Mon Monde À Moi

Mon Monde À Moi

mon monde à moi

« Je suis là depuis trente minutes déjà, trente minutes que j’attends qu’il parte, qu’il sorte de ma tête qu’il me laisse tranquille, mais non monsieur l’infirmier décidé de squatter mon esprit. J’ai été diagnostiquée bipolaire-schizophrénique avec une personnalité psycho-socio-sadique, du coup ils n’ont rien trouvés de mieux que de m’enfermer dans cette chambre blanche avec une camisole. Soit disant je suis un danger pour la société et pour moi-même, je n’ai jamais demandé à être comme ça, je n’ai jamais demandé à entendre des voix dans ma tête et encore moins à ce qu’elles puissent prendre ma place dans mon propre corps. D’accord ma personnalité est dangereuse parce que j’aime tuer et torturer n’importe qui n’importe quand, que j’ai une passion pour tout ce qui est glauque et malsain, mais quand même, je n’ai jamais fait de mal qu’a un petit millier de personne et encore je n’ai jamais fait que de les conduire jusqu’à la mort, le reste je ne fais que m’amuser un peu, est-ce réellement si mal que ça ? Il ne me laisse plus jamais seul depuis que j’ai agressé mon infirmière avec un gobelet en plastique pour sortir d’ici, je croix que c’est parce que j’ai réussi à l’énuclée avec le gobelet qu’ils m’ont mis une camisole, que je n’ai plus droit au objet et que je suis surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Je n’y peux rien si mon double maléfique influe sur mon vraie-moi si ?

Au début j’aimais bien filmer les crimes et les meurtres que je commettais, juste comme ça pour avoir un souvenir et ne pas faire deux fois la même chose sinon ça allait vite devenir ennuyant, et puis un jour mes vidéos se sont retrouvés sur internet, et je sais pas pourquoi mais les gens étaient choqués, pourtant moi je fais ça depuis que je sais marcher quasiment.

Je ne sais pas combien on est en tout dans ma tête mais il y en a dix qui surviennent presque chaque jour ;

L’Enfant : il s’extasie devant n’importe quel dessin animé ou peluche.

L’Alcoolique : elle vient seulement quand je suis avec des amis c’est elle qui me pousse à boire.

La Chanteuse : elle passe tout son temps à écouter de la musique et chanter.

La Geek : elle ne vit que pour les jeux vidéo, les bandes-dessinées, les mangas, etc.

La Dépressive : elle ne fait que se lamenter sur sa vie et qui ne trouve aucun point positif à son existence mais qui est contre le suicide.

La Casse-Couille : son seul but est d’emmerder les autres.

La Maman : elle s’occupe tout le temps des autres sans jamais penser à elle.

La Secrétaire : elle a plus ou moins le même rôle que la maman mais pour tout ce qui est professionnel et priver pour les autres.

La Blagueuse : elle fait de l’humour noir et piquant que certaine personne ne comprenne pas vraiment.

La Scientifique : elle veut absolument tout savoir, tout connaitre et tout comprendre.

La Criminelle : elle est la dernière des dix mais c’est aussi la pire de toute, elle ne part jamais complètement d’ailleurs ceux qui me connaissent bien le vois tout de suite mes yeux sont bleu mais mon œil droit est d’un bleu beaucoup plus foncé que le gauche et quand elle est en pleine possession de moi des reflets rouge apparaisse régulièrement.

Mon quotidien se partageait entre elle et moi parce que les autres n’arrivent jamais à la chasser totalement quand elles sont là, quand elles prennent le contrôle de mon corps, par contre dans ma tête elles ne se dérangent pas pour toute parler en même temps et se battre ou se disputer. Ce que je ne comprends pas c’est que les médecins essayent de les faire partir alors que même si parfois elles m’énervent je ne veux pas qu’elles partent, j’ai appris à vivre avec elles, à les entendre, à les calmer quand elles vont trop loin, elles sont une partie de moi, je les connais par cœur et inversement, des fois j’aimerais bien qu’elle se matérialises comme ça les gens arrêteraient de me prendre pour une folle et je me sentirais moins seule, parce que oui même si on est beaucoup dans mon subconscient je me sens seules et encore plus depuis que je suis dans cette hôpital, avant mes amis pouvait réellement se compter sur les doigts d’une main mais depuis qu’ils ont appris pour mon ‘’problème,, ils sont parti pourtant je blaguais sur mon ‘’problème,, mais ils n’ont jamais vraiment compris que ce qui ce cachais derrière mes blagues était réel, je pensais qu’ils comprendrais mais apparemment je me trompais. »

