Chapitre 2

Depuis sa fenêtre Amaryllis observait les gens marcher tranquillement ou s'embrasser, ils souriaient tous visiblement heureux. Elle poussa un long soupir, elle aurait adoré pouvoir se comporter aussi naïvement que toutes ces personnes malheureusement pour elle, il semblait que le destin en avait décidé autrement. Amaryllis espérait pouvoir un jour vivre à nouveau sans se soucier de revoir l'homme qui l'avait violée. Malgré que son sauveur l'ai blessé. Amaryllis vivait dans la crainte de le revoir.

Elle donnerait absolument tout ce qu'elle avait pour que cette affreuse sensation d'être sale s'en aille. Elle avait l'impression que son corps ne lui appartenait plus. Amaryllis avait l'impression de vivre dans un brouillard et de ne pas pouvoir réfléchir correctement.

La jeune femme avait tout le temps envie de se doucher mais en même temps elle n'avait aucune envie de prendre soin de ce corps qu'elle trouvait si répugnant. Se lever de son lit lui demander une immense énergie qui par moments semblait disparue. De toutes façons ses seules envies étaient de dormir ou regarder des séries pour ne plus penser à rien, elle avait l'impression d'avoir été anesthésiée.

Le soir, elle était incapable de dormir, elle revoyait l'homme, elle ressentait à nouveau sa **** à l'intérieur d'elle et le désespoir qui l'envahissait. Dans ces moments elle se réveillée en larmes et elle commençait à se gratter frénétiquement les bras et le visage tout en ayant du mal à respirer.

La seule chose qui parvenait à la ramener à la raison était de penser à la blessure de son violeur. Elle se sentait même légèrement honteuse d'être soulagée du fait qu'un homme ait été blessé.

Elle fut tirée de ses pensées par son téléphone, il n'avait de cesse de sonner. Cela faisait un mois depuis cette fameuse soirée et elle n'avait pas réussi à répondre à quiconque. Mais ce n'était pas très important car peu de personnes s'inquiétaient pour elle. Quelques amies lui avaient envoyé des messages et avaient essayé de l'appeler ainsi que sa sœur. La seule personne qu'Amaryllis avait appelé était le secrétaire de son patron pour poser des jours de congés. Même si elle les avaient posés au dernier moment celui-ci c'était montré très conciliant, il n'y avait pas grand chose à faire au bureau à cette période.

Elle saisit son téléphone et en regardant l'heure et la date elle se rendit compte que cela faisait assez longtemps qu'elle était allongée dans son lit et trois jours qu'elle n'avait pas mangé pourtant l'idée même de sortir de son lit la répugnée malgré les faits qu'elle avait faim et soif. La seule chose pouvant la motivée pour sortir de son lit c'est quand il s'agissait de s'occuper de son chat.

Elle se refusait à sortir de ce qu'elle prenait dorénavant pour un genre de cocon douillet où elle était en sécurité. Malheureusement il semblait que le sort avait décidé de s'acharner sur elle et de lui arracher le dernier endroit où la pauvre jeune femme se sentait encore en sécurité.

La sonnette retentit soudainement dans l'appartement faisant sursauter Amaryllis.

Elle pouvait entendre des voix d'hommes parler derrière la porte de son appartement. Trop tétanisée pour bouger Amaryllis préféra attendre le moment fatidique où ils se décideraient à entrer.

Les minutes passèrent mais rien ne se produisit, Amaryllis commença à se détendre se sentant complétement idiote d'avoir été victime d'une stupide crise de paranoïa. Ses hommes c'était certainement trompé d'endroit.

Mais subitement un grand boum résonna dans tout son appartement. Horrifiée elle ne parvint plus à bouger et priait pour que ces inconnus ne voient pas Berlioz qui savait ce qu'ils pourraient lui faire.

