papier

...je me regarde à nouveau dans la Glass. pourquoi il a fallu que je te ressemble au tant maman? mes yeux, mes cheveux, mes traits, ma richesse, ma maladie.Tout viens de toi tel un cadeau empoisonné....

j'ai mal. pourquoi moi? je l'ai vu se battre jusqu'au dernier souffle de vie. cette maladie me tuera comme elle a tuer ma mère. pour tant tout ceci est réel. le bout de papier que je tiens en main me le prouve. je pose le papier sur la table. j'ai l'impression qu'il me brûle les doigts.

putain pourquoi moi?

j'ai la rage contre la vie.

j'aurais dû me marier dans 6 mois. mais joé aime une autre. j'en n'ai souffert,ça ne fait que deux semaines qu'il me l'a avouer j'ai pas eu le temps de cicatriser que j'apprends que j'ai une maladie en moi. je commence vraiment à croire que la vie est une garce qui s'obstine à me voire et à me faire souffrir.

j'ai toujours été là petite fille gentille qui aide les autres. je fume pas, j'suis pas alcoolique. je suis la dernière personne à mérité ce cancer. Une larme finie par m'échapper et roule le long de ma joue. mes remord n'y changeront rien, j'en suis consciente.

la porte d'entrée du salon claque. Arthémisse doit-être rentré

- Léa!!! T'es où ? Léa ?

après quelques instants elle entre dans m'a chambre. j'ai pas envie de lui parler. je lui ferais du mal. je veux juste être seule.

- Tu pourrait répondre ça fait un moment que je t'appelle. enfaite je voulais te prévenir. Belinda et moi voulons... Tu pleures ?

oh, t'as remarqué?

- Qu'es ce qui ne va pas ?

Elle se rapproche de moi

- je veux. je veux être seule pour l'instant. Dis-je sèchement.

Elle ignore mon commentaire et ses yeux dérivent sur le papier poser sur la table à maquiller. Elle le prend et se met à le lire. Au fur et à mesure qu'elle avance dans la lecture ses yeux s'ecarquillent. Une larme roule le long de sa joue puis une autre. ses yeux se remplissent de compassion et de pitier ce que je refuse.

- Arthémisse je veux être seule et arrête de pleurer

- Léa ? je suis là pour toi. je comprends ce que tu ressens

- non tu ne comprends pas... je veux juste resté seule. respecte mon choix stp. la dernière chose que j'ai envie de faire c'est de te blesser.

- mais. Nous sommes amies

- Exacte. respecte cette amitié en tolérant ma faveur.

- tu ne mérites pas celà. Dit-elle en refermant la porte derrière elle.

...Les gens pensent souvent bien faire en prenant les autres en pitier. je déteste celà. tout le monde ressentais de la pitier pour ma mère ce qui me mettait hors de moi. Du début à la fin de sa maladie je l'ai pris à pied égal. je respectais la relation mère-fille qui nous liait. même dans la douleur je résistait à l'envie de pleurer qui me submergeait chaque fois que je constatais que son état empirait.je préférais pleurer toute seule dans mon coin. ça fait déjà deux ans et j'arrive pas a oublié....

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