La caméra de surveillance filmait tous, tous ses faits et geste, toutes ses discussions avec elle-même, cette fille est dangereuse, depuis qu’elle est là elle à arracher les yeux d’une infirmière avec un gobelet en plastique, elle a mis le feu au lit avec le soleil et un miroir, elle a réussi à empoisonner l’eau courante de l’hôpital avec du mercure. Pendant six mois tout un tas d’accident se sont passé avant qu’on ne se rendent compte que c’était elle depuis on l’a placée dans une chambre capitonnée avec une camisole de force, elle est bien trop dangereuse pour qu’on la laisse libre de ses mouvement, même ses jambes nous avons été obligés de les attacher, et pourtant je suis certain que ce n’est pas encore suffisant et qu’elle nous causera encore un tas de problèmes, je n’arrive pas à comprendre ce qui se passe dans la tête de cette jeune fille elle parle toute seule avec tout un tas de personne imaginaire, elle a même trouver une voix différente pour chacune d’elle.

« Je ne comprends pas pourquoi on veut me séparer du monde, j’ai toujours été fidèle à moi-même n’écoutant que moi et mes voix bien sûre et maintenant je devrais ne plus être entièrement moi simplement pour plaire à des personnes que je ne connais même pas et qui de toute façon je n’aimerais surement pas, je n’ai jamais été très sociable comme personne les gens m’énerve, leurs problèmes aussi il pense que rien ne peut gâcher leur petite vie tranquille et que les problème qu’ils ont sont plus important que le reste du monde, tout cela m’écœure de plus en plus au fur et à mesure du temps. Je crois qu’il me reste des amis qui attendent juste que je fasse un pas vers eux mais je ne m’en sens pas vraiment capable, ils sont pourtant les seuls qui arrivent à trouver un peu d’intérêt à mes yeux, eux ne me paraissent pas insignifiant comme n’importe quel autre humain. Pourtant je suis humaine moi aussi alors pourquoi je réagis comme ça fasse à eux, je ne supporte pas leur sentiment et leur état d’âme, toujours à se plaindre pour un oui ou un non, toujours à chercher de la compassion et de l’amour et en contrepartie ils sont là à rabaisser et insulter tout ce qui est différent d’eux ou ce qu’ils ne comprennent pas, tout cela me répugne encore plus que leur sentiments. Comment est-il possible d’autant se ridiculiser ils ne se rendent dont pas compte qu’ils sont complètement ridicule a agirent de la sorte. Je ne comprends pas leurs attitude et pourtant je les ai étudié des jours, des mois, des années entière et je ne suis jamais parvenue à trouver une conclusion cohérente à toute les choses qu’ils font. Par exemple, une fille amoureuse dans le début de sa relation restera des heures accrochée à son téléphone dans l’espoir de recevoir un message de son bien aimé, mais plus la relation évolue et moins la fille regardera son téléphone, pourquoi cela ? Pourquoi les ados pensent que tous est contre eux ? Les adultes sont de plus en plus défaitiste et râlent sur le temps passé alors que si ils font ce qu’il faut tous ne peux aller que pour le mieux. Les humains réagissent tous de la même façon fasse aux mêmes situations et pourtant ils s’accusent tous de ne jamais se comprendre. Je pense que c’est pour ça que je suis classé dans la casse des psychopathes et des sociopathes, mais je n’y crois pas il y a des personnes à qui je tiens particulièrement dans ce monde, ma famille, et mes deux amies Alaquine et Nouka même si je ne leur parle plus depuis que je suis enfermée ici. Bien que je ne sois pas sûre que toutes ces personnes me comprennent vraiment elles sont toute importantes pour moi. Tout le monde me prends pour une folle furieuse et dangereuse et bien si c’est quelqu’un de dangereux qu’ils veulent, c’est encore plus dangereuse que je vais devenir, je partirais d’ici en laissant des mors derrière moi si il le faut. »

Cette fille est vraiment dingue aujourd’hui elle a essayé d’étrangler un infirmier avec ses jambe alors qu’elles sont attachée, et le pire c’est qu’elle réussit si un des gardiens n’était pas intervenu qui sait ce qui serais arrivé. Je n’ai jamais rien vu de telle il y avait une puissante rage qui s’échappais d’elle, a un moment j’ai bien crus que les sangles de la camisole allait lâcher et se briser. On aurait dit une pieuvre entrain d’emprisonner sa proie avant de la manger. Elle est effrayante quand je dois aller la voir je n’y vais jamais seul, alors pourquoi elle me fascine ?

