

Le téléphone sonne et Eliam décroche. C'était Celia qui lui demandait où est-ce qu'il se trouve car, ça faisait un bon moment, qu'elle était dans la suite.

- Où est-ce que tu vas ?

- Je rentre chez moi.

- Pas toute seule, je vais te raccompagner.

- Vous êtes occupé à parler au téléphone.

Dans l'après midi, ils étaient arrivés chez Claude et ont été accueillis par Louisa.

 - Tu rentres plus tôt que prévue chérie. Bonsoir Eliam, ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Entrez !!

- Ma tante ! Les parents de Naya ont appelé ?

- Oui ! Elle est rentrée plus tôt, elle aussi. Il sait passé

- Bon ! Je vais rentrer

- Déjà ? Tu ne t'es même pas reposé ?

- Une personne m'attend et si je n' y vais pas, elle va encore faire toute une scène.

Soraya se demandait de qui il pourrait bien s'agir, " Est-ce sa copine, une amante ou sa sœur peut-être ?"

- Je suis sûr que ta fiancée doit être très fière de toi Eliam. C'est d'elle dont tu parles non ?

- Oui !

S'il y a bien une chose qui n'est pas achetable, c'est l'amour.

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