chapitre 11 PDV Alexandre

Mia venait de me lançait une de ses quatres vérités, comment osait elle ! Bon je comprends que elle soit énervée mais de là à menacer d'en parler à notre mère... Je ne mérite pas cette vie, je ne suis qu'un adolescent qui cherche à rendre fier son père. Je pris mon sac, alluma une clope, et marcha le long d'un cours d'eau. Peut-être que cette Stella n'avait rien voir avec sa mère, était elle seulement au courant qui était ses parents ? Mia dit que Stella n'a rien avoir avec nous mais je crois que c'est l'inverse. Mia m'avait dit que elle avait connue Lucie et Jeanne, serait elle aussi une de leurs victimes ? Ça m'agace ! Je mis un coup de,pieds dans un caillou qui partit 20 km plus loin..

" Et bien, que t'a fait ce caillou pour mériter ça ?"

Je me retournais, surpris que on m'est surpris, et là mon coeur loupa un battement en remarquant la fille de la boutique donc en simple l'amie de ma soeur. Ses yeux marrons me fixaient de façon étrange...

" Ce caillou était sur mon passage donc je l'ai mis sur le droit chemin, un sourire se forma sur mes lèvres.

- Et tu es obligés de passer la violence ? dit elle en rentrant dans mon jeu.

- La violence résout beaucoup de choses, ma belle."

Je vis ses yeux prendre un air taquineur, cette balade s'annonce amusante.

" Alors déjà je suis pas ta belle, et la violence est un signe de faiblesse.

- Ouah, en plus d'être relou tu es philosophe, ma belle ? je pris un malin plaisir à dire ça.

- La violence montre que on est faible dans le sens ou tu ne cherches pas à résoudre le problème tu fuis dans une solution qui peut changer à jamais ton destin..."

Quand je vis ses yeux s'humidifier je compris que elle ne parlait plus du caillou, fait chié je suis pas doué en tant que psychologue.

" Stella, c'est bien ton prénom ?

- oui, renifla t'elle.

- Mia ma dit que tu étais une superbe amie, alors je sais que je n'ai pas été cool lors de notre première rencontre mais si tu veux parler je suis là.

- Qui te dit que je veux parler ?

- Tout le monde rêve de me parler, ma belle." Je ne pus retenir un sourire quand elle rigola.

- Je...mon père a demandé le divorce à ma mère..et depuis son départ elle n'est plus elle même, son regard devint menaçant, tout ça à cause de ta famille !" Alors c'est donc que me parlait ma sœur ?

" Quoi ?

- Ton père à envoyé une lettre à mes parents comme quoi il avait besoin d'employés, ils se sont embrouillés et maintenant mon père travaille pour le tien et ma mère est mal en point !"

Elle tomba à genoux, la tête dans ses mains et pleura... A ce moment mon cerveau ne contrôle rien, je m'approche doucement et pose mes mains sur ses épaules en lui chuchotant :

" Je suis désolée, mais tu es plus forte que ça, tu en veux à ton père et lui en veux à ta mère. Fais le lien ma belle...", avant qu'ellle ai pu relever la tête j'étais déjà tourné, prêt à être un frère.

*****

PDV STELLA

" Je suis désolée, mais tu es plus forte que ça, tu en veux à ton père et lui en veux à ta mère. Fais le lien ma belle".

Quand je releva ma tête, il était partit, je sais que je venais de me confier à un inconnu mais Alexandre me donne l'impression que je peux tout réussir, il me donne des ailes. Tout comme sa sœur, je me sentais aimée, c'était comme avoir une famille que l'on découvre. J'avais peur de rentrer à la maison et de découvrir ma mère, depuis que mon père est partit où quand il a envoyé la demande de divorce, ma mère à sombrée dans une dépression alcoolique, elle boit toute la journée et prend des médicaments pour essayer de la détendre mais peine perdue. Ma mère est triste et trouve du réconfort dans le diable.

Bon quand faut y aller, je marchais doucement quand je vis un camion de pompier, une ambulance devant chez moi, j'entendis des cris qui devait provenir de la voisine. Peut m'importait mes yeux étaient fixés sur une seule chose...une seule personne, maman. Elle était sur une sorte de lit à roulettes, avec un masque respiratoire, et un bandage à la main. Ce fus plus fort que moi, je mis à courir jusqu'à ma mère en pleurant, je sentis une main sur moi, la voisine Christine.

" Oh ma chérie je suis désolée, quand j'ai vu la maison ouverte et ta maman allongée j'ai tout de suite appelée les secours". Alors déjà Christine, tu n'es rien pour moi donc calme toi !! Mais peut-être pourrais tu m'expliquer ?

" Que...que c'est t'il passée...?

- J'ai entendu crier, un bruit de verre, alors je suis sortie pour voir ce qui se passait et c'est là que je l'ai découverte, pleurnicha ma voisine."

Je cherchais un secouriste du regard et quand j'en vis un je marcha vers lui en pleurant, je commençais à paniquer.

" Ma...ma maman, elle..va bien...?

- Mademoiselle, s'il vous plaît calmez vous, votre mère à fait un malaise à cause d'une consommation trop forte d'alcool, elle a avaler une boite de somnifères, et c'est coupé. Nous allons l'emmener à l'hôpital pour lui faire passer des tests et qu'elle rétablisse. Vous pouvez nous accompagner bien évidemment, mais il faut que un membre de votre famille sot au courant, principalement votre père.

- Non !! C'est à cause de lui...il s'en fout maintenant...

- Bon, auriez vous quelqu'un de majeur à contacter ?

- J'ai 18 ans dans deux mois.

- Non, il faut un membre de famille."

Je ne pouvais pas appeler mon père certes, mais il y a deux personnes qui peuvent m'aider...

" Docteur, des grands frères et soeurs ça marchent ?

- Oui. Voulez vous j'en contacte ?

- Non, je préfère le faire." Je pris mon téléphone, composa le numéro, je sais pas ce qui me prenais de vouloir l'appeler...En plus il décroche !

" Salut, tu vois je te l'avais dit tout le monde veut me parler, ma belle."

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