Épisode 3

Quand Jasper se réveilla, son corps lui faisait mal, comme s'il avait été déchiré de l'intérieur. Sous le soleil qui illuminait son visage, il se redressa dans un grand lit, dans une chambre luxueuse où il n'était jamais entré auparavant. Confus, il resta sur le lit, regardant autour de lui, mais il ne se souvenait de rien de ce qui s'était passé la veille au soir.

"... Ngn... Que s'est-il passé...? Mon corps me fait mal..."

"Ngn... J'ai la nausée..." Soudain, il sentit une forte odeur de phéromones et la porte de la chambre s'ouvrit. Il y avait deux alphas et un bêta. Les deux alphas semblaient être des gardes du corps et accompagnaient le bêta, qui portait des vêtements médicaux. Les alphas se tenaient à la porte pendant que le bêta entrait et s'approchait de Jasper.

"Bonjour, Monsieur Queen, n'est-ce pas ?"

"... ?! Qui êtes-vous... ?"

"Qui sont-ils... ? Où suis-je... ? Que veut-il faire ?" Effrayé, il se déplaça sur le lit pour essayer d'en descendre, mais ses jambes étaient engourdies, et c'est à ce moment-là qu'il se rendit compte qu'il était nu, seulement couvert par la couverture. Surpris, il tira la couverture vers lui, couvrant encore plus son corps.

"... ! Mais où sont mes vêtements ?!..."

"Calmez-vous, vous devez être confus, mais j'ai besoin de prendre un peu de votre sang."

"?! Comment... ? Non...! Qui êtes-vous ?"

"Je suis le médecin privé de Monsieur Reis, vous le connaissez, n'est-ce pas ?"

"... Reis... ? ...Ces alphas travaillent aussi pour lui ?..."

"Oui. Ils m'accompagnent simplement."

"... Où suis-je ?..."

"Dans la chambre de Monsieur Reis, il est à l'entreprise en ce moment, donc il nous a demandé."

Jasper n'entendait plus rien, il était tellement désespéré de se souvenir de ce qui s'était passé qu'il s'attendait déjà au pire de tout cela. "Attendez... Pourquoi suis-je avec ses domestiques... ? Je suis nu dans sa chambre... Hier... Nous... ?" Et au milieu de toute cette tension et de ce silence pesant, la porte de la chambre s'ouvrit à nouveau et tout le monde se tourna vers elle. Reis entrait.

"Avez-vous fait ce que vous aviez à faire, docteur ?"

"Oh, monsieur, pas encore, il ne me l'a pas permis."

Reis s'approcha du côté du médecin, près du lit, regardant Jasper de haut en bas, le rendant mal à l'aise, puis il lui demanda :

"Pourquoi ne le laissez-vous pas faire son travail ?"

"... Que fais-je ici ?"

"Je t'ai sorti de ce bordel, je pensais que tu ne voudrais pas te réveiller là-bas, surtout dans l'état où tu étais."

"... État... ? Que voulez-vous dire... ?"

"Laisse-le faire ce qu'il doit faire."

"... Vous ne pouvez pas être sérieux... Je ne vous connais même pas et vous venez ici soudainement me dire des choses aléatoires et ce que je dois faire... Qui pensez-vous être ?"

"Je pense être le même gars que tu sais que je suis."

"?! Qu'est-ce que... ?"

Il prit deux pilules qui étaient avec le médecin et lui dit de quitter la pièce. Jetant les pilules sur le lit, Reis continua de parler à Jasper, maintenant déjà stressé :

"Tu ne te souviens vraiment de rien ?"

"... Rien concernant hier, non..."

"Tu es entré en chaleur et j'ai couché avec toi."

"... Tu as fait quoi... ?"

"Ces pilules que j'ai jetées là-bas, ce sont tes suppresseurs, tu devrais les prendre avant de sortir dans la rue comme ça, imagine si tu entrais en chaleur au milieu de la rue ? Tu te ferais certainement violer, compte tenu de la force de tes phéromones."

