Lyria est un monde où régi la magie et est peuplé d'étranges créatures, les "Lyris". Les Lyris sont en quelques sortes des démons, appartenant aux ténèbres. Autrefois, il y avait un roi démon, plus puissant que ses prédécesseurs, impitoyable, et connu pour sa haine des humains et pour en avoir rayé l'existence de plus de 100 000 000. Qui aurait crû que malgré sa puissance quelqu'un ce serait opposé à lui, encore moins un humain. Ça en a étonné plus d'un. Les humains sont les créatures les plus faibles de ce monde, car très peu d'entre eux possèdent la magie. Mais cet humain était un chevalier mage, le plus puissant de son ère, on dit que leur affrontement s'est déroulé au plus profond des ténèbres, mais une fois toute trace de magie effacé, seul le mystérieux chevalier se tenait debout les mains tachées de sang. On dit qu'il est le seul et premier humain a avoir affronté un démon et l'a vaincu. Une fois celui-ci vaincu, les "Lyris" firent un pacte avec les humains, "Nous vivrons cachés dans vos ombres, celles des plantes et toutes sources de ténèbres, nous n'attaqueront plus les humains". Le mystérieux chevalier devient quant à lui une légende " le héros qui a vaincu le plus puissant des démons, "leurs roi"". Avec le temps,ce récit devient un conte pour enfants, les "Lyris" avaient disparus depuis des centaines d'années, plus personnes ne croyaient à leur existence. La technologie c'est développé, de nouvelles nations se sont formées. On dit que le pacte fait aux démons n'était pas complètement scellé, car seul une partie de celle-ci fût adressée aux humains et connue de tous. Il y avait un autre récit, la suite de ce pacte, un récit racontant le destin d'un humain qui dans des centaines d'années deviendrait malgré lui le prédécesseur du roi démon, et conduira l'humanité à sa propre perte.

C'est beau

C'est ce que j'ai dit tout doucement alors que notre maison était en feu, à l'instant même où mes parents venaient de rendre leur dernier souffle, le jour de mon 6ème anniversaire. Mais qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ?. Alors que les sirènes des camions retentissaient, que tout le quartier était en alerte, que l'on entendait les cris aigus de nos voisins, que mes parents, la seule famille que j'avais, les seules personnes qui m'aient accepter étaient en train de succomber à la mort, moi j'admirais la beauté des flammes. Ces flammes qui dansaient autour du bâtiment, attiraient mon regard, ils avaient un tel pouvoir presque hypnotisant. Ils dégageaient une douce chaleur réconfortante qui peut vite devenir une fournaise bouillonnante donnant l'impression d'être dans le coeur d'un volcan. L'Homme qui avait résolu la plupart des mystères de ce monde, qui avait vaincu les maladies, définit son passé à travers de simples ruines, conquis et construit des nations et des pays entiers, inventé de zéro sa communication, sa culture, ses objets du quotidiens, se trouvant aujourd'hui au sommet de la chaîne alimentaire. L'Homme qui avait dompté la nature elle-même n'était pas capable de dompter ces flammes, et se trouvait impuissant devant elles. A ce moment précis, je ne pouvais m'empêcher de regarder celles-ci avec admiration. Les larmes et les cris, les sirènes résonnaient de plus en plus forts, les hurlements de mes parents brûlants vifs, tout ce chaos sonnait pour moi comme une douce mélodie. Toutes ces personnes impuissantes face aux flammes, qui grandissaient de plus en plus pour montrer sa grandeur, me plongeais dans un bonheur incompréhensible. Ma joie était telle que je me suis mis à pleurer, heureusement car à ce moment un homme assez imposant portant une drôle de combinaison et un casque sur la tête venait apparemment m'annoncer une mauvaise nouvelle. Lorsque je vis l'homme s'approcher, j'effaçais alors tout trace de sourire sur mon visage et afficha une mine triste et dépitée. Je ferma les yeux un instant et senti quelqu'un s'agrippant à moi, me serrant fort dans ses bras musclés comme s'il voulait m'étouffer. En ouvrant les yeux, je vis l'homme qui semblait si fort, pleurer et trembler en s'agrippant à mon torse, puis tout à coup il fit une mine désolé et grave en même temps, s'agenouillant devant moi, rassemblant toutes ses forces et commença à me poser des tonnes de questions:

-...

Lorsque j'ouvris les yeux, je me trouvais dans un endroit inconnu. Il y avait un lit sur lequel j'étais allongé, une sorte de poche rempli d'un drôle de liquide pendait sur un grand bâton de fer et à côté de moi, il y avait une dame assise sur une chaise en train de prendre des notes dans un joli cahier rouge vif, ma couleur préférée. Je l'interrompt dans sa rédaction, puis demanda:

- Qui êtes-vous? Comment je suis arrivé ici? Qu'est-ce qui c'est passé??!!!

- Calme toi d'abord, nous ne sommes pas dans une salle d'interrogation ici. Dit-elle d'une voix douce. Tu as fais un malaise et t'est évanoui juste après l'incident, c'est les secours qui t'ont amenés ici.

Je sentais que dans ma tête régnait la confusion la plus totale, je me souviens juste de cette homme en combinaison et en larme puis ensuite tout est noir. Je ne me souvenais plus que de cette image, je ne me souvenais ni d'avant ni d'après. Je ne savais plus qui j'étais, d'où je venais, qu'est-ce que je faisais là-bas. J'avais l'impression d'être comme un océan auquel on avait enlevé toute l'eau, vide, au moins je savais une chose j'étais dans un hôpital et j'avais un gros, que dis-je un énorme trou de mémoire.