Épisode 3

Jeff : Es-tu prête, princesse ? Dans quelques minutes, je commencerai ta transformation.

Jeff avait délimité une zone dans la forêt derrière sa maison, où ses hommes de confiance étaient responsables des travaux car il ne voulait pas exposer sa fille au danger.

Ivette : Absolument, papa, je suis prête et très excitée.

Lilith : Allons-y, Ivette ! Il est temps.

Ivette : Quoi ?

Lilith : Bête, je suis ton loup qui vient de s'éveiller, et je suis prête à émerger. Fais-moi confiance.

Ivette : Ha ha ha, désolée, tu m'as prise au dépourvu. Comment t'appelles-tu d'ailleurs ?

Lilith : Je m'appelle Lilith, et ma mère m'a envoyée veiller sur toi.

Ivette : Ta mère ?

Lilith : Ne t'inquiète pas, nous aurons le temps de parler plus tard. Maintenant, concentre-toi.

Ivette : D'accord, je suis prête. Prends le relais.

Pati : Tu peux le faire, sœur. Je suis là pour toi.

Ivette : Merci... aaah ! Mais qu'est-ce que... aaah, ça fait tellement mal, aaah !

Lilith : Reste calme. C'est parce que c'est la première fois. Ne résiste pas ; laisse faire, ça sera plus facile et moins douloureux.

Ivette : Dépêche-toi, Lilith, ça fait tellement mal, aaaaah !

Les os d'Ivette commencèrent à se briser – du moins c'est ce qu'elle ressentait. Elle ne pouvait pas s'arrêter de crier car il semblait que son loup était grand, ce qui signifiait que la transformation prenait plus de temps.

Jeff : Ma fille, laisse-la prendre le contrôle.

Ivette : Oui, f-f-fais... fais... Lilith... fais ton truc... aaaaah !

Dès qu'Ivette laissa Lilith prendre le contrôle, tout se passa très rapidement.

Jeff et Pati étaient émerveillés lorsqu'ils virent la forme de loup d'Ivette – sans parler des gardes.

Lilith : Ivette, tu peux regarder maintenant ! Ha ha ha, pourquoi fermes-tu les yeux ? Regarde comme nous sommes belles. Maintenant, je vais bouger mes pattes.

Ivette : Nous sommes blanches ; tu es si belle, Lilith.

Lilith : Nous le sommes... parce que toi et moi ne faisons qu'un.

Lilith courut sans s'arrêter jusqu'à la limite qui lui était permise. Arrivée là-bas, Lilith hurla puissamment en direction de la grande Lune, comme annonçant son réveil. À ce moment-là, son amie-sœur se joignit à elle.

Le loup de Pati : *s'incline* Princesse\, je suis ton gardien\, envoyé spécialement par ta mère.

Lilith : Ne fais pas ça, Ariel. Personne ici ne sait que la Déesse de la Lune est ma mère, pas même Ivette, donc cela n'est pas nécessaire. Je ne veux pas être traitée différemment ou être tuée par peur.

Ariel : Bien, princesse, je pense qu'il est temps que les filles écoutent, sinon elles remarqueront.

Lilith : D'accord, mais ne m'appelle pas princesse. C'est un ordre.

Ivette : Lilith, tu es là ?

Lilith : Oui, je suis là. Je prends juste un moment pour moi-même et je m'habitue à remettre mes pattes à terre.

Ivette : Super ! Lilith, je veux te présenter ma meilleure amie et maintenant sœur, Patricia. Je te laisse discuter avec le loup de Pati pendant que j'apprécie simplement la vue.

Pati : Ariel, permettez-moi de vous présenter ma sœur, Ivette. Parlez à son loup ; je suis là s'il y a besoin de quoi que ce soit.

Ariel : Merci, Pati, mais nous nous sommes déjà présentés.

Pati : Quand ?

Ariel : Juste maintenant, quand tu ne pouvais pas m'entendre.

