Épisode 5

Je suis restée dans le coin et ils ne m'ont apparemment pas vue, j'étais juste dans le coin, presque derrière un arbre, quand les deux se sont assis sur le patio dans le coin et ont parlé, quelque chose que je ne pouvais pas entendre, j'espérais juste passer inaperçue pour eux, mais pourquoi diable Rafa sèche-t-elle les cours ? Et avec lui, en plus. J'ai eu envie de la gifler plusieurs fois pour qu'elle arrête de faire le clown.

Et soudain, tout d'un coup, l'inspectrice est apparue au coin du couloir, elle les a vus discuter et s'est approchée pour les envoyer tous les deux en retenue, et devinez quoi, elle m'a vu et m'a crié de sortir de là, et pour couronner le tout, les deux ont eu peur quand ils m'ont vu sortir de presque derrière l'arbre. On a fini par aller tous les trois en retenue après les cours, super, ma journée ne pouvait pas être meilleure. Nous avions droit à trois avertissements avant la retenue, mais il y avait des règles que si nous les enfreignions, c'était directement la retenue, et sécher les cours était l'une d'entre elles. Je n'avais jamais été en retenue auparavant, je n'arrive pas à y croire.

Elle nous a envoyées à la bibliothèque pour attendre la cloche, et dès que nous y sommes arrivées, la cloche a sonné pour la période suivante, nous sommes allées chacune dans notre classe, ou plutôt, Rafa est allée dans sa classe et j'y suis allée avec l'emmerdeuse parce que nous avions cours ensemble.

Marcos : Vous m'espionnez maintenant ?

Luan : Bien sûr que oui. Imbécile, comment aurais-je pu savoir que vous seriez là et arriver plus tôt pour vous attendre ? Vous avez bu ? J'étais cool là-bas, et si vous n'y étiez pas allés, je ne serais pas en retenue maintenant, alors merci, vraiment, imbécile*.

Dès que j'ai dit cela, j'ai voulu entrer dans la classe et il a sorti son pied pour me faire trébucher. Je suis entré dans la classe en tombant déjà à plat ventre. Fils de pute*, je vais tuer ce type.

Je me suis levé rapidement et je me suis approché de lui, je lui ai donné deux coups de poing au visage, quand il m'a attrapé par les bras et m'a jeté contre le mur, puis il a commencé à me donner des coups de poing dans l'estomac, tandis que je lui donnais des coups de poing à la tête et au visage, et un coup de genou dans l'estomac. Malheureusement et par malchance, ce fils de pute s'est bien battu, mais il a aussi pris une bonne raclée, je ne lui ai pas facilité la tâche, ce fils de pute aura ce qu'il mérite.

Marcos : Allez, petite salope*. Je vais te rendre la monnaie de ta pièce pour ça.

Luan : Je suis un pédé, gros imbécile, mais ce n'est pas moi qui me fais tabasser par le pédé, le dur à cuire.

La bagarre a continué et je saignais déjà, tout comme lui, de la main et du sourcil, et lui de la bouche et du nez, lorsque les inspecteurs sont entrés dans la pièce et nous ont attrapés, jusqu'à ce qu'ils parviennent à nous séparer.

Ils nous ont immédiatement emmenés dans le bureau du directeur, qui a été surpris de me voir dans son bureau pour m'être battu. J'y étudie depuis toujours, et je n'ai jamais été impliqué dans quoi que ce soit de répréhensible, tout au plus quelques retards, et maintenant ceci.

Principal : Que pensez-vous faire tous les deux ? Vous vous battez comme des animaux. Je vais vous mettre tous les deux en retenue et comme vous êtes tous les deux majeurs, je n'appellerai pas vos parents, mais je veux qu'il soit très clair que la prochaine fois, j'appellerai vos parents et que cela pourrait conduire à une expulsion, vous comprenez ?

Luan : Oui, monsieur.

Principal : Il en va de même pour vous, M. Marcos Leon.

Marcos : Oui, je comprends.

Principal : Ok, j'ai entendu dire que vous étiez déjà en retenue avec Mlle Rafaela pour avoir séché les cours, c'est bien ça ?

J'ai alors pensé que vous punir après l'école ne résoudrait pas le problème, et je me suis souvenu que vous étiez tous les deux dans l'équipe de football, n'est-ce pas ?

Luan : Oui, monsieur.

Marcos : S'il vous plaît, monsieur, vous ne pouvez pas me virer de l'équipe.

Principal : Je ne vais pas vous exclure de l'équipe, car je ne veux pas non plus nuire à l'école, mais vous ne jouerez pas les trois premiers matchs du championnat d'État.

Luan : Ugh.

Marcos : Vous plaisantez, n'est-ce pas ?

Principal : Et cela ne s'arrête pas là, vous devrez être partenaires dans tous les travaux en binôme ou en groupe que vous ferez à l'école. Peu importe que ce soit en groupe et qu'il y ait plus de monde, du moment que vous êtes toujours dans le même groupe. Et bien sûr, pour que cela fonctionne mieux, je vais changer vos emplois du temps à tous les deux et à partir de maintenant, vous aurez tous vos cours ensemble.

Marcos : Oh, allez, vous vous moquez de moi ?

Principal : Je vous suggère de choisir vos mots avec plus de soin lorsque vous vous adressez à moi, M. Leon, ou notre conversation pourrait devenir beaucoup plus compliquée.

J'ai été poussé, provoqué, et maintenant, en plus de tout cela, je vais être coincé en retenue, et pire que tout, je pense que ce qui est pire que de le supporter dans chaque classe, c'est que je ne pourrai pas participer à trois matchs de championnat.

Principal : Vous êtes tous les deux renvoyés. Et je ne veux plus entendre parler de bagarres, sinon les choses vont devenir très graves pour vous deux.

Marcos :

Je n'arrive pas à y croire, tout ça à cause de ce putain d'imbécile*, maintenant je suis exclu des premiers matchs et c'était important pour moi de commencer à faire ma place dans l'équipe, maintenant c'est encore plus difficile d'obtenir ma bourse, et pour aggraver les choses je vais devoir supporter ce gamin toute la journée dans les mêmes classes que moi, vous devez vous moquer de moi.

J'ai quitté cette pièce et je suis allé directement à l'infirmerie pour soigner mes blessures, et cet imbécile y est allé aussi, dès que mes blessures ont été pansées je suis allé en retenue, quand je suis arrivé Rafa était déjà là au fond, j'ai signé la feuille de présence et je me suis assis à côté d'elle.

Rafa : Qu'est-il arrivé à ton visage ? Et à tes mains ? Wow, tu es tout abîmé, on dirait que tu t'es battu avec un Rottweiler.

Dès qu'elle a fini de parler, l'imbécile est entré dans la salle, lui aussi tout abîmé, et pendant qu'il signait la feuille de présence, elle a pris la parole.

Rafa : On dirait que j'ai trouvé le Rottweiler.

Je n'arrive pas à croire que vous vous êtes battus.

Luan allait de l'autre côté de la pièce quand elle l'a appelé à s'asseoir avec nous, ou plutôt, elle ne l'a pas appelé, elle l'a ordonné.

Il est arrivé énervé, sachant déjà qu'il allait en baver, rien qu'à voir son visage.

Rafa : Qu'est-ce que c'est que cette blague, vous deux ?

Regardez l'état dans lequel vous êtes tous les deux. Vous êtes tous meurtris. Maintenant, Luan, tu vas te comporter comme une brute, et toi, Marcos, à quoi tu penses en te battant avec mon meilleur ami ?

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