_ Mon cher beau voici, elle est de retour
_ je vois...
Il se leva de sa chaise et retira le voile de mon visage
Un court instant, il me fixa et nos yeux se croisa
Je restai là, pétrifié, en voyant le désir qui se lisait dans son regard
Ce regard plein d'avidité et de promesses ce même regard que ce jour-là
Après le départ de tous les invités et de mon ''mari '' j'entrepris de parler à mes parents.
Je sortis les retrouver dans leur chambre conjugale je vis mon père et ma mère sur le lit aussitôt, il remarquent ma présence, me fait signe d'entrée dans la pièce.
Je m'assis sur le lit et mis ma tête sur les genoux de mon père
_ Père mé chi li Na nzala ndē vē
(je ne veux pas de lui)
_ malédiction
á rù mbora mē vē
(pas chez moi)
" vas dans ta chambre"
reprit ma mère d'un ton menacent
Comme si chaque mot que je venais de prononcer était un coup de poignard, pour elle
Elisabeth GIONO était une femme au foyer de 45 ans orpheline de père et de mère
Marié de force à l'âge de 13 ans, par son oncle
Pour elle seule la tradition contait
Dans notre tradition seuls les parents ont le doit de choisir l'époux
Déboussolé je sortis de la maison.
Il ne comprenait pas ce que je disais, car le seul langage qu'il connaissait était celui de la tradition
Le jour levé,mes yeux ne s'essaie de couleur
je devais parler à Jorge
où est mon téléphone...ah le voilà
..... .... ..... ....
hallo... Jorge
_ bb comment ça va laba ??
_hum
_qui a til ?
parle moi
je restais la sans rien dire mes yeux n'en pouvais plus de ce tourment et se mit à exploser.
Il ...il...
_ quoi b parle -moi
ok j'arrive
_ non pas maintenant tout vas bien
_ Arrêt, je t'ai dit que je viendrai
À demain
....... ........ ........ .........
Halo .... halo
Mon cœur était brisé, ma bataille pour le droit des femmes anéanti
Comment pouvais-je prétendre me battre pour des droits dont je n'es même pas.
Le jour c'était levé, mais mes sentiments sont restés les mêmes
Comment annoncer à mes parents la venue de Jorge
est-ce que la communauté sera d'accord
Malgré tout je suis une femme mariée devant elles et cela sera reconnu comme une abomination pour elles
Ko. Ko. Ko.
_ Maman
_ Viens ta belle famille est là
* Comment pouvait-elle me dire sa après notre discussion d'hier*
_ Prépare-toi on t'attend au salon et ne gâche rien s'il te plaît, pas aujourd'hui.
Je la regardais s'en aller, même pas une seule fois elle a regardé à la souffrance de son enfant
Comment si la simple idée de croisée mon regard était une torture.
D'un pas lourd je me lève de mon lit me rince le visage , et prix la porte en espérant que ma douleur ne se reflète pas sur mon visage.
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