Mon Mari Mafieux Saison 2

Voici un extrait en dialogue où le Capitaine Adrien Lefebvre interroge Philippe Dupont, le père d'Alice, qui semble impliqué dans l'affaire : --- Capitaine Adrien Lefebvre : (s'asseyant face à Philippe Dupont, son regard perçant) "Monsieur Dupont, merci d'être venu. Je sais que c’est un moment difficile pour vous, mais il y a encore des zones d’ombre que nous devons éclaircir." Philippe Dupont : (tendu, croisant les bras) "Je comprends, Capitaine. Mais je ne vois pas comment je peux vous aider davantage. J’ai déjà tout dit." Lefebvre : (ouvrant un dossier devant lui) "Je suis sûr que vous avez été coopératif, mais certaines informations sont apparues qui méritent qu’on les explore plus en détail. Parlons de votre ancien employé, Antoine Leroux." Dupont : (raide) "Antoine Leroux ? C’est un homme instable. Je l’ai licencié pour son comportement inapproprié. Il était… obsédé par des théories du complot ridicules." Lefebvre : (calme) "Pourriez-vous préciser ce que vous entendez par 'inapproprié' ?" Dupont : (serrant la mâchoire) "Il a commencé à harceler mes collaborateurs, à fouiner dans mes affaires. Il prétendait que j’étais impliqué dans des activités criminelles, sans aucune preuve. J’ai dû m’en débarrasser pour la sécurité de mon entreprise et de ma famille." Lefebvre : (hochant la tête) "Vous avez fait ce que vous deviez faire, bien sûr. Mais, Monsieur Dupont, si je comprends bien, Leroux avait un accès étendu à vos affaires avant son licenciement. Il aurait pu découvrir quelque chose de… compromettant, peut-être ?" Dupont : (visiblement mal à l’aise) "Qu'est-ce que vous insinuez, Capitaine ?" Lefebvre : (le fixant avec insistance) "Je n'insinue rien, Monsieur Dupont. Mais il est rare qu'un employé devienne obsédé de la sorte sans raison. Peut-être avait-il découvert quelque chose qui l'a effrayé ?" Dupont : (soupirant) "Leroux était un fou, un paranoïaque. Rien de ce qu’il a dit n’avait de sens. Il… il voyait des complots partout." Lefebvre : (calme mais insistant) "Alors, parlons d’autre chose. Nous avons appris qu'Alice recevait des messages le jour de sa disparition. Vous en étiez au courant ?" Dupont : (visage fermé) "Non, je ne savais rien de ces messages. Alice ne me parlait pas de tout ce qu'elle faisait." Lefebvre : (penchant la tête) "C’est étrange. Elle n’aurait pas été inquiète par quelque chose qui aurait pu vous impliquer ?" Dupont : (visiblement agacé) "Je ne sais pas de quoi vous parlez ! Alice était une fille normale, elle n’avait aucune raison de s'inquiéter de mes affaires !" Lefebvre : (calme mais ferme) "Monsieur Dupont, votre réaction me donne l’impression que vous savez plus que ce que vous voulez bien admettre. Si votre fille a été en contact avec quelqu’un qui vous connaissait ou avait un lien avec vos activités, il est essentiel que vous nous disiez tout." Dupont : (légèrement paniqué) "Vous me traitez comme un suspect, Capitaine ? Vous croyez que je suis derrière… que j'ai quelque chose à voir avec la mort de ma propre fille ?!" Lefebvre : (détaché) "Personne n’a dit ça. Mais ce que je crois, c’est que vous cachez quelque chose. Et chaque minute que vous gardez ce secret nous éloigne de la vérité. Pensez à Alice, Monsieur Dupont. Que dirait-elle de votre silence ?" Dupont : (visiblement en conflit intérieur, passant une main tremblante sur son visage) "Je… Je voulais la protéger. Vous ne comprenez pas… Leroux avait découvert… quelque chose sur moi. Des affaires passées… des erreurs que j’ai commises, mais jamais je n’aurais pensé que ça toucherait Alice." Lefebvre : (prenant un ton plus doux) "Quelles erreurs, Monsieur Dupont ? Vous devez nous en parler. C’est le seul moyen pour nous d’avancer." Dupont : (battant en retraite, la voix brisée) "J’étais impliqué dans des deals illégaux, il y a des années. Rien de très grave, mais… Leroux l’a découvert et il m’a menacé de tout révéler. J’ai… j’ai tout fait pour enterrer ça, mais il a dû approcher Alice pour m’atteindre. Je… je ne pensais pas que ça irait si loin." Lefebvre : (avec une gravité calme) "Il n’est pas trop tard pour faire ce qui est juste. Dites-nous tout, Monsieur Dupont. Qui d’autre était impliqué ? Qui aurait pu vouloir se venger à travers votre fille ?" Dupont : (baissant la tête, vaincu) "Je… je vais tout vous dire. J'ai gardé des noms, des documents... C'était pour me protéger, au cas où… Mais maintenant, je sais que j’aurais dû parler plus tôt. Pour Alice…" --- (Philippe Dupont commence à révéler des détails cruciaux sur son passé, ouvrant une nouvelle piste pour l’enquête. Lefebvre prend note de chaque mot, sachant que la vérité commence enfin à émerger.)