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Elle est mon combat

De retour

- Bon, vieux je vous rejoint dans quelques jours. Je suis désolé de ne pas pouvoir venir tout de suite, me sort de mes pensées mon pote Gaston.

- Ouais pas grave.

- Ça va toi ? Tu avais l'air ailleurs ?

- Ouais, ouais ça va t'inquiète pas.

- Tu es sur ?

- Oui, oui. Y a aucun souci.

- Bon. Tes valises sont prêtes ?

- Ouais, elles sont prêtes.

- Cool les miennes aussi. Votre avion décolle à quelle heure ?

- À 14 h 30.

- Et bien on a encore un peu de temps. Tu veux qu'on aille se boire un verre ?

- Ouais si tu veux.

- J'envoie un message à Bruno pour qu'il nous rejoigne quand il a finit avec Mélissa.

- Ouais.

Je vois mon pote attraper son téléphone et commencer à saisir un message. Moi, je finit de faire le tour de ma chambre d'étudiant pour vérifier que les uns commes les autres, on ai rien oublié. Je trouve une chaussette dans la salle de bain m'appartenant alors je vais la mettre dans mon sac. Je le ferme définitivement avant notre départ et en le fermant je pense à elle.

- Ça y est message envoyé, me tape Gaston sur l'épaule ce qui me ramène à la réalité.

- Ok ! Cool ! Je lui fais pas très concentré sur ce qu'il me dit.

- Ça va pas ? Me demande-t-il inquièt.

- Si, si ça va...

- Hé ! Vieux, je te connais depuis 3 ans et je vois bien qu'il y a quelque chose qui te chagrine.

- C'est rien de bien important.

- Tu es sur ? Tu sais que si tu veux te confier tu peux compter sur moi. À moins que tu préfères te confier à Bruno.

- Non ! pas à Bruno !

- Ah ! donc il y a un souci.

Je regarde mon pote qui soulève ses sourcils comme pour me dire :"Vas-y mon pote balance les infos" Et comme je sais que je peux lui faire une totale confiance, je délis ma langue.

- Ok ! À vrai dire, je suis inquièt.

- A quel sujet ?

- La petite soeur de Bruno.

- Quoi ? Alison ? Celle dont il parle constement ?

- Ouais en même temps il n'a qu'une petite soeur.

- Mouais, pas faux. Et alors c'est quoi le problème ?

- Et bah, tu vois, elle et moi on s'entendait super bien avant mon entrée en Fac. On a juste 3 ans d'écart...

- Ouais c'est pas énorme.

- Non c'est clair. Tous les deux on avait de bons délires et on déconnait grave ensemble, tu vois le genre.

- Ouais une super amitié en gros.

- C'est ça. Et en faite, la veille de notre départ on a fait une petite soirée tranquille avec nos potes et elle était de la partie avec sa meilleure amie Nina. Et elle m'a avoué qu'elle avait des sentiments pour moi.

- Oh ! Merde ! Et alors ?

- Bah... pour être honnête, j'ai cru qu'elle déconnait et je lui ai dit que nous deux c'était pas possible parce qu'elle était la soeur de mon meilleur pote et qu'en plus c'était qu'une gamine. C'est vrai, j'avais 19 ans et elle 16. J'étais déjà majeur et pas elle, tu vois.

- Bah, 16 ans, elle est en âge de niquer mon pote.

- Ouais mais non. Et puis même si elle était plutôt joli elle avait pas de forme.

- Pas de forme ?

- Bah... pas de très gros seins, tu vois, enfin c'était limite encore un bébé à mes yeux.

- Et du coup, tu appréhendes de la revoir. Pourquoi ?

- Parce qu'après que je lui ai dit ça, elle est partie l'air vexée et elle n'est pas venue avec ses parents pour nous dire aurevoir à l'aéroport et qu'elle m'a bloqué sur les réseaux sociaux.

- Ah ! oui merde. C'est con ça.

- Du coup, je ne sais pas comment vont se passer les retrouvailles. Si elle va me pardonner ou pas. On s'entendait super bien et je ne pensais pas la blesser, tu comprends.

- Oui je comprend. Et si elle décidait de ne pas te reparler.

- Je serais grave déçu. Nos délires et notre complicité me manque en vrai.

- Et bah bon courage mon pote.

- Ouais, merci vieux.

Puis nous allons prendre un dernier verre au bar ou on se rejoignait toujours avec les amis de la Fac qui nous rejoignent tous quelques instant plus tard. On fête la fin de la Fac et on se promet de garder le contact.

Enfin nous nous envolons direction, Gold Coast, notre ville Natal à Bruno et moi. Dans l'avion je n'arrête pas de penser à Alison. Qu'est-ce qu'elle est devenue ? Est-ce qu'elle m'en veux toujours ? Aujourd'hui elle a l'âge que j'avais quand je suis parti pour la Fac de Sydney. J'espère qu'elle a oublié toute cette histoire.

- Bon mes parents ne rentrent que la semaine prochaine mais Ali et Nina sont à la maison, me sort de mes songes mon meilleur ami d'enfance.

- Quoi ?

- Hé ! Tu m'écoutes vieux ?

- Désolé, j'étais perdu dans mes pensées.

- Cool !

- Tu me disais quoi du coup ?

