Le truc dans la serre.
- Tu vois c’est marque sur mon coup ? On appelle ça « une tentative de meurtre »
- Réalises-tu même à quel point tu es fière ?
- Pourquoi est-ce que tu n’es pas encore parti ?
Il me regarda en souriant puis fit demi-tour. L’infirmière arriva a son tour pour me soigner.
- J’ai fini avec ton frère. Viens et assied –toi. C’est ton tour.
- Je peux me soigner toute seule.
- Tu crois que je suis uniquement là pour la décoration ? Dit-elle sarcastiquement
- Non madame…
- Hey comment tu connais … ! Commença Djibril
- Qui ?
Je n’eus aucune réponse car il sortit de la pièce.
Après les soins fait. Je pris Enzo par la main et sortîmes, en ouvrant la porte je tombais sur Arturo juste en face.
- Merci pour tout à l’heure.
- Est-ce que tu essaies de te la jouer gentille ?
- Hein !
- Tu as dit que tu ne me reconnaissais pas ! Serais-tu donc l’une de ces filles ? Insista-t-il
- Je ne vois pas du tout de quoi tu parler.
- Quoi maintenant que tu t’es fait chopée. Tu joues les idiotes ? Serais-tu embarrassée ? Maintenant je paris que tu prévois de chialer et de jurer que tu ne savais rien.
Je sentais mon frère paniquer derrière moi, je lui serrais la main en signe de réconfort, toujours en train de regarder Arturo. En plus je ne savais vraiment pas de quoi il parlait.
- Pense ce que tu veux.
- JE HAIS LES FILLES COMME TOI ! Cria-t-il
- HEY ! JE NE T’AI JAMAIS DEMANDE DE M’AIMER, NI MEME DE M’AIDER ! C‘EST CLAIR ALORS LAISSE-MOI TRANQUILLE ! Criais-je à mon tour.
Non mais je rêve ! Il se prend pour qui cet abruti, la main toujours serrer j’avançais avec Enzo dans les couloirs du lycée jusqu’à sa classe. Arriver Enzo s’arrêta devant la porte, je le regardais en silence pendant un moment.
- Pourquoi tu n’entre pas ?... As-tu peur que ces abrutis te fassent encore du mal ? Ne t’en fait pas. S’il t embêtent encore je ne les laisserais pas faire. Le rassurais-je
- Mais … grande sœur tu viens de te faire botter les fesses, tout à l’heure.
- Oui … c’est vrai ! Mais ce n’est pas ce que … je n’ai … je n’avais pas manger. Mais promis ça ne se reproduira plus. La prochaine fois c’est moi qui gagnerais.
Enzo me regarda les larmes aux yeux.
- Je te promets que je ferais tout pour te protéger, même si je dois aller en prison. Tu me crois n’est-ce pas ?
- Oui grande-sœur je te crois. Mais … pourquoi ce garçon était-il fâché contre toi ? Qui c’était ? Demanda-t-il
- Ne fait pas attention à lui c’est personne, tu n’as pas à t’en soucier !
- Mais en tout cas il était comme superman ! Sourit-il
Superman ? Mon pauvre Enzo, pour nous il n’existe personne de près ou de loin qui ressemble à Superman ! Dès qu’il fut rentré en classe je me dirigeais vers le toit, comme je savais que personne n’y serait j’y serais tranquille.
Appuyer sur la balustrade je lâchais un soupir, Enzo n’arrêtait pas de demander pourquoi nous n’avions pas de parent. Je regardais le médaillon qu’avais offert papa à maman avant sa mort, c’était une photo de nous 3, Enzo était encore dans le ventre de cette femme. Je ne pouvais pas lui raconter. Si c’était pour nous abandonner à ce genre de vie, où tout le monde nous méprise… pourquoi nous avoir mis au monde ? Je sentais mes larmes couler. Des larmes de colère.
- Quelle chance ! Est-ce l’un de t’es talents personnel de te la jouer mélodrame ? Demanda Djibril
Je sursautais de peur ! Mais j’avais oublié un détaille c’est que j’étais appuyer sur la balustrade, je me sentais tomber en arrière. Je fus attrapée fermement par le poignet et tirer vers quelque chose. En me relevant je m’aperçus de notre position très intimes.
- Merci. Chuchotais-je choquée
- Waouh ! Elle sait dire merci ! C’est la 1ère fois que je l’entends.
- Ta gueule. Je sais dire merci quand c’est nécessaire.
- ****** ! Pauvre *****, je viens juste de te sauver le *** ! Tu aurais pu tomber et mourir et tu oses me dire « ta gueule » ! S’énerva-t-il
- Et la faute a qui ?
- Ou diable as-tu appris un langage pareil ?
- C’est fort venant de toi ! Traiter les gens de « sale ***** » à tout va ! m’énervais-je
- Parce que tu ES une sale ***** ! Insista Djibril
- Pourquoi est-ce que tu …non pourquoi toi et Arturo vous me traiter comme ça ? Quoi qu’il en soit ma situation est peut-être différente de la vôtre mais ça ne veut pas dire que je suis une sorte de jouet avec lequel vous pouvez divertir à votre convenance.
