LE temps était sombre. J'étais devant le cercueil de ma mère. Elle était comme endormie et rêvait encore à l'un de ces rêves loufoques, moi attendant son réveil qui n'est encore qu'une illusion que je me fais. Je dois me rendre à l'évidence qu'elle est morte, et oui bien morte. Perdu dans mes pensées, je me dis que peut-être si elle n'avait pas pris mes inhibiteurs comme elle me l'avait dit avant de partir, elle ne serait pas inquiète comme elle l'était et ne chercherait pas à me les apporter. Oui, c'est ma faute, c'est moi qui l'ai tuée. Je vois peu de personnes là pour elle, la pleurant. Ne sachant pas que la cause de sa mort c'est moi. Si je… un homme me tapota sur l'épaule, je sentis immédiatement que c'était un alpha, mais pas comme les autres, il avait une odeur plus sucrée. "Salut..." Le mot me secoua de mes pensées et me fit revenir à la réalité. "Toutes mes condoléances, je sais que perdre sa mère est une épreuve vraiment douloureuse à vivre." Ces mots qu'il me dit à l'instant me transpercèrent et me firent pleurer, en même temps que je m'enfonçais alors dans ses bras qui me serraient. D'abord troublé par ce phénomène, puis apaisé par la tendresse de l'étreinte. Une voix rude se fit entendre et brisa la magie de ce moment. "Messieurs, c'est l'heure de rentrer, votre père vous attend." Il desserra son étreinte et dit alors, "Bon courage et j'espère que vous irez mieux." Il me laissa alors dans cette salle à moitié vide.
Rentrée à la maison, je suis confrontée aux objets appartenant à ma mère. En les regardant, une vague d'émotion me traverse tout mon corps. Je m'écroule alors sur le sol, ne contenant pas mes larmes qui coulent le long de mes joues .Oui, c'est ma faute. Ma mère est morte par ma faute et il faut que je paye l'erreur que j'ai commise un jour. Alors, une vague idée de suicide me vient à l'esprit. Je n'avais rien à perdre au final. J'étais seul et personne ne voudrait d'une jeune fille de 16 ans comme enfant après tout. Je saisis alors une ceinture. Je la place alors sur la poutre en bois qui retient le plafond. Perchée sur la chaise, je pleure comme un bébé, me remémorant les souvenirs de ma mère. *Dring, dring*. Ce son me tire de la transe dans laquelle j'étais plongée. Qui pouvait bien être là ? Je ferme alors les yeux pour en finir avec l'acte que je voulais exécuter, mais l'homme impatient est toujours à la porte. Je descends alors de la chaise sur laquelle je me tenais et lui ouvre la porte.
Bonjour, je m'appelle Mizo et je suis le frère de ta défunte mère. Tu dois être Mei, n'est-ce pas ? Je l'observe attentivement, essayant de comprendre à qui je fais face. Il est grand, environ 1m90, ce qui est plutôt imposant pour un Japonais. Je sens également une légère odeur de whisky, confirmant ainsi sa nature dominante d'alpha. Il est habillé de vêtements très chers, entièrement vêtu de noir. Comment maman a-t-elle pu avoir un frère tel que lui sans jamais m'en parler ? \"Mei, tu m'entends ?\" Je me réveille immédiatement de mes pensées profondes. \"Oui, désolé.\" \"Tu m'as fait peur\", réplique-t-il. Il entre alors dans la maison, moi, figé à la porte, ne sachant que dire, le regardant avec stupéfaction. \"Cette pièce me rappelle bien Kohana.\" \"Oui, je sais, c'était sa pièce préférée\", dis-je d'une voix embuée . \"Bon, assez de nostalgie, je ne suis pas venu pour ça et tu le sais.\" \"Oui, je me doute. Je sais que je ne suis pas la vraie fille de Kohana et je n'ai aucun lien avec sa famille. Peut-être est-il ici pour me mettre à la porte\", murmurai-je.
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