Jasper :

"Comment... ? Je suis entré en chaleur... ?... Et ce type pense vraiment qu'il a fait quelque chose pour m'aider... ?... ! M'a-t-il marqué ?!" Je commençai à me toucher le cou et ne sentis rien, "Ouf... Je suppose que non..."

"Qu'est-ce qui ne va pas ?"

"Toi... Pourquoi essaies-tu de jouer les bons samaritains maintenant... ? M'amener chez toi et me donner des médicaments..."

"? Qu'y a-t-il de mal à ça ? Je veux juste t'aider."

"Aider... ? Après m'avoir violé... ?"

"Moi ? Te violer ? Quand ?"

"?! Que veux-tu dire par quand ?! Tu viens de le dire ! 'Tu es entré en chaleur et j'ai couché avec toi' ! Je n'étais pas conscient ! Et tu dis encore que tu essaies de m'aider ?!"

"Pourquoi cries-tu ? Je ne suis pas sourd, il n'est pas nécessaire de faire une scène." Il prit les pilules qui étaient sur le lit et les posa devant moi. "Prends-les déjà, tes phéromones me tuent."

À cet instant, je fus rempli d'une colère indescriptible, d'un dégoût profond. Je n'avais cherché qu'à gagner un peu d'argent supplémentaire, et ce type m'avait fait ça. Dans ma fureur, je lui donnai une claque à la main, faisant tomber les pilules sur le lit. Je me mis à pleurer.

"Je ne veux rien qui vienne de déchets comme toi !"

"... Maintenant, j'ai perdu patience."

Il m'a giflé si fort que mon oreille a commencé à bourdonner et ma vision est devenue floue. Ensuite, Reis est venu vers moi sur le lit et a serré fermement mon visage, me forçant à ouvrir la bouche, et a craché dedans.

"Ugh...!"

"Écoute-moi bien, oméga. Tu commences à me taper sur les nerfs...! Tu aurais pu dire toutes les saloperies que tu voulais, mais ose me toucher comme ça !"

"Argh !" Il a commencé à serrer mon cou et je perdais mon souffle. Puis j'ai vu sa main se lever et il a enfoncé les deux pilules dans ma bouche, relâchant sa poigne sur mon cou.

"Avale-les. Sinon, je te viole maintenant pour de vrai...!"

J'avais vraiment peur, j'ai rassemblé de la salive dans ma bouche et j'ai réussi à avaler la pilule. "Il...! Il est fou...! Ma première fois gâchée avec quelqu'un comme ça...?! J'ai peur... Mon corps... Me semble étrange..." Reis a inséré ses doigts dans ma bouche, les déplaçant, explorant ma langue et le palais de ma bouche.

"Je suis content que tu les aies avalées, à moins que tu ne veuilles le refaire avec moi. Ce qui semble être le cas ici."

Relevant les couvertures, il a ordonné à ses gardes du corps de quitter la pièce, Reis a relâché mon visage et a attrapé mon sexe, me masturbant, et a commencé à sucer mon cou.

"Ah...! Arrête...! Retire tes mains de moi...! Ngh..."

"Tu t'es excité d'être étranglé, hein ? Pervers."

"Non...! Tes phéromones... Elles sont puissantes... Ahn...!"

"Je vois."

Il a soulevé son corps et a levé mes jambes. Avant que je ne m'en rende compte, Reis avait sorti son sexe et avait un préservatif, qu'il tenait dans sa bouche.

"Tu es toujours en chaleur, tu sais ? Tes phéromones sont sucrées."

"Argh...! Mnn... Attends..."

Il frottait contre moi, me faisant mouiller là-bas. Je le voulais en moi. "J'ai l'impression de devenir excitée à nouveau... comme la sensation avant, lorsque je l'ai rencontré pour la première fois."

"Détends-toi, sinon ça fera mal."

À suivre...

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