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Voici une histoire d'un mariage sans amour :

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**Titre : Un mariage de convenance**

Il y a bien longtemps, dans un petit village, vivaient deux familles influentes. L'une d'elles était celle des Moreau, propriétaires terriens riches et respectés. L'autre, la famille Laurent, possédait une entreprise florissante de textiles. Afin de renforcer leur pouvoir et leur influence, les deux familles décidèrent de marier leurs enfants : Élise Moreau et Antoine Laurent.

Élise, une jeune femme douce et rêveuse, avait toujours rêvé d'un mariage d'amour, bercée par les histoires romantiques que sa grand-mère lui racontait. Elle rêvait d'un homme avec qui elle pourrait partager ses pensées, ses joies, et ses peines. Mais lorsqu'elle apprit que ses parents avaient arrangé son mariage avec Antoine, elle se sentit trahie. Elle ne connaissait Antoine que de loin, et ce qu'elle savait de lui ne l'enchantait guère. C'était un homme froid, ambitieux, qui semblait ne se soucier que des affaires.

De son côté, Antoine Laurent n'était pas intéressé par le mariage, mais il comprenait l'importance stratégique de cette union. Il voyait Élise comme un moyen de consolider sa position et d'accroître sa richesse. Pour lui, ce mariage n'était qu'une transaction, un échange de biens et de pouvoir.

Le jour du mariage, le village entier était en effervescence. Les cloches de l'église sonnaient, les invités se pressaient, et les familles affichaient des sourires de circonstance. Élise, vêtue de blanc, avançait dans l'allée, le cœur lourd, tandis qu'Antoine l'attendait à l'autel, le visage impassible.

Les semaines et les mois passèrent. Élise tenta d'accepter son sort et de trouver du réconfort dans ses activités quotidiennes, mais la froideur d'Antoine et son indifférence la rongeaient. Elle se sentait seule dans une grande maison où elle n'était qu'une présence fantomatique. Antoine, absorbé par son travail, ne faisait aucun effort pour apprendre à la connaître. Pour lui, elle n'était qu'une épouse de convenance, une formalité nécessaire pour maintenir l'honneur de sa famille.

Malgré tout, Élise restait polie et respectueuse, tentant parfois de briser la glace, de créer un lien, mais Antoine restait toujours distant. Un jour, elle lui demanda doucement : "Antoine, est-ce que tu penses qu'un jour nous pourrions être heureux ensemble ?"

Antoine haussa les épaules et répondit froidement : "Le bonheur est une illusion, Élise. Nous avons ce que nous voulions, c'est tout ce qui compte."

Avec le temps, Élise finit par abandonner l'idée de l'amour et du bonheur. Elle se résigna à sa vie de femme mariée, prenant soin de la maison et gérant les affaires de manière exemplaire. Elle se créa une existence paisible, mais sans passion, sans joie véritable. Antoine, de son côté, continua à prospérer dans ses affaires, fier d'avoir accompli ce qu'il pensait être son devoir envers sa famille.

Les années passèrent, et même si Élise et Antoine restèrent mariés, ils vécurent chacun dans leur propre monde, parallèles sans jamais se croiser vraiment. Leur mariage resta un mariage de convenance, sans amour ni complicité. C'était le choix qu'ils avaient fait, ou plutôt, qu'on avait fait pour eux, et ils l'acceptèrent sans jamais chercher à changer le cours de leur vie.

Ainsi s'écoulèrent leurs jours, dans une tranquillité morne, sous le regard indifférent du monde extérieur, témoins silencieux d'un mariage sans amour.

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C’est une histoire qui montre comment un mariage peut parfois être davantage une affaire de convention et de devoir qu’une union de cœur.

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