- Je te disais que mes parents ne rentrent de leur voyage d'affaire que la semaine prochaine mais que Ali et Nina étaient à la maison.

- Ah ! Ok ! Super !

- Bah cache ta joie.

- Non c'est pas ça... c'est juste que...

Je m'arrête dans mon élan.

- Juste que quoi ? Me demande mon ami.

- Non rien laisse tomber vieux.

- Ooooo...kay, me dit-il. Tu es vraiment bizzar depuis deux jours sérieux. C'est quoi le problème ? T'a pas envie de rentrer chez nous à Gold Coast ?

- Si, si, bien sur que si.

- Bon bah alors ?

- Alors rien, je lui répond en cherchant de quoi détourner la conversation. Euh... et toi avec Mélissa ?

- Oh ! Et bien on a rompu sur l'oreiller.

- Quoi ? Mais je croyais que vous deviez continuer à vous voir et à sortir ensemble malgré la distance ?

- Ouais j'aurais bien voulu, j'avoue, mais elle en a décidé autrement. Je lui ai fait l'amour et quelque minute après elle m'annonçait que nous deux c'était finit.

- Oh ! Bah merde alors. Elle t'a dit pourquoi ?

- D'après elle les relations à distance ça peut pas fonctionner.

- Mouais elle a peut-être pas tord.

- Ouais mais moi je suis amoureux d'elle mon pote et j'avais pas envie qu'on se sépare. Ça faisait deux ans qu'on était ensemble je pensais qu'on trouverait une solution pour continuer à être ensemble tout en continuant de pouvoir voir nos familles respectives régulièrement mais elle ne se sentait pas la force.

- Bah... tu finiras bien pas t'en remettre et trouver une fille qui te correspond.

- Mouais j'en sais rien. En tout cas, je ne me sent pas prêt à me remettre en couple maintenant.

- Oui, normal, votre rupture est toute fraiche. Je ne te dis pas de te trouver une meuf dès que tu descends de l'avion.

- Bien heureusement. Il manquerait plus que tu décides pour moi de ce que je dois faire de ma vie sentimentale.

- Bien sur que non, jamais je ferais une chose pareil. J'aimerais pas qu'on me le fasse alors je vais pas le faire à d'autre.

- Bon et toi ? Coté coeur ? Quand est-ce que tu arrêteras de jouer les bourreaux des coeurs avec ses demoiselles ? Tu compte te fixer un jour ou tu vas continuer d'aller de donzelle en donzelle ?

- Hum, je fais en me calant dans mon fauteuil. À vrai dire j'en sais rien.

- C'est quoi le problème avec les filles ?

- Je sais pas. Je trouve pas une meuf qui me donne envie de me fixer avec et je sais même pas pourquoi. Chaque fois que je couche avec une meuf j'ai l'impression que c'est du vu et du revu.

- Bah... au fond tu es p'tête gai.

- Quoooooiiiii ? Je lui fais effaré par son allusion.

- Ça va, t'excite pas vieux, si tu préfères la queue à la chatte ça changera rien à notre amitité. Je suis pas homophobe.

- Bah... moi non plus mais je ne suis pas gai. Je suis pas attiré par les garçons c'est juste que j'ai pas trouvé la meuf qui me fera grimper au plafond.

- Hum, hum, ce gratte la gorge la vieille dame assise à notre rangée.

- Désolé madame, je lui fais gêné.

- Bon tu sais quoi moi je vais aller au petit coin, fait Bruno en se levant. J'ai un besoin de me soulager, dit-il sur un ton de vieux pervers comme pour ennuyer la dame à coté de nous.

Il m'abandonne à mon triste sort.

- Vous savez jeune homme, la jeune femme qui vous correspond à peut-être toujours été sous vos yeux et vous ne l'avez même pas remarqué.

- Comment ? Je lui fait étonné de sa réfléxion.

- J'ai vu à votre regard tout à l'heure, avant que votre ami ne vous sorte de vos songes, que vous pensiez à une jeune fille...

- Pas du tout ! Je...

- Hum, hum, me coupe-t-elle dans mon élan. Je suis sûr de moi. Vous avez cette jeune demoiselle dans votre tête et votre coeur depuis longtemps et pour cause vous avez des sentiments pour elle.

- N'importe quoi ! Je lui fait abassourdi qu'elle se mêle de chose qui ne la regarde pas.

- Oh ! J'en suis certaine. Mais je dois avouer que cette jeune demoiselle à un sacré tempérament malgré sa douceur.

- Pardon ?

- Et que de lui avoir brisé le coeur n'était pas une bonne idée. Vous allez ramer pour la reconquérir...

- Hé bah... ça fait plaisir de secouer popole de temps en temps, viens nous couper dans notre conversation Bruno.

La dame regarde à nouveau par le hublot. Je la regarde. Comment elle sait ? Elle parlait bien d'Alison. Enfin, non pas que j'ai des sentiments pour elle, loin de là, mais la douceur et le sacré tempérament et le faite que je lui ai brisé le coeur parce que je pense que c'est pour ça qu'elle m'a rayé de sa vie. Enfin nous atterrisons à Gold Coast. Je vais récupérer nos valises pendant que Bruno s'occupe de nous trouver un taxi pour nous ramener.