Mais d'où vient

L'émotion étrange

Qui me fascine

Autant qu'elle me dérange

Je frissonne poignardé par le beau

C'est comme

Dans l'âme le couteau

La blessure traverse mon cœur

Et j'ai

La joie dans la douleur

Je m'enivre de ce poison

À en perdre la raison

C'est le bien qui fait mal

Quand tu aimes

Tout à fait normal

Ta haine

Prend le plaisir

C'est si bon de souffrir

Succombe au charme

Donne tes larmes

C'est le bien qui fait mal

Quand tu aimes

Tout à fait banal

Ta peine

Les vrais délices

Passent par le supplice

Baisse les armes

Donne tes larmes

Je ressens

De violentes pulsions

J'ai l'impression

De glisser vers le fond

Si j'ignore

D'où vient ce fléau

J'adore

L'avoir dans la peau

Envoûté par des idées folles

Soudain

Mes envies s'envolent

Le désir devient ma prison

À en perdre la raison

C'est le bien qui fait mal

Quand tu aimes

Tout à fait normal

Ta haine

Prend le plaisir

C'est si bon de souffrir

Succombe au charme

Donne tes larmes

Je ressens

De violentes pulsions

J'ai l'impression

De glisser vers le fond

C'est le bien qui fait mal

Quand tu aimes

Tout à fait normal

Ta haine

Prend le plaisir

C'est si bon de souffrir

Succombe au charme

Donne tes larmes

« J’entends mon geôlier chanter je trouve ça pitoyable surtout que c’est pour moi qu’il chante, j’ai deux possibilités sois je le tue tout de suite, sois j’en fais ma marionnette cette idée me plait beaucoup je dois dire, mais bon trêve de plaisanterie je ne vois vraiment ce qu’il me trouve j’ai quand même essayé de le tuer trois fois en un mois, ce mec doit être profondément débile pour tomber amoureux de moi ou alors est-ce ce danger permanant qu’il apprécie autant, je ne sais pas pourquoi mais cet homme m’intrigue beaucoup.

• C : Tue le et ne fait pas tant d’histoire gamine, sa vie ne vaut pas plus que celle des autres gens que tu as tué.

• E : Elle dit ça pour rire hein tu n’as jamais vraiment tué quelqu’un ?

• M : Sors de cet conversation l’Enfant s’il te plait !

• E : Mais…

• M : Pas de mais tait toi !

• C : Nous énerve pas gamine écoute et fait pas la conne.

• E : …

• C : Bien maintenant que nous somme entre personne civilisée, que compte tu faire pour cet infirmier chanteur de pacotille ?

• M : Rien du tout pour le moment, maintenant va-t’en et laisse-moi tranquille que je réfléchisse. »

Elle a parlé de moi a ses copine imaginaire y a pas longtemps, j’en suis certain car j’ai fait exprès de chanter ma chanson fort et juste à côté de sa chambre, pour savoir ce qu’elle pensait de moi. J’avoue ne pas avoir trop aimé mais ça ne m’a pas trop étonné, elle ne supporte personne qui ne fait pas partie de son cercle fermé, qu’elle ne voit même plus et pourtant elle fait tout pour les défendre et les protéger, je trouve cette réaction troublante étant donnée qu’elle n’a presque aucune émotion, les seules que j’ai réussis à déceler chez cette fille est la haine envers le monde, le plaisir après avoir fait mal et ôter la vie, et une profonde envie de sortir d’ici pour de nouveau sentir ce plaisir dans ses veine. Je la soupçonne d’être un vampire ou un truc du genre, elle dort la moitié de la journée et le reste du temps elle parle toute seule ou aux objets quand elle y avait encore droit. Aussi horrible soit les actes de cette fille, pour moi elle reste un mystère plus grand encore que tout ceux déjà répertorié à ce jour, je m’imagine une enfance difficile pour cette personne alors que ce n’est absolument pas le cas, elle a toujours été entourée par sa famille et a toujours pu compter sur eux malgré de grosse dispute, et aujourd’hui elle ne les voit plus à cause de médecin qui ont décidés de l’enfermer ici, je trouve intolérable la façon dont ils traite cette jeune personne, d’accord elle est dangereuse et pourrais massacrer tout l’hôpital si elle le voulais mais de là à la traiter comme un monstre de foire.

