23 h 45 où je suis ? Peu importe n'importe quel endroit reste mieux que la demeure des Blondes... Un homme, grand et mystérieux vêtu d'un costard noir. Depuis mon arrivée, je ressens comme un malaise. J'ai l'impression que l'on m'observe. Ça en devient oppressant.
Nous nous trouvons dans un couloir sombre, sinistre et étroit. Cette sensation ne me lâche toujours pas. Nous nous arrêterons face à une grande porte nègre au motif fleurie doré. Il était clair que le propriétaire de ce manoir était fortuné.
- Il vous attend Mademoiselle. Veuillez entrer je vous prie.
Il s'exprima d'un ton chaleureux, mais sous ce ton angélique, ses paroles n'attendais aucun merci. Je me résignai donc à pénétrer dans la salle. La porte s'ouvrit laissant place à une pièce encore plus ténébreuse que le couloir. Elle avait pour seule source de lumière, une cheminée de bois qui éclairait timidement le lieu. Sur ces murs, j'y distinguais des tableaux. J'aperçus, dans le fond, des rideaux dissimulant les fenêtres. Devant moi,se tenais des canapés noirs, une table basse où y était installé des gâteaux et du café noir.
Devant les rideaux, se dressait un bureau, grand, large, noir aux motifs rouge sang. Un frisson me traversa le corps lorsque je vis un homme dissimuler dans l'ombre. Il était grand -très grand..trop grand pour un humain. Il était là, dans la pénombre, me tournant le dos. Pour une raison que j'ignore, j'étais tendu non pas tendu, pétrifié oui, c'est ça j'étais statufié face à cette personne. Lorsqu'un humain a peur, il a tendance à s'affoler, à vouloir fuir le plus loin possible pour échapper à sa peur. Tous être humain en ferait tant... et moi, je n'y faisais pas exception. Je me retournais et me mis à courir vers la porte.
Une sueur froide me parcouru lorsque je découvris, avec stupéfaction, que la porte était fermée -verrouillé. Tétanisé, je cherchais, désespérément, une autre issu pour sortir de cette pièce. Une lueur d'espoir s'empara de moi lorsque je vis les fenêtres. Telle une fan qui aperçoit son idole, je me précipitai vers elles. Nous nous trouvions à plusieurs maitres non plusieurs kilomètres du sol. La nuit m'empêche de voir le sol, je ne peux qu'être effrayé par l'idée que quelques choses d'horribles m'attendais en bas si je saute. Mais peu importe, je préfère sauter par la fenêtre que resté 1 seconde de plus avec cette personne dont je ne connais ni le sexe ni le prénom.
Il fait chaud, bien chaud, c'est agréable. Je sens les rayons du soleil sur mon visage. Serait-ce le chant des oiseaux que j'attends ?
- Bonjour Mademoiselle. Mademoiselle a-t-elle bien dormi ?
Cette fois me réveilla aussitôt.
- Qui êtes vous?
Question bête. C'est juste l'homme qui m'a accueilli hier. Toujours avec le même costume noir, le même monocle et les mêmes chaussures.
- Je suis le majordome, Monsieur Barthe pour vous servir.
La première chose que je remarquai fut sa montre. Elle était divisée par deux parties de couleur différente. De six heures à midi, c'était vert et de minuit à six heures c'était noir.
La deuxième chose qui m'intriguait était son costume. Pour une raison que j'ignore il me captivait. Sa coupe longue le faisait paraitre encore plus grand qu'il l'est déjà. La couleur bordeaux du tissu faisait ressortir ses yeux marron proche du doré.
- Si Mademoiselle veux bien me suivre.
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