Sur le chemin Bruno converse avec notre chauffeur pendant que je regarde défiler le paysage par la fenêtre de ma portière, plongé dans mes pensées. Je me remémore ce que m'a dit la vieille dame dans l'avion. Est-ce que j'aurais des sentiments pour Ali et que c'est pour ça que toutes les meufs me parraissent fades ? Nooooonnnnn !!!!! Même si j'avais de bons délires avec elle c'était qu'une gamine. Bien que, malgré tout, elle était plutôt jolie avec son doux sourire et son magnifique regard vert émeraude pénétrant. Je sourit en me remémorant les doux souvenirs que j'ai d'elle.

- Bon tu descends de là ou tu vas continuer de sourire aux corneilles encore longtemps ? Me sort de ma rêverie mon pote.

Merde, j'avais pas vu qu'on était arrivé.

- Oh ! Désolé. C'est bon j'arrive.

Je m'extirpe de la voiture, nous récupérons nos valises dans le coffre et Bruno paye notre chauffeur qui remonte en voiture et s'en va. On rentre dans la villa.

- Ali !? Nina !? On est rentré ! hurle mon ami.

- Dans le jardin ! à la piscine ! j'entend Ali répondre.

Nous laissons nos valises dans l'entrée et sortons dans le jardin. Ouais, mon pote a des parents super riche et ils ont une villa énorme avec piscine et vu sur la mer. Le kiff quoi. Quand on sort j'appercoit Nina près d'un transat entrain de se sécher. Puis je tourne la tête et là je la voit... Alison. Elle sort de la piscine en maillot deux pièces qui laisse découvrir ses jolies forme plantureuse. À quel moment elle est devenu une femme aussi sexy sérieux. J'ai quitté une gamine et là... même sa poitrine a prit du volume sérieusement. Elle est magnifique. Je vois Bruno se diriger vers les filles et lui emboite le pas. Alison est déjà près du transat à se sécher.

- Salut Nina ! Lui fait Bruno en lui faisant la bise.

- Salut Bruno ! Tu vas bien ?

- Cool ! Et toi ?

- Ça va.

- Salut petite soeur, j'entend Bruno dire à Ali quand Nina me parle.

- Salut Joey !

- Oh ! Salut Nina ça va bien ? Je lui demande en lui faisant la bise.

- Ça va, cool.

- Ça va bien grand frère, j'entend à nouveau Ali parler à son frère.

- Vous avez fait bon voyage ? me sort de ma rêverie Nina.

- Oh ! Euh oui, excellent, merci, je lui répond.

- Bon bah... c'est cool.

- Oui. C'est cool.

- Ok ! On va aller se rhabiller, je percoit Ali dire à son frangin.

- Ok. Faite vous jolies, je vous emmène diner dans un restaurant super chic.

- Cool ! Lui fait-elle. Tu viens Nina ? Lance-t-elle à Nina en lui attrapant la main et tout en passant près de moi sans même m'adresser un mot, ni un regard.

- J'arrive ! Fait Nina.

Elles s'en vont et je regarde Alison qui tout à coup ne parait plus être une gamine.

- Ferme la bouche mon pote, t'en a la bave qui coule.

Je ferme la bouche en m'appercevant qu'effectivement j'était entrain de mater Alison et voit mon pote près de moi.

- Et même si je t'adore, pas touche c'est ma petite soeur, me fait-il en me tapant amicalement sur l'épaule et en s'éloignant à son tour.

Sa petite soeur ? Il est sérieux ? Il est conscient que sa petite soeur est devenu une bombe sexuelle ?

Aucun pardon

- Aller Ali ! Debout la marmotte ! Y a ton frère et Joey qui rentrent en fin d'aprèm.

- Oui, oui, c'est bon Nina, je fais à ma meilleure amie qui essaye de me sortir de mon lit depuis au moins une bonne demi heure déjà.

- T'es encore rentrée super tard cette nuit, me dit-elle sur un ton qui se veut autoritaire et maternelle.

Oui j'avoue, je ne suis pas rentrée de bonne heure.

- Aller on se lève. Je t'ai fais ton petit déjeuner.

- Merci tu es un amour Nina.

- Je t'en prie. Et puis, on c'était promis qu'on se ferait une aprèm farnienté près de la piscine.

- Oui c'est vrai, je lui réponds en me relevant dans mon lit et en me frottant les yeux.

Nina m'a monté un plateau petit déj. Dessus : thé, jus d'orange, et croissants chaud.

- Waw ! Un vrai festin. Qu'est-ce que je deviendrais sans toi ? Je lui demande.

- Une loque qui traine dans son lit à longueur de journée vu les nuits blanches que tu passes.

- Ouais. Merci ma belle.

- Bah... t'inquiète. Je le fais parce que je t'adore.

- Moi aussi je t'adore.

- Aller, mange.

- Oki.

Je commence à manger et Nina mange avec moi.

- Quand est-ce que tu vas te trouver un taf d'étudiante plus réglo que celui que tu fais en ce moment ?

- Nina ! Tu sais que je suis un oiseau de nuit et puis ça rapporte bien.

- Pour moi, j'appelle ça de la prostitution Ali.

- Mais non... Et puis au moins c'est joindre l'utile à l'agréable. Et ça rapporte beaucoup. Pas besoin que je fasse ça tous les jours.