« Ils me gardent ici comme on garde un oiseau en cage, si je devais être un oiseau je serais surement considérée en t’en que vautour. Cet oiseau ne tue pas mais ne peut résister à un cadavre, tout comme je ne peux résister à augmenter le nombre de cadavre à leur fournir. Il y a peu un infirmier à chanter pour moi c’est à mon tour de chanter pour lui, mais ce n’est pas un amour douloureux que je vais lui chanter, c’est ma vrai nature.

Le rideau se lève et je m’écrie

« Que le Show commence ! »

Ton air ahuri et nonchalant

fait grimper l’audience

Déjà les regards de l’Internet

sont braqués sur toi

Découvrant la scène

par l’œil froid de ma caméra

Tu ne comprends pas ce qui est en jeu

Et déjà la peur se lit dans tes yeux

Qui peut deviner qu’a lieu le jugement

D’un petit farceur pas si innocent

Oui l’acte est lancé,

je ne peux reculer,

Notre tragédie devra se jouer

De la sueur perle, mon pouls s’accélère

Mais je dois parfaire nos préliminaires

Approchez spectateurs

Venez tous ensemble

assister au Live de la Terreur

Devant vous les rôles seront inversés

Car le railleur deviendra le raillé

Dans ce monde où le

bouffon peut être roi

Je rendrai ma justice comme il se doit

Et devant vos yeux,

rien que pour ce soir

Je vais devenir un Monstre de Foire

Dans un face-à-face,

je révèle la nature de mes maux

Les masques se brisent

et ton orgueil est mis en défaut

Ta langue se perd

au fil de tes justifications

Qui ne font que retarder

l’approche de ta punition

Nous atteignons le point de non-retour

Et tu cherches encore à faire de l’humour

Pourtant aucun de tes mots farfelus

Ne pourront me rendre ce que j’ai perdu

Je sens dans ta voix de l’appréhension

Alors que les vues

se comptent en millions

Donc assez parlé !

Il est bientôt l’heure

De provoquer mon orgasme vengeur

Approchez spectateurs

Venez tous ensemble

assister au Live de la Terreur

Devant vous les rôles seront inversés

Car le railleur deviendra le raillé

Dans ce monde où le

bouffon peut être roi

Je rendrai ma justice comme il se doit

Et devant vos yeux,

rien que pour ce soir

Je vais devenir un Monstre de Foire

Savoureuse sensation

Que d’être témoin de la déchéance

de ton émission

Tu rampes et continues de supplier

Pourtant ton destin est déjà scellé

Tu tentes une menace dans un dernier cri

Et en un instant le coup est parti

Je savoure alors ma courte revanche

Tandis que ton sang

coule sur les planches

Désolé spectateurs

Il faut désormais mettre un terme au

Live de la Terreur

Le plaisir fut court,

bien qu’assez intense

Comme peut l’être

un sentiment de vengeance

J’espère que vous avez apprécié ce soir

L’une des prestations du Monstre de Foire

À votre tour de tirer la révérence

C’est plutôt drôle quand on y pense

J’espère que la chanson lui aura plu, et qu’enfin cette petite chose insignifiante a enfin compris ce qui lui arrivera s’il continue de s’entêter comme cela avec moi et mes pulsions meurtrières. »

