Monsieur Georges , voulant respecter leur intimité, demanda aux employés de s'en aller.
Vanille, toujours blottie dans les bras d'Ivan, laissait libre cours à ses larmes.
_Tu m'as tellement manqué, Trésor. Tu m'as abandonnée du jour au lendemain. Pourquoi ?demanda Ivan, le cœur serré.
_ Je suis désolée, Ivan. Il s'est passé tellement de choses, mais j'avais laissé une lettre à Lucie pour toi, expliqua Vanille, la voix empreinte de remords.
Lucie était la belle-mère de Vanille, une française avec qui son père s'était marié deux ans après le décès de sa mère. Ivan, quant à lui, était le voisin de Vanille avec qui elle s'était liée d'amitié, une amitié qui s'était rapidement transformée en un lien indéfectible.
Il y a cinq ans, Vanille avait quitté la maison de son père après une grosse dispute avec lui et sa belle-mère l’avait aidée à quitter le pays. Aujourd’hui, en repensant à cette période, Vanille se rendait compte que Lucie lui avait mis une certaine pression pour partir du domicile. Lucie avait parfois des comportements très désagréables envers elle, mais d'autres fois, elle la chérissait comme si elle était sa propre fille. Vanille commençait à douter des véritables intentions de Lucie, mais sur le coup, elle n'y avait pas prêté attention.
_Ivan, je n'arrive pas à croire que nous nous retrouvions enfin après toutes ces années, dit vanille en se mettant devant lui.
_Je sais, Vanille, cela fait tellement longtemps. Comment vas-tu ? Qu'as-tu fait pendant tout ce temps ? Il le lui demandant tout en essuyant ses joues baignées de larmes.
_ Oh, tu sais, j'ai vécu beaucoup de choses. J'ai quitté la maison de mon père il y a cinq ans après une grosse dispute. Ma belle-mère, Lucie, m'a aidée à partir du pays. Mais tu sais, je ne supportais plus son comportement ni celui de la fille de Lucie, répondit Vanille.
_ Attends, qu'est-ce qui s'est passé exactement avec ton père et Lucie ?
_ Eh bien, Lucie avait parfois des comportements vraiment déplaisants envers moi, comme si elle voulait me mettre à l'écart. Mais d'autres fois, elle était tellement gentille, comme si j'étais sa propre fille. J'ai commencé à douter de ses véritables intentions, tu vois ? Mais c’était pas la vrai raison de mon départ. Je t’expliquerai tous un de ces jours.
_ C'est difficile à comprendre. Et ton père dans tout ça ?
_Mon père... il prenait souvent le parti de Lucie, même quand il voyait qu'elle me traitait mal. Ça a fini par devenir insupportable. J'ai décidé de partir sans vraiment réfléchir et voilà où ça m'a menée.
_ Je comprends que ça a dû être difficile pour toi. Mais tu sais que tu peux compter sur moi, n'est-ce pas ? Je suis toujours ton meilleur ami.
_ Merci, Ivan. C'est vraiment réconfortant de te retrouver. Tu as toujours été là pour moi. Tu sais, j'ai réalisé que parfois, il vaut mieux écouter ses propres instincts plutôt que de se laisser influencer par les autres.
_ Exactement. Chacun doit suivre son propre chemin, même si cela signifie prendre des décisions difficiles.
_ Et toi, qu'as-tu fait pendant tout ce temps ?
_ Oh, tu sais, j'ai continué mes études, voyagé un peu et surtout pensé à toi. Maintenant que nous nous sommes retrouvés, je suis là pour toi, quoi qu'il arrive.
_ Merci, Ivan. C'est vraiment rassurant de savoir que tu es là. Je suis contente de t'avoir retrouvé.
_ Moi aussi, Vanille. Ensemble, nous sommes plus forts. On va affronter tout ça, main dans la main, dit IIvan en joignant l’acte à la parole.
Il la suivit jusqu'au bureau du patron, observant attentivement chaque détail de la pièce tout en gardant sa main fermement agrippée. C’était la première fois qu’il mettait les pieds dans son supermarché depuis sa construction. Ivan était devenu un homme extrêmement riche, chaque jour depuis le départ il n’avait fait que penser à elle. Où pouvait bienêtre sa meilleure amie ?
Une fois arrivés devant la porte du bureau, il la relâcha doucement et lui lança un sourire timide. Elle lui rendit un regard reconnaissant, lui montrant qu'elle appréciait son geste. Ivan sentit son cœur fondre un peu plus à ce regard et dit.
_ Je ne te laisserai pas partir une seconde fois, Elena. Je ne peux pas imaginer ma vie sans toi maintenant, déclara-t-il d'une voix ferme et déterminée.
Vanille fut touchée par ses paroles et sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle savait qu'Ivan était sincère et qu'il était prêt à tout pour la garder près de lui. Sans dire un mot, elle se jeta dans ses bras, laissant échapper un sanglot de soulagement.
Ivan resserra son étreinte et savait que désormais, rien ne pourrait les séparer.
Vanille était impressionnée par la réflexion et la rigueur d'Ivan, qui semblait vraiment investi dans son travail. Après la réunion, Monsieur Georges remercia Ivan pour sa confiance et lui assura qu'il mettrait tout en œuvre pour continuer à faire croître l'entreprise. Vanille était fière de son ami. Ensemble ils quittèrent le bureau, Ivan lui proposa de prendre le reste de sa journée. Avant de partir Margaux fit un signe à Vanille qui disait « je veux tous savoir ». Ils se posèrent dans un petit café que Vanille aimait bien, ils discutèrent de tous, essayant de rattraper le temps perdu.
_ Merde t’a complètement changé tu es devenu encore plus belle, constata t’il, niveau relation c’est comment ?
_ Je ne vois pas ce qu’il y a de beau, pour répondre à ta question je suis toujours célibataire.
_ C’est pas vrai printsessa, et qu’attendez-vous mademoiselle Yana Melnikov ?
_ Rien Monsieur Ivan J’ai juste pas Le temps, répondit elle en mangeant un cookie.
_ On va y remédier demain je passe te chercher à 19 heure, tu as intérêt à te mettre sur ton 31. On ira en boîte et je te présenterai à l’un de mes amis, nous devions normalement faire une semaine ici à New-York puis retourner en Russie mais je ne peux plus te laisser. Tu m’as tellement manqué, lui déclara Ivan.
_ Toi aussi bouboule. Demain je serai trop fatigué après mon service et j’ai pas envie de rencontrer quelqu’un laisse-moi profiter de mon week-end tranquillement chez moi devant ma télé.
_ Ce n’était pas une proposition mais une information, prépare tes plus beaux sous-vêtements mon chat, on va s’éclater, lui dit-elle avec enthousiasme.
Elle voulut répliquer mais il reçu un appel il aboyait des ordres russes, ce qui faisait rire Vanille on aurait dit une autre personne tant son visage était sérieux.
Ils échangèrent leur numéros puis il la déposa chez elle.
_ Je t’aime printsessa, il lui fit un bisous sur le front. À demain.
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