- Ouais, sauf que tu prends pas vraiment ton pied avec ses mecs. Tous de gros pervers qui aiment baiser des petites jeunes.

- Tu sais quoi du moment qu'ils paient bien, je m'en tape.

- Mouais, moi ça me rend triste que tu fasses ce boulot.

- C'est un boulot comme un autre et je suis majeure donc je ne fais rien de mal.

- Non c'est sur, le sexe il n'y a rien de mal mais quand c'est pour de l'argent c'est contre nature.

- C'est toi qui le dit !

- Bon, changeons de sujet, pressée de voir ton frangin ?

- J'avoue, il m'a manqué.

- Et Joey ?

- Oh ! Non ne me parle pas de lui.

- Bah... il sera avec ton frangin.

- Oui et tu peux pas savoir comme ça me fait chier qu'il vienne passer tout l'été ici.

- Ali tu n'es pas cool ! Tu sais qu'il a nul part ou aller depuis la mort de ses parents il y a un an et demi.

- Oui bah... c'est pas mon problème.

- Tu lui en veux toujours ?

- Il ne m'a pas prise au sérieux, Nina. Il a été odieux avec moi et en plus il m'a limite rigolé au nez. Il m'a brisé le coeur. J'étais vraiment amoureuse de lui.

- Ouais. Je suis sûr que dès que tu vas le revoir, tu vas recraquer.

- Aucune chance. Je l'ai rayé de ma vie.

- Vraiment ? Tu l'as oublié ?

- Tout à fait ! Je lui fais sûr de moi.

- C'est pour ça que tu t'es jamais fixé avec un mec et que tu joues les escorts girl.

- Ça n'a strictement rien à voir, je lui fais, toujours sûr de moi.

- Mais bien sur, me dit-elle. Ali, je te connais depuis la maternelle et je sais qu'au fond de toi tu l'aimes toujours.

- N'importe quoi ! Je ne l'aime plus. Tout ça, c'est du passé. Ça remonte à 3 ans.

- Oki ! Alors si tu n'en as rien à faire de lui, tu devrais pouvoir lui pardonner.

- Tu sais quoi ? Je vais aller prendre ma douche.

Je me lève et vais à la salle de bain pour prendre ma douche.

- C'est ça ! Fuis donc la réalité, j'entends me crier Nina.

Puis je l'entends prendre le plateau et sortir de ma chambre. Moi ? encore amoureuse de Joey ? Nooooonnnnn !!!!! Il ne représente plus rien pour moi.

Puis l'après-midi avec Nina on va se mettre sur les transats près de la piscine. On se repose tranquillement.

- Se soir tu as un rendez-vous ? Me demande Nina.

- Non. J'ai rien prévu avec mon frère qui rentre.

- Ouais et vu qu'il est pas au courant de tes activités ce serait difficile de lui expliquer.

- Il faut surtout qu'il soit pas au courant sinon il me tuerait.

- Ouais c'est sûr.

- De toute façon tu es la seule au courant de mes activités nocturne.

- Je sais et tu sais que je garderais toujours le secret malgré ce que je pense de ça.

- Je sais et je te remercie.

- Je t'en prie.

- Bon ça te dit on plonge une tête ?

- Ouais, excellente idée.

On se lève et on va droit dans la piscine. On plonge et mon dieu que ça fait du bien d'être dans l'eau. Avec Nina on s'amuse. On rigole bien. Ça fait du bien au moral. On joue à s'arroser quand :

- Ali !? Nina !? On est rentré !

Mon frère. Cool.

- Dans le jardin ! À la piscine ! je lui hurle.

Avec Nina on sort. J'aperçois mon frère qui sort par la porte fenêtre suivi de son idiot de pote. Je vais à mon transat pour me sècher. Mon frère arrive à notre hauteur, je l'entends dire bonjour à Nina et lui faire la bise. Puis il vient me voir à mon tour.

- Salut petite soeur, ça va ? Me lance mon frangin en venant me faire un bisous sur la joue et me prendre dans ses bras.

- Ça va bien grand frère. Et toi ? La forme ?

- La très grande forme. Je suis trop content d'être enfin de retour.

- Et je suis heureuse que tu sois enfin là.

- Dit donc, tu es devenue une jolie jeune femme. Ou est passé la gamine que j'ai quitté ?

- Partie ! Je lui fait en rigolant.

- En tout cas tu es magnifique et tu as l'air en pleine forme.

- Merci grand frère. Et oui, je le suis.

- Dite vous faite un truc ce soir avec Nina ?

- Non, on a rien prévu. Vu que tu rentrais, je voulais profiter un peu de ta présence.

- Cool. Je vous emmène diner à l'extérieur alors.

- Cool ! Je lui dis. Tu viens Nina ? Je lance à mon amie.

- J'arrive ! Fait Nina.

J'attrape la main de mon amie et passe à coté de Joey sans même lui dire bonjour ou lui jeter un regard. On monte dans la chambre.

- Alors on va manger à l'extérieur ? Me demande Nina.

- Oui. Mon frère nous invite au resto.

- Cool ! Joey viens avec nous ?

- Aucune idée. Et j'espère pas, je n'ai aucune envie de manger avec lui.

- Ali...