Elle m’a chanté une chanson ce matin et bien que cela sonne plus comme une mise en garde qu’autre chose, je ne peux me soustraire à ces sentiments qui me rongent, de l’amour certes mais également une grande quantité de peur, d’effrois, ainsi que de l’appréhension suite à ce qui m’attend si je n’arrive pas à contrer tous mes ressentis et tous mes émotions contradictoire. À seulement vingt-cinq ans cette fille me fascine autant qu’elle me terrorise, j’en fais des cauchemars certaine nuit, je me vois assis sur une chaise pieds et poings liés dans mon dos, du scotch placé sur ma bouche, ma tête maintenue en arrière, des cordes entourant mon torse et mes jambes, m’empêchant tout mouvement, je reste ainsi des minutes, des heures je ne sais pas, quand soudain elle arrive, une très grosse sacoche à la main pleine de chose dont je ne veux même pas connaitre l’utilité et pourtant ils seront surement tous destiner à être tester sur moi, elle s’approche de moi avec un bandeau qui vient cacher mes yeux, je n’entendre plus que le bruit de ses pas et les chocs métallique de ses outils, soudain je sens une lame froide se poser délicatement sur ma peau en appuyant doucement sans toutefois percer mon épiderme elle fit cela à plusieurs endroit avant de s’arrêter sur mon abdomen et de donner un grand coup sec, une douleur fulgurante me pris d’un coup, mon souffle se coupa tout de suite, je sentis mes chaire s’ouvrir et se déchirer au contact de la lame si glacial. C’est toujours à ce moment-là que je me réveil, le corps couvert de sueur tremblant à la fois de peur et de l’excitation de cet instant. Je voudrai plus que tout un jour de continuer ce rêve à fin de connaitre l’issue de cette situation, car je suis absolument certain que c’est cauchemars son des signe prémonitoire et ce que j’y vois vont se réaliser à un moment ou un autre.

« Alors comme cela les songes viennent cueillir le petit presque chaque nuit, et de choses bien joyeuse en plus de ça, si il s’avait comme je rêve de lui faire subir les mille et un supplices dont il cauchemarde apparemment bien trop souvent, ce qu’il ignore et devrais un peu plus se méfier de moi surtout que je sors d’ici bientôt et plus vite qu’il ne pourrais tous le penser. Dans deux petit jour je serais libre et loin de ce lieu que je trouve si sordide et je suis en train de me demander si je ne prendrais pas le petit infirmier avec moi, il a… comment exprimer cela quelque chose de distrayant qui me perturbe légèrement je dois dire, il me fait rire, ce petit personnage aussi insignifiant qu’un insecte qui croit pouvoir me dompter, grave erreur il va comprendre qu’on ne me mets pas en cage impunément. »

Son attitude à changer depuis quelque temps, je suis certain qu’elle cache quelque chose mais je ne sais pas quoi ce que tu nous prépare, ce qui m’énerve au plus aux point, je veux comprendre ce qui ce passe dans ta petite tête, je veux comprendre comment cette créature ressemblant à un magnifique papillon pouvais se comporter comme le pire animal sauvage qu’il eut été donné d’exister sur cette terre. Personne ne sait de quoi elle est capable, PERSONNE. Bien que j’aie peur d’elle, pourtant je ne peux me résoudre à la fuir, elle apporte à ma vie quelque chose en plus, une sorte de piquant qui me manquait. Je sais que je ne devrais pas ressentir tout cela pour cette enfant, elle n’a que vingt-cinq ansalors que j’ai largement dix ans de plus. De toute façon je doute réellement que cette fille soit capable de ressentir des choses.

« Aujourd’hui c’est le grand jour, je vais me barrer d’ici, et si tout se passe comme je l’ai prévu je ne donne pas deux heure avant d’être sortie de cet hôpital de fou. »

Je cours jusqu’à sa chambre, elle ne sait pas réveillée ce matin il est onze heure ce n’est pas normal, elle est debout à six heure trente tous les jours. Je la retrouve étendue sur la paillasse de sa cellule, ses yeux son vitreux, son pâle, une fine pellicule de sueur perle sur son front et son souffle est de plus en plus cours, je panique, je veux la sauver, je suis le seul, tant pis pour les autres médecins qui n’attendent que ça mais je ferais tout pour la sauver. Mes mains tremble a un tel point que je n’arrive pas à détacher les sangle de la camisole, je croix bien avoir mis dix bonne minute avant d’y arriver mais j’ai enfin réussi à lui enlever ce fichu habit, je la porte tant bien que mal sur la civière pour la transporter à… je ne sais pas enfaite on est dans un hôpital et je me retrouve à la pousser sur un brancard, je vais au hasard des couloirs je ne sais pas où je vais mais je suis déterminé à l’emmener avec moi. Sans que je comprenne vraiment comment je me retrouve sur le parking de la clinique, personne ne m’a arrêté sur mon passage je pense que tout le monde à crus que je la conduisais à la morgue. Advienne que pourra je vais la ramener chez moi.

