L'histoire que j'écris est entièrement fictive et sort tout droit de mon imagination.
Tous les personnages et lieux présents dans ce roman sont mes créations et bien sûr, le plagiat de ceux-ci ci est non-autorisé sous peine de grosses poursuites judiciaires.
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Rythme de publication :Un chapitre tous les lundis.
Je tiens juste à vous avertir :
Je suis une jeune fille n'ayant même pas terminé le lycée. Même si l'orthographe et la grammaire sont mes points forts, je suis très loin de la perfection. Des fautes sont dans ce livre et même si je me relis à chaque fois et essaie un maximum de les minimiser, quelques coquilles sont encore présentes dans mes écrits.
Je tiens donc à m'en excuser.
En espérant que cette histoire vous plaise.
PREMIER CHAPITRE LE :01/09/2019
© 2019-M
Hope Murky
a fuit sa famille adoptive violente. Elle a des yeux d'une couleur galactique qui lui ont attiré beaucoup de problèmes. La jeune fille a une peur bleue des hommes et même si elle essaie de ne pas le montrer, est totalement brisée intérieurement.
Mather Haynes
est le « chef » de la bande des garçons. C'est le plus respecté, solitaire et ténébreux de tous. Ses sentiments ne sont pas facilement visibles et il contrôle les dix shadows. Un gang qu'il a lui même créé en trouvant des hommes dans la vingtaine surdéveloppés.
Earl Lowe
a comme les autres, un passé très douloureux. A cause de celui-ci, il déteste les femmes sauf sa petite sœur disparue.
Akke Diaz
est très renfermé et ne montre pas beaucoup ses sentiments. C'est un boxeur très réputé et il n'aime pas beaucoup les personnes faibles d'esprits.
Garett Fox
est très drôle et ouvert d'esprit. Il ne se prend pas la tête contrairement à ses amis qui réfléchissent trop. C'est le premier à aider Hope pour aller mieux même si il ne sait pas pourquoi elle est ainsi.
© 2019-M
B⃟o⃟n⃟n⃟e⃟ l⃟e⃟c⃟t⃟u⃟r⃟e⃟
PDV HOPE
Bon, c'est ainsi que cette histoire s'achève. Elle n'a finalement pas été si joyeuse que ça, au contraire. Des multiples ecchymoses, coupures et cicatrices présentes sur ce que j'appelle mon « corps » me le prouvent bien chaque jour. J'en ai horreur, ces taches marquant à vie ma chair, que je ne peux ni retirer ni camoufler. Ce cadavre vivant que je transporte avec moi me dégoute autant que mes parents et lui.
Je marche depuis maintenant cinq heures et demie. Mon dos me fait terriblement mal à cause de cet énorme sac ressemblant à une valise qui ne contient que le strict nécessaire pour survivre quelques temps. J'ai dû voler de l'argent en cachette à mon père avant de partir ; il ne s'en n'apercevra sûrement pas et, je pourrai vivre un petit moment convenablement.
Mais pourquoi dois-je marcher déjà ?
Nous appelons normalement cela une fugue, lorsqu'un enfant quitte le foyer familial. Sauf que cette fois, je dirais plutôt que c'est une évasion. La violence ayant été la racine de mon enfance est devenue trop difficile à supporter. J'ai tellement mal, aussi bien physiquement que mentalement.
En marchant dans cette ville, je me rends compte que même à dix-huit heures, il n'y a personne dans les rues. Un peu normal, nous ne sommes pas n'importe où ici : Kirwood.
Rien que de penser à ce nom suffit à faire hérisser les poils de ma nuque et frissonner mon corps entier. Une ville ravagée par la peur, le désastre des gangs et la terreur. Pourtant, nombreux sont les riches habitant ce coin. Il faut croire que le danger est une vertu aimée des bourges.
J'ai été détruite, comme un vulgaire vase de Crystal que n'importe qui peut jeter à terre et briser les morceaux encore et encore. Les écraser sur le sol avec la semelle de sa chaussure d'une facilité déconcertante puis en ramasser les miettes pour ne laisser aucune trace de l'existence de ce fameux objet. C'est ça, je ne suis qu'un ustensile à douleur. Mes parents adoptifs, Julio et Adisson Murky ont été de loin la pire rencontre de ma vie. Enfin, après lui.
Je ne pense même pas qu'ils me cherchent à l'heure qu'il est, je ne vais surement pas m'en plaindre. Ma plus grande peur serait que l'on me retrouve. Moi, Hope Murky, fille adoptive de deux fou-furieux prêts à tout pour faire souffrir leur soit-distant enfant. N'est-ce pas ironique ? Posséder un prénom signifiant l'espoir et un nom l'obscurité. Le destin a bien fait son travail, j'ai compris depuis longtemps qu'espérer ne servait qu'à tenir le coup et ne pas couler. Sauf que dans mon cas il est trop tard, je me suis déjà noyée.
