Épisode 1. tragédie

Au sein d'un bar animé d'un quartier animé, de nombreux clients se trouvaient à l'intérieur, bercés par la musique ambiante. Le propriétaire du bar prit alors le micro et s'écria avec enthousiasme :

- Place à Tiffany Morales, la talentueuse et magnifique artiste, danseuse et chanteuse incontestée de l'établissement Alcane !

La foule, excitée, acclamait Tiffany qui fit une entrée remarquée sur la piste, captivant l'audience par sa voix et sa danse. À la fin de sa prestation, elle termina par des pas de danse qui ravirent les spectateurs. Un homme observait la scène depuis l'extérieur et, intrigué, décida d'entrer. Tiffany finit sa performance et s'écria avec joie : Merci de m'avoir encouragée ce soir ! Que le Bonheur vous accompagne tous !

Les spectateurs, heureux, l'applaudirent et crièrent de joie même lorsqu'elle quitta la pièce. Après le spectacle, vers 22 heures, Tiffany se rendit joyeusement voir le propriétaire et en profita pour lui dire :

- Monsieur Baba, je vous informe que j'ai terminé ma tâche et je dois maintenant partir.

- Bien sûr, je suis très satisfait de votre travail acharné. Je vous remercie vraiment. Vous pouvez partir et revenir demain pour discuter d'une augmentation de salaire, répondit-il en souriant.

Tiffany, ravie, ne savait plus comment réagir et se contenta de dire :

- Merci beaucoup, monsieur Baba. Je reviendrai demain à midi. Au revoir.

Tiffany quitta le bar, heureuse, en se demandant si elle devait en parler à sa mère.

- Ma mère sera ravie de savoir que tu es là, surtout Jimmy et Rosalie.

Soudain, sur son chemin, un homme grand et séduisant se dressa devant Tiffany. Surprise, elle lui demanda :

- Monsieur, qui êtes-vous ? Vous me bloquez la vue.

L'homme affichait un sourire radieux en regardant tendrement Tiffany et en lui adressant des paroles empreintes de douceur.

- On me parle depuis plusieurs jours de la célèbre jeune femme du bar, louée pour sa beauté et son caractère exceptionnel. Je vous observe depuis un certain temps.

- Je n'aime pas parler aux inconnus et encore moins pour des sottises pareilles, alors je vous prie de bien vouloir vous écarter de mon chemin, répondit-elle avec fermeté et dégoût, le fixant intensément.

Elle quitta immédiatement les lieux sans se retourner, laissant l'homme mystérieux et élégant jubiler en agitant son mouchoir. Dans un dernier élan, il lança à Tiffany :

- Nous nous reverrons certainement, je vous le promets !

La jeune femme fit semblant de ne pas entendre ses paroles, sans même les considérer. Lorsqu'elle arriva chez elle, dans une modeste maison, elle trouva sa jeune sœur Rosalie, âgée de 7 ans, assise par terre avec un bébé dans les bras.

- Tiffany!, s'exclama-t-elle.

- Rosalie ! cesse de te reposer de cette manière, petite bourgeoise.

Rosalie leva la tête et aperçut sa grande sœur, souriante. Elle se précipita vers elle pour lui faire un câlin. Tiffany tenait son petit frère Jimmy, âgé seulement de 3 mois, et lui demanda :

- Rosalie, où est maman ?

- Elle est juste à l'intérieur, viens. répondit Rosalie.

- Très bien, allons la voir, n'est-ce pas mon petit Jimmy ?

Jimmy tapota les joues de sa grande sœur en souriant. Elles entrèrent et trouvèrent leur mère en train de mettre la table. Tiffany dépose ses affaires au sol et enlace sa mère en lui posant des questions :

- Bonsoir maman, pourquoi m'attendiez-vous ?

- Rosalie et Jimmy ont déjà dîné depuis longtemps, je n'avais pas tellement faim alors j'ai préféré t'attendre.

Tiffany a installé sa mère sur une chaise et l'a aidée à prendre son repas, déclarant avec un peu d'embarras :

Pourquoi fais-tu ça ? Je suis juste fatiguée, je ne suis pas une enfant après tout.

- Je le sais, mais qu'y a-t-il de mal à ce que je te vienne en aide ? répondit Tiffany.

Elle a ri en racontant à sa mère l'augmentation de salaire qu'elle venait de recevoir. Sa mère, ravie, l'a serrée très fort dans ses bras. Le lendemain matin, Tiffany s'est préparée après avoir nettoyé la maison. Alors qu'elle s'apprêtait à partir, Jimmy l'a retenue en agrippant sa jambe et en poussant de petits gémissements de bébé, comme s'il voulait l'empêcher de partir. Rosalie est alors revenue pour reprendre Jimmy.

- Jimmy, veuillez revenir ici et laisser votre grande sœur travailler.

