Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller chez le gynécologue. J'étais nerveuse et craignais de ne pas pouvoir avoir d'enfant ou d'avoir une condition qui m'en empêcherait. Martha m'accompagnait car je ne voulais rien dire à Dmitry. J'étais terrifiée à l'idée d'avoir quelque chose de mal et qu'il ne veuille plus être avec moi.
"Ne vous inquiétez pas, tout ira bien, madame", a essayé de me rassurer Martha, mais j'étais extrêmement anxieuse. J'ai fait un signe de tête pour lui faire savoir de ne pas se soucier de moi.
Nous n'avions pas été informées que le docteur nous verrait et nous sommes entrées dans le cabinet. Mes mains étaient moites, et c'est Martha qui a parlé.
"Bonjour, docteur. La dame ne peut pas parler, mais je parlerai en son nom. Nous sommes ici car elle essaie d'avoir un enfant et souhaite subir un examen", a expliqué Martha.
"D'accord, d'abord, allez dans cette pièce. Il y a une blouse sur la table d'examen. Changez-vous et je vais vous rejoindre bientôt", a dit le médecin. J'ai fait un signe de tête et ai laissé Martha avec elle, remplissant quelques formulaires avec mes informations.
Dans la pièce, j'ai changé et après quelques minutes, le médecin est entré.
"Je vais faire une échographie transvaginale pour voir comment tout va", a expliqué le médecin, et j'ai fait un signe de tête encore une fois.
Je me suis allongée sur la table d'examen et ai positionné mes jambes comme elle l'a indiqué. Une image est apparue sur l'écran. Je ne pouvais rien voir, mais elle le pouvait.
"Tout a l'air super. En fait, vous êtes enceinte de trois semaines", a commenté le médecin, et je l'ai regardée avec un sourire sur mon visage, cherchant confirmation.
"Oh oui, regardez, ce petit point est votre bébé. Il est tout petit car il n'a que trois semaines", a continué le médecin, et je me suis sentie tellement excitée. Je vais être maman. Si quelqu'un m'avait dit ça il y a un mois, j'aurais pensé qu'il plaisantait, mais non. C'est un fait. Il y a un petit être dans mon ventre, Dmitry et mon enfant.
"D'accord, nous allons réaliser une série de tests pour nous assurer que tout va bien, ainsi qu'un examen physique", a informé le médecin. Et bien sûr, j'ai accepté tout cela car je veux que mon bébé naisse en bonne santé et fort.
Une infirmière a prélevé quelques échantillons de sang et d'urine, mais le problème est survenu lors de l'examen physique lorsque le médecin a remarqué quelque chose sur mon bras.
"Avez-vous utilisé un implant contraceptif ?", a demandé le médecin, et j'ai nié.
"C'est étrange, cette petite cicatrice ressemble à celle d'un implant", elle a regardé la cicatrice qu'elle touchait et l'a palpée.
"Êtes-vous sûre de ne pas avoir d'implant ?", a insisté le médecin, et j'ai bien précisé que j'étais sûre, je n'en avais jamais eu.
"Puis-je essayer de le retirer ?", a demandé le médecin, et j'ai fait un signe de tête.
Elle l'a retiré avec précaution, ce n'était pas douloureux mais inconfortable. Quand elle l'a retiré, en effet, c'était un implant contraceptif.
"Cet implant a atteint la fin de sa durée de vie, c'est pourquoi vous êtes enceinte. Êtes-vous sûre de ne jamais l'avoir fait insérer ?", a insisté le médecin, et j'ai cherché mon téléphone.
"Non, je n'ai jamais consulté de gynécologue auparavant, c'est ma première fois. Je ne sais pas comment cela a fini dans mon bras", j'ai répondu via mon téléphone. Et oui, il y a un jour, il y a deux ans, effacé de ma mémoire, je ne m'en souviens pas. C'était la veille de mon mariage, et si mon bras me faisait mal, je n'y ai pas prêté attention. J'ai supposé que je m'étais cognée contre quelque chose et que je n'ai pas réalisé.
