A Sweet Kiss
Les cours sont terminés, je sors sous les regards des élèves: ceux qui sont en admiration et qui louent ma beauté, d'autres qui sont me lancent des regards plein de jalousie et critique en chuchotant. Soupir, des gamins sans cervelle. Je suis devant l'école et je vois mon chauffeur qui m'attend. Je lui demande de me conduire à un conservatoire de musique. Il était réticent au début de peur d'affronter le regard de mon père et je le comprend, je suis plus plutôt arrogante et je n'ai pas peur de dire ce que je pense mais avec mon père c'est une autre histoire. Il faut dire que tout le monde a peur de lui et de son regard, il est tellement intimidant. Mais il était plutôt réticent de m'emmener à ce conservatoire de musique parce que mon père ne veut plus que je me mêle à la musique.
Depuis petite je faisais de la musique, du piano, guitare, chant etc. Au début mes parents m'ont laissé faire parce que pour eux c'était juste un passe temps parmi tant d'autres. J'étais surnommée la prodige de la musique, ils étaient plutôt contents d'avoir une musicienne dans la famille mais c'était tout. Mes parents m'ont envoyé à l'étranger à l'âge de 14 ans où j'ai continué à faire de la musique mais aussi à apprendre tout ce qui concerne les affaires. Mais il y a un mois ils m'ont demandé de revenir et de laisser la musique derrière moi en revenant car ils avaient d'autres projets pour moi qui n'incluaient pas la musique.
Ma famille est spécialisé dans les affaires, nous avons plusieurs entreprises notamment à l'étranger où il y a un an mon père m'a demandé de commencer à travailler dans une de ces entreprises. Cette entreprise à beaucoup évoluée depuis, évidemment puisque c'est moi qui en avait la charge. Je n'ai pas seulement le talent pour la musique mais aussi pour les affaire étant donné que j'ai été élevée pour. Tout ça pour dire que la musique m'est interdit.
Il me dépose devant un conservatoire. Je rentre et encore une fois je ne passe pas inaperçue. Je continue de marcher je ne sais où puis tout petit à petit je commence à entendre de la musique. Je continue de marcher et le son devient de plus en plus fort, c'était du piano. En suivant le son de la musique je me retrouve devant une porte à moitié ouverte, c'était là que venait cette musique. Je rentre et je vois la personne qui jouait cette magnifique mélodie, une mélodie que je n'avais jamais entendue auparavant, ce qui est bizarre car une telle musique devrait être connue.
Je restais là à écouter cette magnifique mélodie. Je pouvais ressentir ce que voulait ce pianiste, il voulait la liberté, il avait des ailes mais il ne pouvait pas voler car il était en cage. Dans cette cage il suffoquait, il ne pouvait pas crier à l'aide. Comment une aussi belle mélodie peut être aussi triste, c'était incroyablement beau. Soudain je n'entendais plus rien et quand j'ouvris les yeux il avait arrêté de jouer. Puis il jouait plusieurs notes sur le piano, j'en conclus donc qu'il était en train de composer cette mélodie car oui la musique n'était pas terminée, il fallait une magnifique fin à cette mélodie aussi triste.
Puis je dis tout haut que la musique était magnifique. Il se retourne et me regarde; il était surpris, puis son regard vire au noir.
- Qui t'as permis d'entrer ici ?
Je l'ignorai puis dit: "c'était vraiment très beau". Voyant que je ne l'écoutais pas, il bondit de son siège et s'avance vers moi.
- Pars d'ici\, tu n'as rien à faire là. Tu n'as pas vu que la porte était fermé ?
- Non je l'ai trouvé ouverte.
- Bon maintenant tu t'en vas où j'appelle la sécurité.
- C'était vraiment une magnifique mélodie. En écoutant la musique j'ai ressentie que vous étiez dans une cage voulant la liberté.
Il me regarde, surpris mais ne disait rien, alors je continue.
- Mais votre histoire n'est pas terminé\, vous êtes bloqué ne sachant pas comment la continuer.
- Hmmm intéressant.
- Je joue du piano aussi\, puis-je en jouer ? On ne me laisse pas en jouer chez moi.
Il était décontenancé quand j'ai changé de sujet, il s'attendait sûrement que je continue. Je n'attend pas sa réponse que je me dirige vers le piano et m'assois. Le toucher d'un piano m'avait manqué, je commence à jouer une mélodie. À la fin de la musique, je me retourne et le regarde. Il me regardait stupéfait, il dit:
- C'était La chanson du printemps de Schumann.
- C'est exact.
- C'était magnifique.
- Je sais.
Il fait un petit sourire en coin. Il se rapproche et s'assois sur le banc près de moi. Il commence à jouer une mélodie que je ne connais que trop bien. La musique terminer, je dis :
- C'était Le Printemps des Quatre saisons de Vivaldi.
- Oui c'est exact.
- C'était magnifique.
Il sourit. On a continué à jouer plusieurs morceaux chacun et à dire les titres des morceaux et leurs auteurs.
On se regardait et on se souriait, on a commencé avoir une complicité à travers la musique. On aimait pratiquement les même musiques. Je me demande dans quelle genre de situation il est au point de vouloir à ce point la liberté, ce sentiment était très fort.
- Pourquoi ne pas continuer votre histoire ?
Il me regarda comme si je venais de dire quelque chose qu'il ne voulait pas entendre, son visage s'assombrit. Il dit:
- Je ne sais pas comment continuer.
- Oh et pourquoi ?
- Sans doute parce que je n'ai pas encore goûter à cette liberté dont tu parles ?
- Hmmm je vois. Je regarda ma montre et il est déjà très tard\, si je ne rentre pas maintenant mes parents vont me poser des questions même si je doute qu'ils ont déjà compris où j'étais allée quand ils ont vu que je ne suis pas encore rentrée.
Je me lève pour partir et je lui dis :
- Pourquoi ne pas imaginer cette liberté que vous voulez tant ? Imaginer la et transmis la à travers votre musique.
- Imaginer la liberté que je veux .
-Oui, pourquoi pas.
Puis je me dépêche de partir, mais je crois qu'il m'a dit quelque chose comme "attend" ou quelque chose comme ça, mais pas le temps.
Je retrouve mon chauffeur et rentre à la maison
***Téléchargez NovelToon pour profiter d'une meilleure expérience de lecture !***
Comments
manon robelin
La suite
2022-02-13
0
Chloé
la suite
2021-12-20
1