- Quoi ? Je suis désolée. C'est lui qui a choisi de se comporter comme un gros nigaud.

- Ok ! Si tu insistes pour lui faire la tronche c'est ton choix mais moi perso je lui parlerais alors ne m'en veux pas.

- Non... fait ce que tu veux.

Je sais pas pourquoi Nina insiste avec Joey. Il m'a brisé le coeur il y a 3 ans et franchement je n'ai aucune envie de lui pardonner ni même de lui reparler. J'espère juste qu'il ne viendra pas au resto avec nous.

Une fois prête avec Nina on descend rejoindre mon frère.

- Ah ! super. Vous êtes prêtes les filles, on va pouvoir y aller. Du coup Joey je te laisse la voiture de location pour ce soir.

- Ok !

- Tu ne viens pas diner avec nous ? Lui demande Nina.

Non mais elle est dingue elle sait que j'ai pas envie de diner avec lui.

- Non Nina, à vrai dire je suis un peu naze alors je vais sûrement aller prendre une bonne douche et aller me coucher.

- Ok ! C'est dommage.

- Mouais, fait-il en se levant et en posant le magasine qu'il lisait sur la table basse. Toujours est-il, amuser vous bien, vous.

- Ouais merci vieux, lui fait mon frère. Et toi repose toi bien.

- T'inquiète, lui dit-il en montant les escaliers.

Pourquoi, tout à coup, je suis triste qu'il reste seul à la maison ? Ouais, non, n'importe quoi, je m'en fou bien qu'il reste seul à la maison. Je regarde vers les escaliers et sens presque comme des remords de m'être comportée aussi bêtement et froidement avec lui.

Enfin nous partons diner. Ce soir mon frère nous invite dans un resto asiatique super chic de la ville. On y mange super bien.

- Bon, fait mon frère et coté coeur ? Des petits copains les filles ?

- Et bien non avec l'année scolaire chargée qu'on a eu, on a pas vraiment eu le temps pour avoir des petits copains, lui répond Nina.

- Sérieux ? Jolies comme vous êtes vous n'avez pas de petits amis.

- On en a eu mais rien de bien sérieux.

- Bah dit donc, lance-t-il, je ne vous savais pas si studieuse.

- Et bien si, je lui dis. Ta soeur et son amie ont privilégié les études aux petits copains. Et toi Mélissa ? Tu nous la présente quand ? Tu m'en as tellement parlé.

- Oh ! Euh... en faite jamais.

- Quoi ? Je lui fait étonnée. Mais pourquoi ?

- Elle a décidé de rompre.

- Oh ! Merde ! Fait Nina choquée par cette nouvelle. Il s'est passé quoi ?

- Pas grand chose. Juste qu'elle se sentait pas la force d'une relation à distance.

- Bah... je croyais que tu avais trouvé un compromis.

- Ouais mais elle a même pas voulu l'écouter.

- Je suis désolée pour toi grand frère. Tu avais l'air de vraiment être amoureux d'elle.

- Ouais je l'étais et je le suis toujours.

- Bah... alors bat toi, lui dit Nina. Va la reconquérir et explique lui que tu peux pas vivre sans elle.

- Ouais j'en sais rien, lui répond Bruno. Je vais laisser un peu de temps et je verrais d'ici 1 ou 2 semaines si elle me manque ou pas.

- C'est vrai que c'est pas comme si elle allait se trouver un autre gars d'ici là, je lui dit pour qu'il comprenne qu'il ne devrait pas attendre trop longtemps pour la reconquérir.

- Tu crois qu'elle pourrait me remplacer aussi vite.

- Et ben... je la connais pas mais peut-être.

- J'espère pas.

Je vois mon frère faire une triste mine. Je sais qu'il est sortie avec elle 2 ans et qu'il a l'air vraiment amoureux.

- Nooooonnnnn !!!!! Je lui fais pour le rassurer. Je plaisante. Je suis certaine que même si elle a rompu elle t'aime toujours et qu'elle ne va pas te remplacer.

- T'es sur.

- Mais bien sur. Aller te fait pas de bile frèrot. Je suis persuadée que tu vas la récupérer.

- J'aimerais tellement.

Il est clair qu'il est grave amoureux d'elle. Bon trouvons un autre sujet que l'amour. Voyons voir euh...

- Et Joey il a une petite amie ?

Oupsi... pourquoi j'ai demandé ça moi. Qu'est-ce que j'en ai à faire en faite. Je vois Nina me regarder, étonnée de ma question mais mon frère me répond.

- Non il n'a pas de meuf, me dit-il.

- Ah non ? Fait Nina surprise d'apprendre que Joey est célibataire.

- Non, lui répond mon frère. Joey est du genre coureur de jupon.

- Tiens donc ? Je fais sur un air médusé.

- Ouais, reprend-il, Joey n'arrive pas à se fixer avec une meuf.

- Pourquoi ? Lui demande Nina curieuse de connaitre toute l'histoire dans les moindres détails.

- Ah ! Ça ! Fait-il en haussant les épaules, c'est un mystère. Mais je soupçonne qu'une fille lui a retourné le coeur et qu'il s'en est jamais remis.

- Tu es sérieux ? Lui dit Nina complètement abassourdie par cette nouvelle. Mais depuis quand cette fille lui a retourné le coeur ?