- Ne te fâche pas contre moi, mon cher Jimmy. Je reviendrai bientôt, sans que tu t'en rendes compte, dit Tiffany avec étonnement en tenant Jimmy dans ses bras et en souriant.

Elle a confié Jimmy à Rosalie avant de partir, mais le bébé, voyant sa sœur s'éloigner, a continué à pleurer malgré les tentatives de réconfort de Rosalie.

Tiffany accéléra en consultant l'heure sur sa montre et emprunta un raccourci pour gagner du temps. Sur sa route, cinq véhicules l'entourèrent soudain. Bien que surprise, Tiffany parvint à rester calme lorsque l'homme accompagné de plus de trente gardes du corps descendit de l'un des véhicules. Il s'agissait du même individu qui l'avait agressée la veille. En proie à la colère et à la confusion, il lui exprima immédiatement son mécontentement.

- Encore toi? Ne puis-je jamais espérer un peu de tranquillité dans ma vie?

L'homme mystérieux se met à genoux, présente une bague et la demande en mariage. Tiffany repousse froidement la bague, et l'homme mystérieux se redresse brusquement.

- Je ne tolère pas ton arrogance. Quand j'aime une femme, elle ne peut se permettre de refuser, car c'est moi qui dicte les règles.

Tiffany repousse l'homme mystérieux et prononce quelques mots:

- Vous vous entendez parler ? Vous me demandez en mariage sans me connaître et vous pensez que j'accepterai comme un idiot ? Nous ne sommes pas des objets, veuillez bien le comprendre.

Elle s'en alla en le repoussant, le regardant avec mécontentement. L'homme mystérieux s'écria :

- Tu m'appartiendras, et ton arrogance te coûtera cher, ma belle.

Elle part sans prêter attention, elle aperçoit la dernière avenue et se dépêche d'arriver. Un des gardes du corps de l'homme mystérieux saisit fermement la main de Tiffany pour l'emmener avec lui. Elle se débat, mais ils sont cinq contre un et l'un d'eux endort Tiffany avec du chloroforme. Sans perdre de temps, ils la transportent jusqu'à la voiture. Au bar, le propriétaire ne fait que regarder l'horloge et la porte.

- Il est déjà 14h. Tiffany aurait dû être ici depuis midi, elle prend beaucoup trop de temps aujourd'hui.

Tiffany se réveilla blottie sur les genoux de l'homme mystérieux, sur le canapé, se demandant où elle se trouvait. Confuse, elle se posa de nombreuses questions sans réfléchir. L'homme mystérieux, avec assurance, l'interpella en lui disant :

- Ne pars pas, car tu le regretteras. Je t'aime et je veux être avec toi, je veux que tu partages ma vie.

Tiffany fait preuve de détermination en repoussant vigoureusement l'homme mystérieux, sans mâcher ses mots, et lui lance :

- N'ose même pas me toucher, me regarder ou me menacer.

- Alors essaie de m'échapper si tu le peux... répond-il.

Les gardes du corps de l'individu énigmatique ont poursuivi Tiffany, celle-ci s'est mise à courir à toute vitesse, avant d'être prise de vertiges et de se réfugier dans le jardin derrière un arbre, affaiblie et fiévreuse. L'homme mystérieux a quitté la résidence pour partir à la recherche de Tiffany, avant de s'exclamer :

- Je ne connais toujours pas ton nom ! Nous nous trouvons à plus de 2500 km de la ville. Si tu ne reviens pas vers moi, vous en subirez les conséquences !

Tiffany, stupéfaite et immobile par la peur, est repérée par l'un des gardes du corps. Pensant que tout était perdu, elle entend ce dernier affirmer qu'il n'a pas vu la jeune fille. Une fois que tout le monde est sorti, le garde du corps prend Tiffany dans ses bras et lui murmure de ne pas faire de bruit. Il la ramène jusqu'à la voiture et prend le volant. Intriguée par son comportement, Tiffany lui demande ce qui ne va pas avec son corps, et le garde du corps lui explique :

- Il est probable que ton organisme n'ait pas supporté le chlorophore.

Tiffany questionne à nouveau :

- Pourrais-tu me donner ton nom ? Moi, c'est Tiffany.

- Je suis Stéphane. Il est essentiel d'agir rapidement pour atteindre ton domicile, car je connais bien mon supérieur. Où habites-tu exactement ?

A 14h50, Stéphane et Aida quittent la propriété abandonnée pour se rendre en ville à pied avec Tiffany. Vers 22h36, alors qu'ils approchent de leur rue, ils aperçoivent plusieurs personnes inquiètes s'approcher de leur maison. Ces dernières leur demandent d'accélérer le pas, évoquant un mauvais pressentiment. En s'approchant davantage, Tiffany remarque plusieurs ambulances et des corps enveloppés dans des sacs, ce qui la plonge dans la panique, ne sachant pas comment réagir.

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