La nuit fut calme, au matin Mme Aurora vint voir ce qui s’était passé.
" Bonjour, Isabela. "
" Bonjour, Mme Aurora. "
" Julia m’a raconté ce qui s’est passé, est-ce que ça va ? "
" Tout va bien, ce n’était qu’une frayeur, et vous auriez dû me prévenir qu’il y avait des caméras ici, et si je m’étais changée ici, celui qui contrôle les caméras m’aurait vue sans vêtements. "
" Je ne comprends pas, Isabela, quelles caméras ? "
" Hier, j’ai entendu quelqu’un parler ici et il n’y avait que moi et Renato. J’en ai déduit qu’il y avait une surveillance, regardez, je ne trouvais pas ça mal à cause de la surveillance. Je n’ai rien à craindre, je n’aimais juste pas ça parce qu’ils auraient pu me voir en train de me changer. "
" Il n’y a pas de caméras ici, je ne filmerais jamais mon fils, c’est pour ça que j’avais besoin de quelqu’un de confiance. "
" J’ai dû entendre quelqu’un parler dehors et mal interpréter, je m’excuse. "
" Ce n’est rien, je vais demander à Julia de t’apporter ton café, passe une journée tranquille. "
" Mme Aurora, je vais faire l’hygiène matinale de Renato et ensuite je demanderai du café, ça vous va ? "
" Fais comme tu veux. " J’ai vu Mme Aurora se promener autour du lit et embrasser le front de Renato. " Passe une belle journée, je viendrai te voir ce soir, mon cher. " Puis j’ai recommencé à entendre la voix tôt le matin, si ça continue comme ça, je vais devoir aller voir le psychologue.
" Bonjour maman, je t’aime, tu me manques. " J’ai continué à regarder Renato, comment puis-je l’entendre, mais allons travailler.
" Renato, je vais te donner un bain et ensuite changer tes draps pour qu’on puisse prendre notre petit déjeuner tranquillement. "
" Voyons voir si tu peux prendre soin de moi, si tu es aussi douée dans ce que tu fais que tu es belle, tu es sacrément sexy. "
" Si je t’écoutais vraiment et que ce n’était pas mon imagination, je devrais te réprimander. Je suis une professionnelle et je ne suis pas là pour que tu parles de mon corps. "
" Je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui se passe, mais je crois que tu m’écoutes vraiment. "
" Renato, si je continue comme ça, je vais partir d’ici pour un asile. Tu dors, tu ne peux pas me parler. Tu dors depuis dix ans. " Il y a eu un silence, je lui ai donné son bain, j’ai changé les draps, l’uripen, j’ai vérifié ses signes vitaux, j’ai peigné ses cheveux noirs et maintenant nous sommes prêts à prendre le petit déjeuner. J’ai appelé Julia et je lui ai demandé d’apporter notre repas, bientôt Julia est arrivée avec mon plateau et sa nourriture, me l’a tendu et est partie.
" Renato, aujourd’hui nous avons du pain avec du beurre, du lait avec du café et des fraises. J’adore les fraises, et toi ? "
" Je préfère les kiwis, mais les fraises sont bonnes pour la santé aussi, mais tu ne devrais pas manger de pain et de beurre, ça bouche les veines du cœur. "
" Puisque ce n’est qu’une pensée de ma part, j’ai mangé mon pain avec la conscience tranquille. "
" Si tu le penses, très bien ! " J’ai pris mon petit-déjeuner pendant que le sien descendait dans le tube, quand j’ai eu fini, je me suis nettoyé la bouche, j’ai tout emballé pour que Julia puisse venir le chercher, et je suis allée dans la salle de bain pour me brosser les dents. Quand je suis revenue dans la chambre, la machine qui surveille son rythme cardiaque bipait, son cœur s’emballait. " Renato, calme-toi, je suis là. " Tu as disparu, j’ai cru que tu étais parti, je me suis sentie si seule, s’il te plaît ne me laisse pas. " Je penserai à te dire où je vais chaque fois que je pars, d’accord ? "
" D’accord, Isa, je peux t’appeler comme ça ? "
" Tu peux, Renato, le kinésithérapeute sera là dans peu de temps et nous verrons si je peux apprendre à faire les exercices sur toi pour que ton corps ne s’atrophie pas. "
Il y a eu un silence, mon esprit n’arrivait pas à trouver quoi dire, peut-être parce que je ne connais pas la fille, on verra pendant la séance.
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