Pati : Rusé ! Alors, on court ?

Ariel : Pri—... Lilith, on court ?

Lilith : Bien sûr, voyons si tu peux suivre !

Lilith et Ariel coururent en direction de leur père, Jeff, s'amusant beaucoup. Une fois arrivées, il les prit dans ses bras et admira leur fourrure.

Jeff : Vous êtes toutes les deux assez grandes pour de simples Omégas. Sans aucun doute, la Déesse de la Lune a un but pour vous deux, et je vous protègerai de ma vie s'il le faut.

Lilith : Merci, Jeff. Je promets de prendre soin de ma porteuse.

Ariel : Merci d'avoir aidé Pati et de l'avoir intégrée à ta famille. Je promets de prendre soin d'Ivette également.

Jeff : Merci, mes filles, mais vous devez aussi apprendre à vous protéger et ne pas laisser les autres vous dépasser. Je serai toujours là pour vous deux.

Les filles redevinrent humaines, et Jeff avait déjà préparé deux longues robes en soie pour ses filles, donc lorsqu'elles reprirent forme humaine, la nourrice couvrit Pati tandis qu'il couvrit sa fille.

Jeff : Rentrons à l'intérieur. Il est temps de couper le gâteau.

Ivette : Quoi ? Il y a du gâteau 😲 Allons-y vite !

Pati : Ha ha ha ! J'avais oublié combien tu adores le gâteau !

Ivette : Surtout s'il est au chocolat. J'adore le chocolat !

Jeff : Eh bien, allons-y. Vous les filles, mettez vos robes, et je préparerai la table.

Ivette : Merci, papa. Je t'aime.

Avec impatience, les deux montèrent les escaliers pour trouver quelque chose de plus confortable à porter pour manger du gâteau avec leur père. Au bout de quelques minutes, ils apparurent en même temps de leurs chambres et éclatèrent de rire incontrôlable en se voyant.

Jeff : Bon, mes filles, il est temps de couper le gâteau.

Pati : D'abord, nous devrions chanter 'Joyeux Anniversaire'.

Jeff : D'accord, à trois.

Pati : D'accord, 1... 2... et 3 !

Jeff et Pati :

Joyeux anniversaire à toi

Joyeux anniversaire à toi

Joyeux anniversaire, chère Ivette

Joyeux anniversaire à toi !

👏👏👏 Félicitations !

Il y eut beaucoup d'étreintes et de cadeaux car c'était la majorité d'Ivette. Jeff sortit une bouteille de vin pour trinquer avec ses filles, car ce serait leur première expérience de l'alcool et ce serait sous sa surveillance.

Jeff : Je voudrais proposer un toast... Tout d'abord, je veux remercier la Déesse de m'avoir béni avec une fille aussi belle et intelligente que toi. Je suis également reconnaissant d'avoir un Omega avec nous qui, bien que ce soit un défi, m'a appris à ne jamais mépriser personne. Ma fille, tu sais que je t'aime de tout mon cœur et les décisions que je prends sont pour ton bien ; je ne veux pas te voir blessée. Et même si critiquer l'Alpha peut sembler être une trahison, je dois admettre qu'il fait un mauvais travail ; son père aurait été honteux s'il avait été là. Je veux que tu saches que dès que je t'ai tenue dans mes bras pour la première fois, j'ai ressenti une immense joie ; mon cœur battait avec force parce que je savais que tu serais la chose la plus précieuse de mon cœur, tout comme ton frère, Jacob. Et quand j'ai perdu ta mère, tu étais ma force pour continuer. Je t'aime, ma fille, et prends toujours soin de toi... Patricia, merci d'être là aussi, car désormais tu es aussi ma fille et pardonne-moi de ne pas t'avoir protégée plus tôt, mais comme Ivette, je te chérirai comme un trésor... À votre santé.

Ivette et Pati : À votre santé [les larmes aux yeux]. Papa, merci pour tout.

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