L'académie de la ville était une structure imposante, un chef-d'œuvre architectural en pierre grise qui se dressait majestueusement au cœur de la cité. Ses hautes tours étaient ornées de dômes dorés qui brillaient sous le soleil. J'étais ébahi, ne pouvant détacher mes yeux de cette grandeur.
La ville elle-même était un spectacle vivant de couleurs, de sons et de mouvements. Les rues étroites étaient pavées et bordées de maisons aux façades colorées. Les marchands des étals offraient une palette infinie de fruits exotiques, d'étoffes chatoyantes et d'objets artisanaux. Les passants s'entremêlaient dans un tourbillon d'activités.
Pour moi, qui avait passé toute ma vie en montagne, tout était à la fois pittoresque et incroyable. Je me sentais complètement dépayser, submergé par les odeurs des plats exotiques, une mélange sucré et épicé emplissait l'air.
Les visages des habitants étaient divers et variés, chacun portant une histoire unique. Les femmes étaient parées de robes aux couleurs vives, aux motifs complexes, tandis que les hommes affichaient une grande variété de vêtements, reflétant la diversité culturelle de la ville.
Soudain, alors que je m'immergeais dans cette nouvelle réalité, un choc me fit sortir de ma contemplation. J'avais heurté un certain Rayan, un jeune homme vêtu de riches habits, qui me fixait avec colère.
—"Quel sac à ***** a osé me bousculer, qu'il se montre et en vitesse !" s'écria-t-il, les mots emplis de mépris.
—"Excusez-moi," balbutiai-je rapidement, "je ne l'ai pas fait exprès, je suis vraiment navré."
Rayan, visiblement agacé, ne ménagea pas ses mots. —"Et tu as le culot de me répondre, qui es-tu ? Et qui te permet cela ?"
Je me sentais petit et insignifiant face à sa colère. —"Excusez-moi, mon seigneur," répondis-je humblement. "Je suis un simple roturier, rien d'autre, et je ne voulais en aucun cas vous offenser."
Rayan était inflexible. —"Et comment comptes-tu réparer ta faute, sale roturier ? Que puis-je faire pour me faire pardonner, mon seigneur ?"
Sa réponse fut d'une cruauté choquante. —"Agenouille-toi et lèche mes chaussures, sac à *****."
Je ne pouvais qu'obéir pour éviter un conflit. M'agenouillant, je commençai à lustrer ses chaussures, espérant mettre fin à cet humiliant épisode. Mais soudain, des bruits et des cris se firent entendre.
—"J'ai mal, je suis sale, sale impertinent, tu vas me le payer !" hurla Rayan, désemparé.
La foule réagit, murmurant et chuchotant, se demandant qui était ce jeune homme osant défier Rayan, le tyran local. Certains pensaient que je venais de signer mon arrêt de mort.
Elizabeth, une jeune femme élégante, s'approcha précipitamment de Rayan. —"Rayan chéri, que t'arrive-t-il, pourquoi es-tu assis à même le sol ?"
—"T'inquiète, ton Elizabeth est là, elle s'occupe de tout," répliqua-t-elle d'une voix douce et inquiète.
Elizabeth fixa un regard noir sur moi.— "Sale *****, comment as-tu pu faire ça à mon Rayan chéri, tu vas le payer de ta vie !"
Rayan, visiblement apaisé par les soins d'Elizabeth, lui murmura à l'oreille : "Si tu te débarrasses de cet énergumène, je te promets une belle récompense ce soir, ma chère Elizabeth."
La tension dans l'air était palpable, et je me retrouvais au cœur d'une situation potentiellement dangereuse. Mon aventure dans la ville prenait une tournure inattendue, et je ne savais pas encore comment j'allais pouvoir surmonter les défis qui se dressaient devant moi.
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