« Je sens l’aire frais sur mon visage, on est dehors, JE suis dehors enfin. C’est fou comme ce mec peut être naïf, mais bon s’il ne l’était pas je serais sûrement toujours enfermée dans cette pièce. Il essaye de me porter je fais le poids mort pour appuyer ma comédie, il s’est arrêter, j’entends le bruit d’une voiture qu’on déverrouille, c’est le moment ou jamais. »

J’ouvre ma voiture pour la mettre dedans, mais juste au moment où j’allais la poser sur le siège elle se lève d’un coup et m’attrape, je me retrouve tête contre le toit de mon véhicule, la joue écrasée contre la tôle, dans mon dos je sens qu’elle me fait une clef de bras, j’ai mal mais ne crie pas je ne veux alerter personne, le drap que j’avais déposé sur elle est maintenant utiliser pour m’empêcher tout mouvement, elle noue le coin autour de ma main pliée pour ensuite le faire passer sur mon épaule revenir sur mon tors et s’enrouler plusieurs fois autour de ventre contre lequel est maintenu mon autre bras, elle a réussi à fabriqué une camisole avec un simple drap de lit, cette fille continue de m’impressionner alors que la situation est plus que critique pour moi, je me fais brutalement jeter dans le coffre qui se referme non sans qu’elle ait pris mes clefs au préalable. La voiture démarre et je m’étonne de sa manière de conduire, elle n’a que vingt-cinq ansmais donne l’impression de conduire depuis toujours, je ne sais pas combien de temps à duré le voyage ni l’endroit où elle m’a emmené, je sais seulement que le moteur vient d’être coupé et qu’elle est sortie de l’habitacle, pourtant elle ne vient pas me chercher, aurait-elle décidé de m’abandonner dans ce coffre ? Non ce n’est pas son style de faire ça. C’est étrange mais je ne regrette absolument pas de l’avoir fait sortir et même si je risque bientôt de passer de vie à trépas.

« Je nous ai conduit jusqu’à chez moi il y a de cela huit ans si vous savais bien compter j’avais neuf ans j’ai aménagé ma cave en sale de torture et de mise à mort, je n’ai pas eu l’occasion avant cela pourtant je savais qu’un jour c’est ça que je ferais. Du plus lointain de mes souvenirs j’ai toujours aimé l’Histoire, le Moyen-Age surtout, alors quand en vacances on allait voire de vieux château je trouvais ça génial et un jour où l’on visitait le château de Bouillon on s’est arrêter devant ce qui semblais être une sale de torture à cinq ans je ne savais pas encore ce que c’était et c’est ma marraine qui m’a expliqué avec des mots pour une enfant de cinq ans si je me souviens bien elle m’a dit quelque chose du genre : « C’était la pièce où l’on mettais les méchantes personnes qui avaient fait de vilaine chose et il y avait un monsieur qui s’appelle un bourreau et alors le bourreau il fessait très très très mal aux méchantes personnes pour les punir ou pour qu’ils lui donne des informations pour punir d’autres méchantes personnes. » j’ai écouté religieusement ce qu’elle me disait et c’est comme ça qu’à la rentrée de primaire et que ma prof ma demander ce que je voulais faire plus tard de lui ai répondu du haut de mes six ans que je voulais être bourreau, je pense qu’elle n’avait jamais été aussi choqué qu’à cet instant mais n’a fait aucun commentaire essayant juste de calmer les autres élèves qui demandaient ce que c’était, ce jour-là elle m’a demandé de rester après le cours pour me parler, je me souviens que ça a été la conversation la plus ennuyeuse que je n’avais jamais eu, je l’a trouvais bête de me demander si je savais ce qu’était un bourreau, je lui ai alors expliqué ce que c’était et elle était encore plus choquée que pendant le cours, elle m’a laissé partir et on a plus jamais reparler de cela, toujours aujourd’hui je ne sais pas si elle convoqué ma mère ou en a parler à quelqu’un. Et à neuf ans je me suis lancée j’ai réaménagé toute ma cave pour la transformer en un endroit où je pourrais faire ce que je voulais sur qui je voulais, pour ‘‘punir’’ les méchantes personnes. Le jour où ma cave a été prête je me suis imposé un planning avec un minimum de deux personnes par mois, j’ai tout de suite commencé sur des humains ne voulais sacrifier aucun animal pour mes sombres desseins, j’en ai fait deux par mois pendant plus ou moins un an ensuite j’ai augmenté en fessant des victimes au fils de mes envies et je n’ai jamais arrêter depuis, mais revenons au présent l’infirmier m’attend dans le coffre je ne voudrais pas qu’il asphyxie avant que je n’ai pu jouer un peu avec lui. »

Je suis à moitié dans les vapes quand je me rends compte que je suis déplacé mais m’évanoui trop rapidement pour pouvoir détailler quoi que soit, je ne sais pas ce qui va m’arriver mais ça m’excite autant que ça me terrifie.

