1: Jalousie

Je marchais lentement vers mon lycée avec une susceptibilité de tuer a cause d’une pichenette et regardais droit devant moi. Un cri me sortit de ma torpeur et je vis mon meilleur ami, Minho, courir vers moi.

Stupide animal, pensais-je.

Il me prit dans ses bras avec une douceur telle celle d’un orang-outan et me serra contre lui. Son odeur pénètra dans mes narines et j’adorais ça. Je me toujours étrangement sentis bien lorsque j’étais en contact avec Minho, ce qui a créé des questions par rapport à mon orientation sexuelle. Après des semaines de réflexion j’en suis finalement arrivé à la conclusion que j’étais homosexuel. Lorsque je l’ai annoncé à mes parents, cela n’a pas la joie immédiate. Du côté de ma mère elle m’a encouragé à me trouver mais mon père n’a pas eu la même réaction. Il m’a d’abord rejeté puis est resté dans le déni pendant plusieurs mois. J’ai beaucoup souffert de son refus mais il a finalement accepté et nous sommes redevenus proches meme si ce ne sera plus jamais comme avant.

-Ça va jisungie ? Tu m’a l’air pâle…,me demanda-t-il.

Minho a toujours eu un don pour savoir quand je n’allais pas bien ou que j’étais chafouin. C’est aussi une chose qui m’a fait craqué sur lui.

Il est vraiment chou.

-Merci minho mais ça va. Ne t’inquiète pas.

Je luis mentis car je savais pertinemment qu’il n’allait pas lâcher l’affaire sinon. Et puis je ne pouvais pas vraiment lui expliquer la cause de mon mal-être de fond en combles puisque si je lui révélais mon homosexualité, cela créerait un malaise entre nous. Je refuse cette fatalité.

Minho hocha doucement la tête et pris la mienne dans ses mains pour me rapprocher de lui. Sur ces gestes, mon cœur s’emballa et je n’entendis presque plus ce qu’il me chuchotais à l’oreille:

-Tu sais que tu peux tout me dire mon chou,plaisanta-il en détaillant ma réaction.

Je ris face à ses gamineries et m’éloigna un peu de lui car il était vraiment trop proche. Pour lui, ce n’était que des farces, des chamailleries. Mais pour moi c’était plus que ca.

Nous marchions alors jusqu’à la cours pour retrouver notre groupe d’amis : Chan, Jeongin, Hyunjin, Félix, Changbin et seungmin.Ils ont toujours présents pour moi.

Felix se jetta sur moi, me sauta dessus et enroula ses jambes autour de mes hanches pour se fixer sur moi. Nous éclatons tous de rire et je me tournai automatiquement vers Minho. Il nous observait moi et Félix avec une expression indéchiffrable. C’etait un mélange de colère, de tristesse et de jalousie. HEIN ??? De jalousie ??? Pardon??

C’est pas possible. Rendors toi pauvre fou.

Pour le tester, je place mes mains sous les fesses de Félix tout en détaillant Minho. Je vis sourcils se froncer et sa mâchoire se contracter. Un sourire satisfait apparu sur mon visage lorsqu’il s’éloigna et je fis descendre Félix. Il me regarda après avec un sourire déçu et curieux de connaître la raison pour laquelle j’ai posé mes mains sur ses (jolies) fesses.

Un peu plus tard pendant la pause du déjeuner, j’annonce aux autres que ce midi, si cela convenait à tout le monde, que je mangerais avec Félix. Félix me suivit dans un hochement de tête.

-Personnellement ça ne me dérange pas, déclara Chan.

Les autres furent d’accord et je mangeais donc avec Lixie (Félix).

-Alors,commença-t-il, qu’est-ce qu’il se passe ?

-Écoute, tu sais que ,disons, « j’apprécie » beaucoup Minho et je me disais si tu pensais qu’il pouvait être jaloux ? Lui demandai-je.

-Jaloux ? Pour toi ?

-Non pour le pape ! T’es con ou quoi ? Évidemment pour moi !

-Mais t’es aveugle depuis tout ce temps ?

Il a toujours été jaloux par rapport à toi. A chaque fois que tu parlais à quelqu’un ou quoique ce soit, il ne parlait plus et faisait la tronche.

-Mais non … C’est différent ! C’est de la jalousie amicale.

-Je te propose un truc : je vais beaucoup me rapprocher de toi mais physiquement parlant. Et a ce moment là, si on voit qu’il est jaloux alors il n’y aura plus de doute !

Je ne suis pas convaincu de cette idée. Cela ne me parait pas être une solution acceptable.

-Ok…

Nous avons fini de manger et nous déposons nos plateaux sur la pile.

-Je vais au toilette. On se rejoint plus tard ! Lui déclarai-je.

Je me dirigeai donc vers les toilettes. Je pousse la porte et me retrouve nez à nez avec Minho. Nous sommes vraiment très proches. Je me sens rougir comme une tomate et je m’éloigne un peu de lui.

-Hey. Ça va ?

Au lieu de me répondre comme une personne normale, il attrapa mon bras et me plaqua contre le mur. Il se colla contre moi et me chuchota au creux de l’oreille:

-Ca t’amuses de jouer avec moi ?

-Hein ? Comment ça ?

Il ne repondit pas et au lieu de ça, il se colla encore plus à moi. Sa tête se dirigea vers mon cou et je pus sentir son souffle sur ma peau. Sa langue vint m’effleurer si lentement que je pourrais devenir fou. J’en veut plus. Plus que je ne devrai. Sa langue continuais sa danse tandis que je perdais la tête. Ses lèvres commencèrent à me caresser et à m’embrasser. Je relâchais un soupir de plaisir quand soudain il s’arrêta. Ses lèvres me relâchèrent et il me regarda avec de l’incompréhension. Sans prévenir, il s’en alla et me laissa seule avec mon excitation.

En plus d’être sensible aux caresses, je le suis encore plus puisque je l’aime. J’ai oublié de faire pipi avec tout ça.

Je rejoint les gars et je vois Minho assis a l’écart. Lixie me fait signe et je comprends qu’il veut que je m’assois sur lui. Je fis donc ce que m’avais ordonné et posai mes (jolies) fesses sur Lixie. Il plaça ses mains sur mes cuisses et j’observai la réaction de Minho. Effectivement, il n’avait pas l’air très heureux mais cela ne pouvait pas signifier de la jalousie. Je me retourne et me plaça face à Lixie. J’enroule mes bras autour de son cou et il pris une expression satisfaite.

-Ton Roméo est dégoûté.

Je posais ma tête sur son epaule et me relâchais sur lui. Minho apparu devant moi derrière Lixie et approcha son visage du mien :

-Viens avec moi au toilette. C’est un ordre.

Il est relou lui. J’étais bien calé, trouduc.

Je le suis au toilette et il m’attrapa par le t-shirt pour venir plaquer ses lèvres contre les miennes et s’entraîna une danse sensuelle dont,je crois, je ne me lasserai jamais. Le baiser devint plus langoureux, plus bestial. Il plaça ses mains sous mes fesses et me souleva. J’étais maintenant accroché à lui en soupirant de plaisir.

Il me relâcha et je descendis de lui.

-Je savais pas que t’étais attiré par les gars. Lui dis-je

-je ne le suis pas.

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