- Ta triste situation ? Le jouet d’autre personne ? A quel point une personne peut-elle s’apitoyer sur elle-même ? Demanda-t-il
- S’apitoyer ? j’imagine que c’est comme ça que tous les gens comme toi peuvent le voir.
- Que veux-tu dire par « Les gens comme toi ? »
- Des gamins qui ont tout eu sur un plateau d’argent depuis le jour de leur naissance. Vous avez toujours eu tout ce que vous voulez. Alors vous vous imaginez que le monde tourne autour de vous.
- Aurais-tu un complexe d’infériorité ou un truc du genre ? Sourit Djibril. Cesse de te comporter comme si le monde entier était contre toi. Comme si tu étais la seule personne à souffrir. Ne sois pas imbue de toi-même.
- C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! T’es sur que t’es sur que t’es inscrit dans ce campus pour ne pas avoir remarquer comment je suis traitée parce que je suis entrée avec une bourse. Qu’est-ce que tu en sais ? Tu as tout ! Qu’est-ce qui te donne le droit de me parler comme ça ? M’enervais-je en partant
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Dans les toilette je m’aspergeait d’eau et me calmer suite à ce tete a tete avec Djibril. J’inspirais fortement en fermant les yeux.
Ne laisse pas cet enfoiré t’avoir… Ignore le tout simplement !
- Quel con… ! Soufflais-je
A peine franchie le pas de la classe je sentais tous les regards sur moi, Camélia arriva vers moi inquiète.
- Pourquoi est-ce que tout le monde me regarde ?
- Djibril était là tout à l’heure ! Dit-elle
- OK … Et qu’est-ce que ça a voir avec moi ?
- Il te cherchait.
- Pourquoi donc ?
Elle se rapprocha et me chuchota à l’oreille.
- Il tenait ton pendentif !
Je sursautais choquer, je posais mes mains sur mon cou et cherchais aussi dans mes poches.
Il était plus là ! ***** il n’est plus là ! Je l’avais encore quand j’étais sur le toit.
Je me levais panique, prête à sortir quand Camélia m’attrapa le bras.
- Ou est-ce que tu vas le cours va bientôt commencer.
Je la regardai en silence, puis me rassit. Je suis vraiment bête.
De tous les objets, il fallait que ce soit celui-là qui soit entre les mains de ce gars.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
- Vous ne pensez pas qu’on devrait s’occuper d’elle ? Demanda Noam
- De qui est-ce que tu parles ? Demanda à son tours Isaac
Noam se pencha vers Isaac et lui chuchotant.
- Comment as-tu pu oublier ? Celle qui a frapper Djibril en plein visage !
- Je peux t’entendre tu sais. Sourit-il a distance
- Mais sérieusement… nous allons laisser cette ***** s’imaginer qu’elle peut s’en tirer comme ça ? C’est elle qui l’a voulu, à chercher des embrouilles aux mauvaises personnes ! S’énerva Noam
- Qu’elle rancœur ! Elle t’a eu toi aussi ? le nargua Isaac
- QUOI ? NON ! JE TE DIS JUSTE QUE JE N’AIME PAS LE FAIT QU’ELLE S’EN SORTE AUSSI FACILEMENT !
- Très bien si tu le dis ! Ria Isaac
- Djibril tu vas réellement la laisser faire ce qu’elle veut ? Demanda Noam en se tournant vers son ami.
- Hum… Je ne sais pas. Que devrais-je faire de toi, Aryety ? Dit en se tournant vers moi
Je ne sais pas comment il avait fait pour m’entendre alors que je n’avais pas fait de bruit.
- Bon sang qu’est-ce que tu fous là ? Tu veux qu’on te frappe ?
- Essaye pour voir ! Le narguais-je
- Elle me provoque celle-là !
- Tu la chercher aussi, laisse la tranquille. Répondit Isaac
Je passais devant eux et me rapprochais de leur chef en question.
- Rends-le-moi !
- Rendre quoi ?
- Mon pendentif.
- Et pourquoi je ferais ça. Dit en me regardant de haut en bas
- Parce qu’il est à moi ! Insistais-je
- Tu ne connais pas le diction ? Trouver c’est garder. Sourit-il
- Je ne suis pas d’humeur à écouter t’es conneries !
- Hey je ne raconte pas de conneries. Dit-il
En se retournant je vis mon pendentif sorti de sa poche, je me penchais pour l’attraper mais il m’esquiva en riant. Il le sorti et le tendit en l’air.
- Je t’ai dit de me le rendre !! En essayent de l’attraper
Noam et Isaac de l’autre coter regardaient la scène abasourdie.
- ****** qu’est-ce qu’ils font tous les deux ? Dit-il choqué
- Que… Djibril … ça l’amuse réellement…
- Bien il semblerait que tu tiennes affreusement à cette chose. Très bien. Dans ce cas donne-moi l’envie de te le rendre.
- Qu’est-ce que tu veux ? Demandais-je
***Téléchargez NovelToon pour profiter d'une meilleure expérience de lecture !***
Comments