"Eh bien, l'important c'est que vous attendiez un bébé. Changez-vous, ils vous attendent pour vous donner vos vitamines. Tout va bien avec vous et votre bébé", a dit le médecin, puis elle est partie. J'avais encore la question de savoir comment cet implant s'était retrouvé dans mon bras, mais j'ai quand même changé de vêtements et suis allée dans la salle d'attente avec Martha, qui m'a embrassée joyeusement.
"Le monsieur sera heureux de cette nouvelle. Félicitations", a dit Martha, et je l'ai remerciée.
"Voici les vitamines que vous devez prendre et les instructions. Nous vous verrons le mois prochain, mais désormais en tant que votre obstétricienne", a dit le médecin. Martha et moi avons exprimé notre gratitude et avons quitté le cabinet. J'étais heureuse avec le rapport d'échographie dans mes mains lorsque je suis entrée en collision avec quelqu'un. C'était nul autre qu'Inès, et j'ai laissé tomber le rapport de ma main.
"Que fais-tu ici, espèce de muette idiote ?", elle a attrapé le rapport et a commencé à le lire.
"C'est impossible, tu ne peux pas avoir d'enfants. Papa s'en est occupé. De plus, tu es mariée à un vieil homme paralysé qui ne peut pas avoir d'enfants. Il ne peut que te causer de la douleur. Tu as été infidèle, sale putain. C'est sûrement pour l'héritage, mais tu ne l'auras jamais." Elle a foncé sur moi et j'étais tellement confuse par ses paroles que je n'ai pas pu esquiver la gifle qu'elle m'a donnée. Avant qu'elle puisse me frapper à nouveau, les gardes les ont maîtrisées, mais j'ai perdu l'équilibre et suis tombée par terre. Je ne ressentais aucune douleur, mais Martha s'est précipitée pour chercher le médecin, qui a demandé un brancard pour me faire vérifier de nouveau.
"Ressentez-vous une douleur ?" a demandé le médecin, et j'ai secoué la tête.
"Les chutes peuvent être très dangereuses dans votre état, vous devez être prudente sinon vous pourriez le perdre." Le médecin a vérifié ma tension artérielle et elle était légèrement élevée.
"Nous allons vous emmener dans une chambre pour que vous puissiez vous reposer un moment, je vais vous donner un médicament pour vous détendre et après vous être reposée, vous pourrez partir," dit le médecin.
Après m'avoir donné le médicament, le médecin m'a emmenée avec une infirmière dans une chambre. J'ai reposé un moment et tenu mon ventre tout le temps. J'avais peur de perdre le bébé après la chute. J'ai dormi un moment et quand je me suis réveillée, Dmitry était là. Il était déjà au courant de ma grossesse. Il a embrassé mon ventre et m'a serré dans ses bras. Je me sentais tellement bien dans ses bras que je ne voulais pas le laisser partir. Il a promis de toujours nous protéger, et je lui fais confiance.
Quand nous sommes rentrés à la maison, Martha a préparé beaucoup de nourriture pour nous. Elle dit que j'ai besoin de bien manger pour le bébé. Après ça, mon cher mari est devenu un peu joueur au lit, mais pas trop. Il ne voulait pas faire de mal au bébé. Je lui ai parlé de ma sœur et de ce qui s'était passé. Il a promis d'enquêter sur tout.
Après cette journée au manoir, tout le monde me traitait avec une extrême prudence, comme s'ils avaient peur que je me casse, même Dmitry. J'ai été enceinte pendant deux mois, et au travail, Dmitry ne me laissait pas me lever de ma chaise. J'avais quelqu'un pour tout faire à ma place. Je me suis simplement concentrée sur la rédaction des documents. Mais je trouve qu'il exagère. Je suis enceinte, je ne suis pas malade.
Maintenant, j'ai envisagé l'hypnose. Je pense que je vais le faire. Je veux pouvoir parler à mon bébé, lui chanter une berceuse pour l'endormir. Je l'ai mentionné à Dmitry aujourd'hui. Il me soutient, et nous le ferons ce week-end. Le psychologue viendra au manoir pour cela. J'ai peur de me souvenir, je ne le nierai pas, mais je crois qu'il est temps de retourner dans le passé pour avoir un avenir.
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