Et maintenant, je me retrouve enfin libérée de ces chaines. Que puis-je faire ?
Rien, marcher droit devant moi dans une direction inconnue. Lorsque la vieille église sonne les coups de dix-neuf heures, le son des cloches réveille le tonnerre qui rugit bruyamment pour laisser de grosses gouttes d'eau s'éparpiller partout autour de moi. Je ne vais pas prendre la peine d'acheter un parapluie. Il n'y aura aucune boutique ouverte un dimanche et en trouver dans la forêt maudite est impossible. En effet, cette dernière est réputée dans la ville pour ses labyrinthes interminables qui favorisent les cachettes et regroupement de gangs. Mais franchement, je m'en fiche complètement maintenant. Mes larmes ne coulent pas, je n'ai plus le temps pour ça. Le ciel s'en charge très bien pour moi.
Après je ne sais combien de temps à tourner en rond, cherchant un endroit où je pourrais dormir et m'abriter, une falaise lointaine apparait dans mon champ de vision. Elle est en réalité si loin que je peine à savoir si c'est bien la réalité ou si tout cela n'est qu'une hallucination causée par la fatigue, le manque de luminosité ou cette terrible pluie s'abattant durement sur mes vêtements.
Plus j'avance vers ce vide, plus la forte végétation autour de moi disparaît petit à petit. Je pose mon sac et mon manteau trempés avec difficulté sur un petit rocher surélevé pour m'approcher doucement du bord, voulant voir ce qui se trouve aux pieds de cette falaise. En bas, je vois la mer. Une mer déchaînée en pleine tempête, remplie de vagues ardentes et de rochers s'abattant et s'entrechoquant entre eux.
Si je tombe, j'y reste.
Je préfère donc reculer de quelques pas. Mourir n'est pas encore dans mes plans pour le moment.
Bizarrement, j'ai une douce impression d'être attirée comme un aimant vers cette étendue d'eau. Je n'en ai pas peur, je suis... curieuse. Est-ce si grave de perdre la moitié d'âme qu'il me reste ? Les battements de mon cœur commencent déjà à ralentir, je le sens. Il a tellement mal que lui aussi n'attend qu'une chose, s'arrêter de battre.
Sans me poser une seule question et faisant taire mon esprit pouvant à tout moment me faire changer d'avis, j'avance d'un pas, et encore un. Jusqu'au moment où si mon pied cherche le sol, il ne rencontrera que le vide. Un sentiment inconnu me tord finalement l'estomac. Du regret sûrement. Après tous les efforts que j'ai fait pour vivre, ma vie se termine maintenant. Mais c'est ce que je voulais depuis le début, mourir sous mes choix et non ceux de mes « parents », ou du sien.
Par peur d'abandonner maintenant, je préfère me retourner. Être dos au vide me laisse imaginer quelque chose de doux et chaud à la place de l'eau glaciale. Mon corps tremble, mon cœur aussi. Avant de fermer les yeux, je crois presque voir des gens courir vers moi.
J'entends la mélodie du départ, comme aimait l'appeler Kerry.
Je me souviens de la dernière fois que je l'ai vue. J'étais comme à mon habitude, dans la salle de musique du lycée, à jouer une partition au piano. Cet instrument était pour moi un moyen de se libérer de cette famille et de l'harcèlement que je vivais chaque jour. Je l'avais appris seule, grâce aux livres de la bibliothèque. Kerry était venue, bizarrement très calme, ce qui ne ressemblait en rien au caractère explosif de mon amie. Moi aussi avant, j'étais comme elle. À l'ouvrir si cela me dérangeait et ne jamais garder mes problèmes pour moi. J'étais une grande gueule, se fichant du comportement de ses parents. Mais bien-sûr, c'était avant qu'il n'arrive.
J'avais cru voir dans les yeux châtains de mon amie, une ombre de tristesse que je ne lui connaissais pas. Elle n'avait rien dit et s'était assise à sa place habituelle pour m'écouter jouer. Comme à notre habitude, la salle était vide. Ça avait toujours été ainsi. Depuis notre rencontre au collège, Kerry et moi contre le reste du monde. Nous nous suffisions parfaitement. À notre entrée au lycée j'avais doucement commencé à changer, ignorant l'inquiétude de mon amie. C'était le début du deuxième trimestre et Kerry m'avait demandé de lui jouer une improvisation, chose qu'elle ne faisait jamais.