- J'en sais trop rien. C'est depuis qu'on est partie à la Fac, il est partie complètement en vrille.

- Ah ! Bah ça, fait Nina bouche bée de chaque révélations que mon frère lui annonce.

On finit le diner et mon frère nous emmène sur le port à la fête forraine. On s'amuse comme des petits fous. Puis on rentre, la maison est calme, Joey doit déjà dormir je suppose. Avec Nina on va dans ma chambre. Je m'assois en tailleur sur mon lit alors qu'elle fait les cent pas.

- C'est dingue ! S'exclame-t-elle.

- De quoi donc ?

- L'histoire de Joey...

- Je vois pas pourquoi. Une fille lui a fait de la peine et alors c'est bien fait pour lui.

- Attends t'as pas compris...

- Compris quoi ?

- Cette fille qui lui a retourné le coeur, c'est toi Ali !

- Quoi ? T'es complètement malade !

- Mais non pas du tout, c'est sûr que c'est toi.

- Mais il s'en fou de moi. Alors comment j'aurais pu lui retourner le coeur ? Tu m'expliques.

- Moi je crois qu'il a été odieux avec toi parce que tu lui as parlé de tes sentiments avant qu'il ne parte mais qu'il voulait pas se lancer dans une histoire avec toi à cause de la distance.

- Tu déconnes ? Pour ça il aurait fallu que ça implique qu'il ai des sentiments pour moi.

- Et bah... c'est ce que j'essaye de te faire comprendre. Je pense qu'il avait et qu'il a toujours des sentiments pour toi mais qu'avec son départ et la distance il pouvait pas entamer quelque chose de sérieux avec toi.

- Non ! ça c'est impossible ! Si il avait été amoureux de moi, il ne m'aurait jamais ri au nez et il ne m'aurait pas dit que j'étais qu'une gamine à ses yeux.

- Ouais, je dois admettre qu'il a pas été très délicat. Mais je suis certaine qu'au fond il voulait pas te faire de peine.

- Non c'est débile ton raisonnement...

- Ah ouais ? Alors explique moi pourquoi il serait devenu un coureur de jupon après son départ pour la Fac ? Sachant qu'il était célibataire avant de partir depuis deux bon mois hein ?

- J'en sais rien.

- Moi je sais. C'est parce qu'il a des sentiments pour toi et que le fait de t'avoir blessé et que tu lui fasses la tête ça lui a retourné le coeur.

Je regarde mon amie. Elle n'est pas sérieuse là ? Elle ne le pense pas vraiment ?

J'ai encore déconné

Ok ! C'est clair qu'elle m'en veut toujours. Pas un "bonjour" ni même un regard. Elle m'a complètement ignoré. Qu'est-ce que j'ai pu être con il y a 3 ans. Pourquoi j'ai fais ça aussi ? Lui dire qu'elle était la soeur de mon pote et que pour moi elle était juste une gamine. En réalité, j'ai pas dit toute la vérité à Gaston. Parce que la vérité c'est qu'Ali a toujours été super jolie. Avec son délicieux sourire et son magnifique regard. Ok, il y a 3 ans, question poitrine elle était moins fournie qu'aujourd'hui mais elle était quand même bien gaulée de ce coté-ci. Mais j'avoue que de me lancer dans une histoire avec elle alors que je partais 3 ans c'était pas idéal. En plus elle, elle était vierge et moi non et me passer de sexe pendant 3 ans ça aurait été trop compliqué. En parlant de sexualité je me demande si Ali est toujours vierge ou pas ? En même temps elle à 19 ans, je ne pense pas qu'elle le soit. Toujours est-il qu'elle respire la sensualité à plein nez et qu'elle est devenu grave bandante. Déjà à 16 ans je me serais bien vu lui prendre sa virginité mais là il est clair que j'aimerais encore plus pouvoir lui faire l'amour. Ce corps parfait et bien dessiné, c'est hallucinant. J'en banderais presque rien que d'y penser. Ouais... mais... non, tout à l'heure mon pote m'a dit défense de toucher à sa petite soeur. Pourtant si il savait les pensées perversent qui m'ont traversé l'esprit quand je l'ai vu sortir de la piscine. Il est clair que Bruno à raison, je me demande ou est passé la gamine qu'on a laissé il y a 3 ans ?

