Chapitre 4

Esmée et Bruce avait donc décider de sortir ensemble.

Malheureusement les vacances d’Esmée touchaient à sa fin. Ils avaient décidé de

poursuivre leur relation à distance. Pour fêter le départ d’Esmée, Mélanie

avait préparé une sortie dans un grand parc d’attraction.

Ils avaient commencé par la grande roue parce que

c’est la base des parcs d’attraction. Esmée avait bien cru faire une crise

cardiaque, elle avait tendance à avoir le vertige. Mais sa mort faillit encore

plus arriver avec les montagnes russes. Comme elle avait déjà fait un gros

effort la dernière fois au parc d’attraction, son esprit lui hurlait qu’il

n’était pas fait pour ça. Mélanie, Bruce et Andrew étaient déterminés à faire

le plus de manèges à sensations possible. Heureusement pour sa survie Esmée

était parvenue à trouver une excuse :

-       Si

on allait manger ?

-       Déjà !

S’exclama Andrew

-       Je

commence à avoir faim.

-       C’est

vrai que tu as tendance à beaucoup manger, déclara Bruce pensif.

-       Quoi ?!

C’est entièrement faux ! S’insurgea Esmée.

-       A

chaque fois qu’on va quelque part ensemble tu manges quelque chose.

-       Tu

as peut-être raison, ne voulut pas admettre la jeune femme.

Bruce se contenta de lever les yeux au ciel.

-       On

va manger quoi ? Demanda Mélanie.

-       Des

crêpes ! S’écria Andrew.

-       Non,

des frites ! Réplique Bruce.

-       On

a qu’a se séparer en deux groupes, suggéra Mélanie.

-       Ok.

-       On

se rejoint devant la maison hantée ?

-       Ça

me va !

-       A

plus tard !

-       Vous

ne nous demandé même pas notre avis, marmonnèrent Andrew et Bruce vexés.

-       Non,

allez on y va, répliqua Mélanie.

Esmée se contenta d’attraper la main de Bruce et de le

tirer.

-       Est-ce

que tu sais au moins où on va ?

-       J’en

ai aucune idée.

-       Tu

devrais peut-être plutôt me suivre.

-       C’est

une bonne idée !

-       Je

sais, je suis un génie.

-       N’exagère

pas non plus.

-       Des

frites !

-       C’est

quoi ton problème avec les frites, tu ne devrais pas préférer les glaces ?

-       Des

frites pour le repas et des glaces pour le dessert ! S’exclama Bruce fier

de lui.

-       Pff

-       Tu

veux manger quoi ?

-       Je

n’ai pas faim.

-       T’es

sérieuse ?!

-       Oui.

-       T’es

pas possible.

-       Merci !

Après que Bruce eut acheté ses frites, ils se

rendirent à la maison hantée.

-       Bon,

on est seuls.

-       Je

pense qu’on ne va plus les revoir.

-       Comment

ça ?

-       A

ton avis, déclara Bruce en lançant un regard lourd de sens à Esmée.

-       Oh.

-       Tu

veux qu’on aille faire quelle attraction ?

-       J’ai

peut-être un petit peu ou beaucoup le vertige.

-       Excuse-moi,

j’avais oublié, comme la dernière fois tu avais fait des manèges.

*

Ce

n’est pas grave.

Pourquoi tu ne l’a pas dit ?

-       Mélanie

avait l’air contente de son idée.

-       Ce

n’est pas le parc d’attraction sa grande idée.

-       Comment

ça ?

-       Je

ne peux pas te le dire, c’est une surprise.

-       Alors,

on fait quoi ?

-       On

va à la plage et on revient à temps pour la surprise ?

-       Ça

me va !

Esmée et Bruce se rendirent à la plage et en chemin,

ils en profitèrent pour acheter des maillots de bain.

A peine Esmée fut elle sortit de la cabine après

s’être changée que Bruce se précipita vers elle pour l’attraper et entrer dans

la mer. Quand il jugea que le niveau de l’eau était assez profond il la lâcha.

-       Non,

mais ça va pas !

-       Oui,

je crois que j’ai eu un coup de foudre.

-       Je

suis toujours énervée contre toi.

Bruce la prit dans ses bras et l’embrassa.

-       Il

va falloir faire mieux.

Bruce commença à lui embrasser le cou. Quand ils

entendirent le bruit des feux d’artifices.

-       Merde !

J’avais oublié.

Esmée le regarda, incertaine.

-       Surprise !

Tenta Bruce.

Amusée par la mine déconfite de Bruce, Esmée éclata de

rire. Quand elle se reprit, elle décida de profiter du feu d’artifice. Lequel

se termina par une fusée qui inscrivit dans le ciel la phrase : « Tu vas

nous manquer ».

-       Merci !

C’est tellement gentil ! Je suis trop contente !

-       Enfaite,

c’est grâce à Mélanie.

-       On

devrait se dépêcher de retourner au parc d’attraction, il faut les rejoindre.

-       Oui.

Quand ils arrivèrent ils furent surpris par

l’agitation qui régnait. Ils virent alors un Andrew tentant de prendre un

mégaphone à une Mélanie énervée qui hurlait dans ce mégaphone :

-       Esmée !

Bruce ! Dépêchez-vous de venir, avant que je ne sois vraiment en

colère !

Puis avec son téléphone elle montra une photo d’Esmée

et de Bruce avant de poursuivre ;

-       Ce

sont ces deux incapables ! Si vous les voyez dites-leur de venir à la

maison hantée !

-       Viens,

on repart, marmonna Bruce.

-       Non !

-       Tu

veux ma mort !

-       Oui,

mais ça c’est une autre histoire.

-       Quoi ?!

A cause du cri de Bruce, ils furent rapidement

repérés.

-       Venez

ici immédiatement ! Hurla Mélanie, qui décidément ne faisait que crier.

-       Je

n’ai même pas encore eu le temps d’écrire mon testament, se lamenta Bruce.

Quand Esmée et Bruce eurent rejoins leurs amis,

Mélanie se tourna vers un forain pour lui rendre le mégaphone qu’elle lui avait

emprunté ou arraché des mains, Esmée ne savait pas vraiment.

-       Tu

as pu voir le feu d’artifice ?

-       Oui,

merci ! Il était trop bien ! Tu vas aussi me manquer !

Mélanie serra Esmée dans ses bras.

-       Je

ne peux pas t’en vouloir comme tu pars demain. Par contre toi, Bruce…

Pour finir leur sortie, ils avaient fait de nombreux

stands. Esmée avait découvert qu’Andrew était un expert du chamboule tout. Il

était reparti avec plein de petits jouets. Il ne voulait en donner aucun à sa

petite amie, au grand dam de celle-ci.

-       Tu

ne veux pas me donner le petit ours ? Il est tellement mignon.

-       Non.

-       S’il

te plaît ?

-       Non.

-       Je

t’en prie ?

-       Non.

-       Je

t’en supplie ?

-       Non.

-       Si

tu ne me le donne pas, on ne fait rien pendant au moins une semaine.

-       Tiens,

s’empressa de répondre Andrew, vaincu en tendant le petit ourson dont il était

question.

-       Youpi !

Ce fut ainsi qu’ils se quittèrent. Le lendemain Esmée

prit l’avion pour rentrer chez elle. Non, sans avoir fait de nombreuses fois la

promesse de revenir et de rester en contact.

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