Aconit Napellus les yeux de la connaissance (Stiles)

Stiles

Sil-te-plait mon beau ... Fais moi descendre .je peux dévoiler en tremblant

il ne me répond toujours pas, ce qui m'effraie encore plus, puis d'un coup, il s'élance en courant .je hurle apeuré fermant les yeux de nouveau, jusqu'à ce que je réalise que tout va bien, je ne suis ni mort, ni mourant. La force de l'air me plaque contre le pelage de la bête .je n'ai jamais ressenti une telle pression exercée sur mon corps. Pieds pressés contre ses cotes et mains toujours de part et d'autre de son encolure, je me campe en dévoilant mes pupilles. Tout est si .. Rapide et si lent au tour a la fois. Difficilement je parviens à me redresser totalement tel un cavalier de guerre sur son Fidèle destrier, or moi je n'ai ni selle, ni filet, ni aucun équipement adéquat, je suis a cru sur cette colossale monture, courant a travers cette immensité verte

je regarde l'espace autour de moi, évoluer d'une telle beauté, mon cœur bat la chamade, pourtant le temps s'est arrêté. Le vert, le bleu, le gris, le brun, toutes les couleurs de la foret, animées de ma joie, m'envahissent. Les odeurs aussi différentes soit-elles me traversent et me réjouissent. La confiance m'empoigne et mes poumons s'emplissent

Stiles

WOUHOUUU!! Je hurle, heureux comme jamais auparavant

ma peau pâle, pétille sous les feuilles et mes courts cheveux châtains remuent dans le vent, je lâche les mains et me laisse porter la ou Ténèbre le veux .je sens en moi des milliers d'étincellessbouilliner. Estt-ce donc ce sentiment que de se sentir libre comme l'air ? je sens la vitesse baisser et essaye de me concentrer sur ce qu'il se passe, Ténèbre s'arrête au bord d'une falaise et nous contemplons la vue au loin, un océan bleuâtre se dessine, accompagné de moutons d'écume blancs la chevauchant. Le soleil lui, peine à se montrer au milieu des cumulonimbus qui le précède, malgré ça,quelques rayons s'en échappent et éclairent le flot des vagues qui en rejette des reflets dorés. Quelques navires sont visibles, mais ils sont si petit s que l'on devine leur distance

Stiles

c'est merveilleux .je mexclame doucement ,le sourire aux lèvres. je peux descendre maintenant ??

il aqcquiesce d'un hochement de tete et se baisse un peu ,trop pressé pour attendre la fin de son mouvement ,je m'empresse de passer une jambe au dessus de sa croupe ,ce qui entraine une glissade ,me faisant metaller au sol lamentablement

Stiles

javais oublié aue tu etais si grand . je bredouille

Il rit légèrement mobservant au sol, et se penche sur mon torse pour me redresser, je souris amusé ... Jusqu'a ce que… je réalise quelque chose ... Quelque chose qui me glace le sang…

Stiles

Arrête !!...

comment n'ai-je pas pu remarquer avant ... Ses yeux !!..

Stiles

A..Ash ?! C'est toi ?!

Il se redresse, faisant mine de ne rien comprendre, mais je le connais ..il est futé et il a toujours tout comprit jusqu'alors, a ce que je lui disais… Les yeux vairons .. Sont une anomalie si rare dans notre pays… Comment n'ai-je pas pu faire le lien entre Ténèbre et Ash ?! en faite .. C'était la même personne depuis le début, je ne suis qu'un idiot ! je le vois avancer d'un pas et je hurle

Stiles

RECULE !

Il s'immobilise et ses oreilles vacillent en bas et un léger couinement retenti, puis je le regarde, les larmes commencent à couler

Stiles

QU'ES-TU ?! Depuis tout ce temps tu étais également un homme et tu ne me la pas dis ! je t'ai soigné ! Et apporté à manger !! J'ai même fugué pour toi !!

je pleurniche, mes larmes de cristal tombant au sol .je le regarde apeurer, c'est donc tout ceci que voulait me dire l'abée ? Aucun loup réel ne fait cette taille, mais une créature surnaturelle si... je me redresse et le perçois triste. Pourquoi est-Il si triste ?! il aurait pu me le dire ! J'essaye d'avancer, mais une paralysie me gagne .ma vision se trouble et je chancelle inattentivement vers le bord. Je suis terrifié .va-t-il me faire du mal ? Veut-il me tuer ? l'angoisse me gagne et ma respiration m'en devient difficile .je sens une pression terrible sur mes épaules, c'est la que mon pied ripe contre le bord d'une pierre et que mon corps chavire dans l'immensité du vide ..