Je n'avais pourtant pas protesté en commençant une douce mélodie remplie de tristesse, mon cœur s'exprimait, reflétant ma souffrance sur les touches. Après quelques minutes, je m'étais stoppée pour plonger le regard dans celui de mon amie. « Elle sera la mélodie du départ. », m'avait-elle annoncé d'une voix éteinte. Je n'avais pas compris sur le moment mais avais acquiescé d'un mouvement de tête. Je savais que mon récent mutisme attristait particulièrement Kerry. Mais il m'avait dit de me taire, et je ne pouvais rétorquer ses ordres.
Elle n'avait pourtant rien dit, se contentant d'afficher un magnifique sourire qui me semblait tellement forcé, que mon cœur s'était serré. Puis, elle était partie précipitamment de la salle, me disant « à demain ». Mais il n'y en avait pas eu. Car le lendemain, Kerry avait disparu.
Cette mélodie tourne en boucle dans ma tête et, n'étant même pas encore tombée, je vois déjà la mort courir vers moi. Je laisse doucement mes jambes lâcher, appréciant ce dernier souffle que je lâche lorsque mon corps tombe en arrière. Mais brusquement, une forte pression se fait sur mon poignet. Mon bras droit est tendu en l'air, tiré par une force inconnue. Je suis balancée dans le vide, mes yeux s'ouvrent de surprise pour rencontrer deux prunelles bleutées.
Je ne réagis pas, me laissant porter par cet homme que je ne connais pas dans les airs. Il tient ma vie dans sa main, sans que je ne puisse rien faire. Je vois la mort stopper sa course folle vers mon âme.
— Il ne faut pas faire ça ! me crie ce garçon en resserrant sa prise.
Sans attendre ma réaction, l'homme me hisse vers le bord et bientôt, je suis allongée sur la terre ferme et trempée par la pluie. En me relevant discrètement, je peux observer le garçon dans son intégralité. Une musculature développée, sûrement fait-il partie d'un des nombreux gangs de la ville ou quelque chose comme ça. Ses cheveux aussi mouillés que les miens sont blond-vénitien et ses grands yeux bleus semblent me sonder intégralement. Il m'analyse aussi, je le vois bien. Malheureusement, je détourne le regard, gênée.
— Euh... désolé, tu vas bien ? demande-t-il, gentiment en se relevant pour venir vers moi.
J'acquiesce d'un timide hochement de tête, me donnant la nausée. Comment une fille avec autant d'assurance a pu devenir si... moi ? Cela m'échappe. J'aurais aimé lui crier que non, je ne vais pas bien du tout. Mais personne ne le voit, ou s'en occupe.
— J'te crois pas, il hausse des épaules. Pourquoi se suicider si on va bien ?
J'ouvre la bouche, voulant répliquer. Mais il a raison, je suis juste surprise qu'il comprenne. Une petite cloche sonne dans mon esprit. Je comptais vraiment mettre fin à mes jours. Si ce garçon ne m'avait pas vu, je ne serais plus là. Je me choque moi-même.
— T'es pas très bavarde on dirait, pas grave. C'est à toi les affaires ? je me tourne en direction de ce que pointe son doigt pour remarquer mon sac et mon manteau, toujours sur ce rocher.
Comme précédemment, je bouge la tête de haut en bas, lui faisant comprendre qu'effectivement, ces affaires m'appartiennent. En faisant ce petit geste, je sens mon meneur tourner dangereusement. Je préfère ne pas y porter une quelconque attention et essaie de me mettre sur mes deux pieds.
— Tu veux de l'aide ? Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de marcher maintenant, t'as pas l'air super en forme.
Je lève les yeux en l'air. Il est super malin ce garçon c'est fou. Comment je fais si je ne marche pas ? Je vole peut-être ? Je ne réponds pas à ce conseil inutile et me relève enfin. Malheureusement, ma vision se trouble et je tangue d'un côté.
— Qui avait raison ? termine fière de lui, ce jeune homme.
Il n'est pas vieux, au contraire : sûrement mon âge, dix-neuf ans ou deux ou trois années de plus. Je le fusille du regard et marche dangereusement vers mes affaires. Ma tête chauffe, mon corps aussi. Je n'ai que le temps d'entendre un petit cri et de voir le monde changer de côté pour me retrouver dans le noir complet.
Il pleuvait le jour de notre rencontre, mes vêtements étaient trempés et me collaient à la peau. Mais pourtant, je n'avais pas froid.
❝ Cauchemars, cauchemars, que vos âmes perdues ne viennent pas encore une fois trouver refuge dans mes rêves. ❞
© 2019-M
𝕃𝕠𝕧𝕖 𝕪𝕠𝕦 𝕞𝕠𝕣𝕖 𝕥𝕙𝕒𝕟 𝕚𝕥'𝕤 𝕡𝕠𝕤𝕤𝕚𝕓𝕝𝕖
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