Finalement, je décide de sortir. Je vais aller chez moi. Je n'y suis pas retourné depuis la mort de mes parents il y a un an et demi. Un accident de voiture qui les a tué tous les deux sur le coup. Heureusement que mon meilleur pote et ses parents étaient là pour moi. Quand j'arrive devant la porte du pavillon j'hésite à y mettre la clé puis finalement je me lance. Je rentre et vais ouvrir les volets. Quand je me retourne, je vois les meubles recouverts des bâches que l'on avaient mit pour les protéger en mon absence. Je regarde autour de moi. Tellement de souvenirs me reviennent en mémoire. Les anniversaires, les noëls, les soirées entre pote. Ma mère qui adorait faire des gâteaux dès qu'elle le pouvait. Et aussi Alison. Alison qui jouait sur cette balançoire dans le jardin ou qui s'amusait à faire des bombes dans la piscine pour nous arroser, chose qu'elle n'arrivait jamais à faire car tellement pas grosse que sa bombe ressemblait plus à un plouf qu'a un gros détonnement. Je souris bêtement à ce souvenir. Alison revient constamment dans mes pensées. Depuis 3 ans le moindre petit détail me fait penser à elle. Je fais le tour de la maison. Rien n'a bougé, on dirait qu'elle est figée dans le temps. Ça fait froid dans le dos. Je monte à l'étage et vais dans la chambre de mes parents. Tout est comme ils l'avaient laissé en partant. Le costard de mon père est toujours posé sur la chaise et le maquillage de ma mère est toujours étalé sur sa coiffeuse. Je m'assois sur le lit et contemple la vu sur la mer. Une larme perle sur ma joue et je l'essuie d'un revers de la main. Il est clair que je prends conscience que je ne les reverrais plus jamais de ma vie et qu'ils ne seront pas présent pour les évènements important de ma vie comme mon mariage ou la naissance de mes enfants. Je me rends ensuite dans ma chambre. Là aussi rien a changé. Mon lit est toujours fait au carré comme ma mère aimait à les faire. Les posters de mes groupes préférés sont toujours accrochés au mur. Sur mon bureau, quelque livres que j'ai du lire pour le lycée. Sur ma table de nuit il y a deux photos une de mes parents et moi. Et une autre, de Bruno, Ali, Nina et moi ou l'on posent tout sourire, c'était pour mon anniversaire à mes 18 ans. Je regarde la photo et passe mes doigts sur le visage d'Ali souriante et faisant le "V" de la victoire. Je souris à ce souvenir. Mes 18 ans on été le meilleur moment de ma vie. Je me tourne et vois sur le lit un gilet rose appartenant à Ali. Je le prends, m'assois sur mon lit et le sens. C'est dingue après toutes ces années le doux parfum d'Alison est toujours dessus. Je vois aussi une peluche qu'Ali m'avait offert pour mes 16 ans, un gros nounours marron tout doux. Je le prend dans les bras, le serre contre moi avec le gilet d'Alison. Je me laisse tomber en arrière et je ferme les yeux en pensant à elle.

- Si tu savais comme je t'aime Ali...

J'ouvre les yeux, la nuit est tombé. Je regarde ma montre il est 23 h. Je me relève et vois que je suis chez moi dans mon lit. Attend il s'est passé quoi ? Je me frotte le front pour essayer de me souvenir et... ah ! Oui ça y est, je me souviens. J'étais venu pour faire un peu de tri dans la paperasse mais finalement j'ai du m'endormir. Bon... bah... tant pis, je ferais ça plus tard. Qu'est-ce que je fais du coup ? Je réfléchi. D'avoir dormi je n'ai plus sommeil. Aller je vais aller boire un verre pour me détendre. Je part et vais chercher la voiture. Je vais en ville et vais dans un bar.

- Qu'est-ce que je vous sert ?

- Un wisky s'il vous plait !

- Tout de suite Monsieur, me fait le barman.

Il me sert un wisky. Je part dans mes pensées et bien sur Alison est au coeur de mes rêveries. Comment je vais faire pour me faire pardonner ? Même si elle m'en veux, j'aimerais réussir à lui parler et lui expliquer la vérité sur ma réaction quand elle m'a annoncé ses sentiments pour moi. J'espère qu'elle voudra bien m'écouter et qu'elle me croira. Je rêve d'elle depuis si longtemps et le fait qu'elle m'ait carrément ignoré m'a fait tellement de mal. Elle est pourtant douce mais j'avoue qu'elle a son petit caractère aussi. C'est aussi ce petit caractère bien trempé qui me plait chez elle. Au moins je sais qu'elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds et qu'elle sait se défendre.

- Et bien vous avez l'air bien soucieux, me sort une voix de mes songes.

Je tourne la tête et voit une jeune femme d'une vingtaine d'année qui me regarde.

- Euh...

- Je vous offre un verre ?

Je regarde mon verre et vois qu'il est vide. J'ai bu sans même m'en appercevoir.

- Un autre Wisky ou autre chose ?

- Euh... non un autre Wisky ça me va.

- Cool ! Un Wisky et un bloody merry s'il vous plait.

- Tout de suite mademoiselle, lui répond le barman.

Il nous sert nos consos.

- Alors ? Vous attendez quelqu'un ? On vous a posé un lapin peut-être ?

- Quoi ? Non je suis seul et je n'attends personne en particulier.

- Génial. Qu'est-ce qu'un beau gosse comme vous fait ici seul dans un bar ?

- Pas grand chose. J'avais besoin d'un verre et de me détendre. Et vous ? Vous êtes seule ?

Je lui pose cette question alors qu'en faite je me contre fiche de ce qu'elle fait ici et avec qui.

- Non je suis venue avec des copines mais elles sont occupées à roucouler.

- Ah ! Super.

- Et comme je vous ai vu seul et l'air plongé dans vos pensées, qui avait l'air d'être triste, je me suis dit que j'allais vous tenir compagnie.

- Oh ! D'accord. Mais vous savez, je ne suis pas de très bonne compagnie ce soir.

- Pas grave. Je préfère être ici à pipeletter avec un homme en mode déprime qu'à tenir la chandelle à mes copines.

