Chapitre 20

Nos lèvres sont collées ensemble, nos yeux sont ouverts. Julian recule subitement, il semble vraiment choqué.

Julian : Pourquoi…pour…qu'est-ce qui t'a…

Il est vraiment troublé, il n'arrive pas à terminer sa phrase 

Moi : Zic m'a dit que tu pouvais être amoureux de moi. J'ai vu que c'est ce que font les couples quand ils sont amoureux, alors…

Julian me coupe la parole 

Julian : N'importe quoi. Je ne suis pas du tout amoureux de toi. 

J'ai l'impression qu'il ment, il n'arrive pas à me regarder dans les yeux, il est nerveux et son visage est encore rouge.

Julian : En plus, tu ne peux pas tout simplement embrasser les gens comme ça, sans leur consentement.

Julian : Tu te rends compte que tu viens de me voler mon premier baiser, sans même..

Il parle vite, il dit beaucoup de choses à la fois. J'essaie de me concentrer sur chaque mot qu'il dit, mais je ne comprends pas tout.

Moi dans ma tête : Premier baiser ? 

Je fais rapidement une recherche sur internet pendant qu'il continue à parler.

Moi dans ma tête : Le premier baiser : C'est quand une personne embrasse une autre, où se fait embrasser pour la première fois.

Moi dans ma tête : Il s'en souvient toute sa vie..

Moi : Tu n'avais jamais embrassé quelqu'un avant aujourd'hui ?

Julian s'arrête de parler, il me regarde pendant quelques secondes sans rien dire.

Julian : Il vaut mieux que je retourne dans ma chambre. 

Il quitte rapidement la piscine, je reste à le regarder partir. J'ai l'impression qu'il est en colère.

Moi dans ma tête : Je n'aurais pas dû faire ça. Il est fâché avec moi maintenant.

Je décide de quitter la piscine aussi. Je retourne dans ma chambre. 

Le matin 

Je quitte ma chambre pour retrouver Julian qui m'attend déjà près de la voiture. En passant sur la terrasse, je vois mon cousin Ricardo qui est assis dans le salon extérieur. Je décide de m'approcher de lui

Moi dans ma tête : Je n'ai pas encore eu l'occasion de parler avec lui. Je veux voir s'il est aussi mauvais que son père.

Moi : Bonjour, Ricardo.

J'ai l'impression de lui avoir fait peur, car il à sursauter et s'est mis debout tout de suite. Il a l'air effrayé par moi.

Ricardo : Pardon, je vais dans ma chambre.

Je ne comprends pas pourquoi il semble avoir peur de moi à ce point.

Moi: Attends, tu n'es pas obligé de partir. Je ne faisais que te saluer, je n'avais pas l'intention de te faire de mal. 

Il se retourne pour me regarder avec étonnement, je ne comprends toujours pas.

Ricardo : C'est vrai ? Ça ne te dérange pas de me voir ?

Moi : Pourquoi cela me dérangerait de te voir, Ricardo ?

Ricardo : Ben, c'est toi qui m'avais dit que je ne devais jamais me présenter devant toi. Et que quand je te vois, je dois partir tout de suite.

Il est vraiment très attristé. Je me rends compte à quel point l'humain Izan pouvait être insensible et méchant. 

Moi : Ça, c'était l'ancien moi qui t'avait dit cela. Le nouveau moi veut être ton ami, si tu veux bien.

Je m'approche vers lui pour lui parler, je lui sourit dans l'espoir de le détendre. Il est encore hésitant, je vois qu'il ne me croit pas encore.

Moi : Je te promets que je dis la vérité. Croix bout, croix de fer. Si je mens, je vais en enfer.

Dans un film que j'avais regardé avec Zic, j'avais vu des enfants dire cela pour s'amuser. Je me suis dit qu'il pourrait trouver cela drôle aussi. 

J'ai raison, il se met à rire

Ricardo : J'aime beaucoup le nouveau toi. Je veux bien être son ami moi aussi.

Je me sens très heureux de l'avoir aussi comme ami et de le voir sourire. Je vois Julian qui nous regarde et qui sourit aussi.

C'est à ce moment-là qu'apparaît son père, Rivaldo. Il semble furieux de me voir parler avec son fils 

Rivaldo : Éloigne-toi de lui. Tu penses qu'avec tes intimidations, tu arriveras à tes fins ? 

Ricardo : Ce n'est pas du tout ça, papa. Il était juste…

Ricardo interrompit son fils en lui hurlant dessus 

Rivaldo : Tais-toi, imbécile. Tu vas aussi te laisser berner par son apparence de mec gentil ? Sache qu'à moi, tu ne me trompes pas, Izan. Je sais très bien que c'est pour l'héritage que tu fais tout cela.

Rivaldo s'approche de moi, avec son air furieux et essaie de m'intimider. Je ne bouge pas, je le regarde droit dans les yeux.

Moi dans ma tête : La mère de Ricardo était la fille de mon grand-père, Ernesto. Tout comme le père de l'humain Izan, elle est morte d'un arrêt cardiaque. C'est étrange je trouve…

Ricardo se met à tousser très fort, il fait un malaise. Je me précipite vers lui pour l'aider. Je l'incite à s'asseoir 

Moi dans ma tête : Son cœur bat vite, son visage est pâle, sa paume de la main est un peu jaune. Je crois qu'il en manque de fer 

Rivaldo me tire violemment pour m'éloigner de son fils.

Rivaldo : Ne touche pas mon fils.

Je vois bien que le garçon à besoin d'aide et je sais quoi faire pour qu'il aille mieux. Que dois-je faire ?

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