Un seau d’eau glacé me réveille brusquement, je suis trempé attacher sur une chaise les mains menottées dans mon dos à de grosses chaînes relier au mur derrière moi mes pied connaissent le même sort, de plus je me rend compte que je suis nu, ce n’est pas comme dans mon rêve pourtant j’ai quand même ce sentiment de déjà vu, je ne sais pas à quoi m’attendre mais ça risque de ne pas être très agréable.

« Il est à m’a merci, je peux lui faire ce que je veux, tous mes outils son préparé et les idées germes doucement dans mon esprit, je pourrais l’énucléé ou bien l’éviscéré, lui crever les yeux ou lui arracher les ongles, lui couper la langue ou lui brûler les cheveux. Je pourrais aussi lui faire des entailles et y couler du plomb ou du mercure, le brûler à l’huile bouillante ou lui former des cloques au fer chaud. J’ai aussi de nouveaux instruments moyenâgeux que je pourrais tester sur lui. Tellement de chose et d’idées qui s‘offre à moi que je n’arrive à me décider je ferais peut-être tout je verrais bien on suivra l’inspiration du moment. »

Elle s’approche de plus en plus de moi, je n’aime vraiment pas la manière dont elle me regarde, j’ai l’impression de savoir et d’ignorer en même temps ce qui vas m’attend, c’est très étrange comme sensation.

« Je trépigne d’impatience il y a longtemps que je ne suis plus venue dans cette cave, ma cave, ma salle de torture depuis de nombreuse années maintenant, ça m’a tellement manqué tout cela. J’avance enfin devant lui après l’avoir laissé attacher presque quinze minute sans rien faire du tout pour faire augmenter la pression, je commence par imbiber très lentement ses cheveux de pétrole et leur laisse le temps de sécher, j’attrape mon couteau et entaille délicatement le dessous de son téton droit, pas assez pour que le sang coule mais juste assez pour qu’il perle, quant au téton gauche je l’emprisonne dans une pince de bureau et ni touche plus, j’attends que le sang arrête complètement d’y circuler. Pour le moment il ne crie pas encore mais fait des grimaces, notre petit infirmier essaye de résisté à la douleur et ça ne me plaît que moyennement, je décide donc de lui faire quelques brûlures au papier de verre j’entends des gémissements plaintif lui échapper mais ce n’est toujours à ma convenance. Je prends mon briquet et enflamme sa tignasse brune, c’est seulement quand il criera que j’éteindrais le feu avec un mélange d’eau et de glaçon pour créer un choc thermique assez conséquent. En attendant je lui fis de petite coupure avec une lame de rasoir puis y fait couler du jus de citron. Il se décide enfin à crier je lui renverse l’eau glacée et éteins le feu, le choc thermique que j’espérais est présent, ses lèvres deviennent bleu-mauve presque tout de suite et son corps est pris de tremblement, je le laisse tranquille le couvrant d’une couverture le temps qu’il se remette un peu. Je reviens enfin deux heures plus tard, il est entièrement remit et réchauffer au point qu’il sait endormit, il en est presque attendrissant comme ça mais il ne faudrait pas que je me ramollisse moi, pourtant je le réveille doucement le secouant calmement, lui caressant la joue et l’appelant sans trop le brusquer, le petit infirmier commence lentement à émerger, il a l’aire tellement surpris de la douceur que j’utilise qu’il arrive presque à me faire sourire de tendresse, mais nous sommes là pour nous muser donc reprenons les choses sérieuse. Je lui bouge la couverture que je lui avais mise et m’approche avec un bocal de sangsue et en place quelques-unes sur les jambes, les bars et le torse, je décide de laisser son visage tranquille, il n’est pas réellement brulé sauf au niveau de la nuque mais je trouve qu’il y a quelque chose de beau chez lui qui m’empêche d’abimer ce visage mais je m’égare, une fois les sangsues placées je remets un peu de jus de citron sur les coupure de tout à l’heure, bin oui l’eau l’a bouger, je rajoute un peu de sel en plus cette fois. Pendant qu’il se reposait j’ai fait chauffer un tisonnier à blanc et je viens lui faire des brûlures par ci par là, une fois fini je lui arrache les sangsues lui enlève les chaines qui le retiennes au mur le mets debout et l’accroche par les bras à des cordes accrochées au plafond, je prends mon fouet et commence à frapper son dos je lui prote exactement onze coup, pourquoi onze parce que c’est comme les rose c’est toujours mieux un nombre impaire. Sous la douleur il commence à sombrer dans l’inconscient j’arrête la torture, le détache et le couche sur le lit de la pièce je le rattache mais avec de très, très longue chaine qu’il puisse être quand même assez libre dans ses mouvement. Je ne sais pas pourquoi mais je me retiens de lui faire du mal, je suis beaucoup plus douce que pour ceux d’avant mon incarcération, je ne veux plus rien lui faire, je tourne mon regard vers lui, il est assis sur le lit, alors je ne réfléchis plus, j’attrape mon poignard m’avance vers lui, me penche doucement, dépose mes lèvres sur les siennes dans un tendre baiser et rentre le couteau au niveau de son cœur.