- Chef ! Elle ne doit pas être là. L'homme que nous avons posté devant son immeuble nous a assuré qu'il n'y avait plus aucun signe de vie ici depuis qu'elle y ait entré le soir où ils nous ont volé. Son mec à dû l'emmener avec elle.

Amaryllis se mit à trembler, elle ne comprenait rien aux dires de l'homme et à ce que ces personnes souhaitaient d'elles.

- Aux dernières nouvelles c'est moi le chef et je vous ordonne de fouiller cet appartement de fond en comble! Sinon pourquoi parles tu en anglais ? Ça ne sert à rien et certains d'entre nous ne le comprennent pas.

Amaryllis retint un cri d'effroi et parvint finalement à s'extraire de son lit. Heureusement elle vit son chat. Il s'avérait que Berlioz était caché sous son lit. La jeune femme le prit sous son bras avant de se diriger vers sa salle de bain pour s'y enfermer tout en tentant d'être la plus discrète possible.

- Au cas où elle nous entends.

Amaryllis frissonna l'homme à qui appartenait cette voix semblait persuadé qu'elle était chez elle.

- Comment ça ?

- Pour qu'elle soit effrayée.

Amaryllis retint difficilement un *********** de peur. Cet homme était décidément très intelligent.

- Drake, va la chercher maintenant nous avons assez discuté.

Son appartement était relativement petit et Amaryllis savait qu'ils ne tarderaient pas à la trouvée, la porte ne tiendrait certainement pas. Étant donné que ces hommes avaient réussi à défoncer sa porte d'entrée.

Désespérée, elle tenta de réfléchir à une porte de sortie. Malheureusement, elle c'était enfermée d'elle même.

La poignée s'actionna alors et la jeune femme décida de cacher son chat au cas où ses étrangers décidaient de s'en prendre à lui.

- La porte est fermée!

- De l'intérieur? Demanda celui qu'elle supposa être Drake.

- J'en ai bien l'impression.

- Parfait! S'exclama l'homme.

Ensuite il ne se passa rien seul restait le silence dans l'appartement. Amaryllis pouvait entendre les battements de son cœur résonner contre ses tempes.

Mais subitement la porte en bois explosa dans un immense craquement. La jeune femme fut blessée à la joue par un morceau de bois. Elle se retrouva alors face à un homme portant un sourire moqueur. La jeune femme ne put s'empêcher de trembler sous la menace de ce regard.

- Bonjour tesoro. Alors comme ça, on joue à cache-cache? Demanda l'homme sur un ton moqueur.

Amaryllis ne répondit rien.

- Ce n'est pas grave si tu ne parles pas tout ce qui t'es demandé et d'écouter ce que nous avons à te dire. Du moins pour l'instant... Déclara l'homme avant d'emmener la jeune femme avec lui en la portant sur son épaule.

Amaryllis ne prit même pas la peine de se débattre, consciente que ça ne servirait à rien.

Il la déposa ensuite sur son canapé et un autre homme s'approcha d'Amaryllis.

- Quel est votre lien avec Vadim Iankovsky ?

- Je ne le connnais pas!

- Pourtant on vous a vu avec lui, continua l'inconnu en se rapprochant avant de lui placer son couteau sous la gorge rappelant ainsi des bribes de souvenirs à la jeune femme.

- Il m'a sauvé et son nom c'est tout ce que je sais de lui! S'écria Amaryllis désespérée.

- Evidemment je vous crois... Puisque vous refusez de répondre, j'ai une proposition à vous faire, déclara l'homme avec un sourire narquois. Soit vous nous livrez Vadim Iankovsky dans un mois, soit on vous tue à sa place.

Amaryllis ne put s'empêcher de pousser un cri et une main se plaqua immédiatement sur sa bouche avant qu'elle ne sente le bout d'une crosse de revolver s'abattre sur sa tempe et qu'elle ne sombre dans l'inconscience.

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boludin amo a shiro

boludin amo a shiro

Je suis transporté dans un autre monde... 🌍

2023-09-24

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