Je la regarde. Je fais si pitié que ça.

- Qu'est-ce qui me vaux cette tête d'enterrement ? Votre petite amie vous a plaqué ?

- Quoi ? Non. Je suis célibataire.

- Oh ! Ok. Mais pourtant je détecte que ce regard triste est dû à une jeune femme.

- C'est compliqué, je lui fais en détournant le regard et en buvant une gorgée de ma boisson.

- C'est chouette, j'adore écouter les histoires compliquées et en plus j'ai toute la nuit devant moi.

Je la regarde à nouveau. Elle est sérieuse ? Elle a envie d'entendre mon histoire d'amour pourri. Elle me sourit.

- Alors tu me racontes...

Waw ! Je rêve ou elle est passé au tutoiement. Bon en même temps on a, à peu près, le même âge.

- J'ai pas assuré une cacahouète avec la meuf qui me fait kiffer depuis quelques années déjà.

- Ah ! Merde ! Tu as fais quoi ?

- Et bah... en gros elle m'a avoué ses sentiments et je lui ai limite rit au nez et balancé qu'elle était qu'une gamine.

- Ah ! Ouais. J'avoue t'as grave merdé pour le coup. Et elle l'a prit comment ?

- Bah... mal tu dois t'en douter...

Tiens moi aussi je suis passé au tutoiement. Bon pas grave.

- ... et depuis elle me fait la tête.

- Mais je comprends pas si tu la kiffes et qu'elle te kiffe pourquoi l'avoir rembarré ?

- Pour plusieurs raisons, la première elle est plus jeune que moi. Et quand elle m'a avoué ses sentiments j'avais 19 ans et elle en avait 16...

- Et alors il est ou le problème ?

- Le problème ? Et ben... c'est pourtant simple j'étais majeur et pas elle pour commencer...

- Mouais mais on s'en fou de ça.

- C'est surtout que moi j'étais actif sexuellement et que... bah pas elle.

- Elle avait 16 ans, c'est l'âge de la maturité sexuel.

- Je sais mais je pouvais pas le faire avec elle parce que je m'apprêtais à partir 3 ans pour mes études. Donc, entamer une relation avec elle alors que j'allais partir 3 ans c'était mort.

- Bon... ouais j'avoue les relations longue distance c'est pas terrible.

- Oui et puis si on avait fait quelque chose elle et moi sexuellement parlant je sais que j'aurais pas réussi à la trompé mais de là à rester 3 ans sans sexe...

- Hum... ouais je comprends. C'est chaud.

- Voilà...

- Bon et pourquoi tu es si triste là ?

- Je suis rentré aujourd'hui et je l'ai vu mais elle m'a ignoré totale. Et ça m'a fait une putain de douleur au coeur.

- Tu es amoureux ?

- J'en étais pas certain mais maintenant je suis sur que oui. Mais comment me faire pardonner.

- J'en sais rien achète lui un bouquet de fleur, un bijou hors de prix, offre lui un resto.

- Non ça ne marchera pas. Elle n'est pas ce genre de fille qu'on achète avec de jolies choses.

- Ah ok ! Bah... dans ce cas, vas la voir et dis lui directement tes sentiments.

- Après ce que je lui ai dit il y a 3 ans ? Elle va me prendre pour un maboul ou même un pervers. Sachant que quand je suis parti, je lui ai balancé que c'était une gamine parce qu'elle était mignone mais qu'elle était pas complètement former. Et là maintant qu'elle a de jolies formes là ou il faut, elle va croire que je veux juste son joli petit cul...

- Et c'est pas ce que tu veux ?

- Si... enfin Nooooonnnnn !!!!! Enfin je veux dire bien sur que j'ai envie d'elle mais j'ai aussi envie de quelque chose de sérieux avec elle. Je veux pas juste la sauter et la jeter derrière.

- Hum, hum... ouais t'a envie de te poser avec elle en gros...

- C'est ça.

On passe une bonne partie de la soirée à papoter, à rire et à boire avec cette fille, elle est plutôt sympa.

Je me réveille. Putain ma tête. Je crois que j'ai un peu trop forcé sur le whisky hier soir. Je me relève et vois mon lit tout défait. Je me suis battu avec les draps cette nuit ou quoi ? Bon sang... ce mal de crane. J'ai fais quoi cette nuit j'arrive pas à me rappeller. J'essaye de réunir mes neurones entre eux pour me souvenir et là... mais oui mais c'est bien sur, le petite brune incendiaire d'hier soir. Pourvu que... je regarde autour de mon lit. Oh ! Non. Je me lève d'un bond, enfile mon jean et descends en trombe. Quand j'arrive ce que je redoutais est là devant mes yeux. La brune incendiaire est assise sur une chaise à la table de jardin en compagnie d'Ali et Nina à discuter, habillée de ma seule chemise et sans culotte. Putain moi qui voulais m'expliquer avec Ali aujourd'hui et essayer de me faire pardonner c'est mort. Comment lui dire que si j'ai réagi comme ça il y a 3 ans c'était parce que j'avais des sentiments pour elle que j'ai toujours mais que c'était à cause de la distance qui allait nous séparer 3 ans que j'ai été aussi con. Elle va jamais me prendre au sérieux et surtout elle va me prendre pour un malade mental.

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