• C : je suis fière de toi gamine, t’a été cruelle et sadique comme j’aime.

• E : pourquoi t’a fait ça il était gentil ?

• A : on va boire un coup pour fêter ça ?

• S : comment explique tu qu’il souriait ?

• M : tu aurais dû le protéger celui-là !

• Se : j’espère que tu es prête maintenant on a une tonne de paperasse à faire.

• C-C : pourquoi je n’ai pas pu jouer avec moi pfff ?!

• D : on doit arrêter de faire ça c’est mauvais pour notre vie.

• Ch : moi je suis contente j’ai eu droit de chanter.

• G : je ne comprends pas pourquoi tu fais ça en vrai alors que tu pourrais faire pareil dans les jeux vidéo.

• B : je n’ai même pas eu droit à ma blague de fin, il devait être important pour toi. »

On m’a toujours dit que quand la mort arrivait on voyait sa vie défiler devant ses yeux, qu’on revivait ses échecs, ses malheurs mais aussi ses moments de bonheur, qu’on pensait à toute vitesse au choix qu’on avait fait, aux choses qu’on regrettait, qu’on avait raté. Que notre vie défilait devant nos yeux du début jusqu’à la fin de notre première à la dernière minute sur cette terre, que l’on passait par toute un panel d’émotion, de la colère à la tristesse en passant par l’amour. On m’a dit aussi que quand une larme coule sur la joue d’un mort c’est qu’il pleure les personnes qu’il a laissé. Quand on quitte se monde il parait qu’on voit les gens qu’on aimait sourire qu’on regrettait alors tout, toute les colères qu’on a eu contre eux, toute nos larmes de tristesse, de rage, d’amour. Qu’on revoyait chaque personne importante pour nous, chaque personne qui avaient compté pour nous mais aussi celles que nous avons détesté. Tous nos souvenirs défilaient en quelques secondes comme pour comprimer notre vie. Qu’il y avait moyen de refaire entièrement certain moment de notre passage sur terre qu’on essayait de changer le cours des choses. Que pour une dernière fois notre cœur notre cœur battait la chamade, que le stress et la peur s’insinuait lentement en nous, que pour la dernière fois l’on sentait nos poumons se remplir d’aire et notre poitrine se soulever, le sang battre dans nos veine. Mais je n’ai rien eu de tout cela aucune image ne mets apparue, je n’ai rien vu que ce soit mes échecs, mes bonheurs, ma famille, je n’ai vu ni larme ni sourire de mes proches, tout comme je n’ai pas vu la lumière blanche au fond du long couloir de la mort, j’ai seulement sentis une larme couler le long de ma joue et un sourire se dessiner sur mes lèvre. Elle m’a peut-être tué mais l’espace d’un instant je me suis senti heureux et vivant quand elle m’a embrassé. Je l’entends chanter un aire qui m’apaise encore plus je m’en vais réellement en paix.

...Fin

...

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Comments

Ign_0sce

Ign_0sce

Votre écriture est très belle j'adore votre histoire franchement elle est incroyable 😍.

2023-05-20

1

Memoria_

Memoria_

Bravo !

2023-05-21

1

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