...Agatha....
J'étais entrain de dormir paisiblement, aux pays de rêves. Et quelqu'un a eu la bonne idée de me jeter un sceau d'eau froide pour me réveiller, noyant par la même occasion tout mon lit.
- Réveille toi Agatha, ce n'est pas le moment de rêvasser!
Putain de grognasse.
La directrice de l'orphelinat choisit toujours son bon moment pour venir nous emmerder avec ces tâches ménagères.
- C'est bon, c'est bon.
Je me lève assez difficilement de mon petit lit, soufflant j'attache mes cheveux en chignon mal fait, mais ça ira comme ça.
- Essaye de finir à l'heure cette fois, ça t'évitera d'abîmer ton jolie petit corps.
Choisissant de fermer ma bouche, je passe devant elle sans répondre à sa provocation.
Aujourd'hui mes tâches ménagères vont consister à nettoyer la cuisine, normalement je suis aidé par Betty mais vu son état elle ne peut rien faire. Alors la directrice ne lui a pas donné de tâches pour aujourd'hui, c'est très rare qu'elle fasse cela.
Je ne sais pas commence cela se fait qu'elle travaille dans ce domaine là, elle déteste les enfants, elle nous a toujours traité avec autant de mépris et de méchanceté dans ses gestes. Notre orphelinat n'est pas répertorié, donc personne ne sait que nous existons. De plus, le bâtiment est très reculé, il n'y a aucuns autre bâtiments ni aucunes maisons à côté, personne ne peut savoir ce que nous vivons ici.
Quand j'arrive dans la cuisine, son mari en sort, le sourire au lèvre en me regardant perversement. Ce genre de regard me met toujours autant mal à l'aise, surtout de la part de ce vieillard.
La pièce est totalement en désordre, la vaisselle n'est pas du tout faite, le sol est sale. Quelle horreur..
Soufflant, je commence à m'activer en faisant la vaisselle en premier.
Mais rapidement, des cris se font entendre. Pas des petits cris, non, non, les cris qui vous prennent au tripes, c'est de ces cris là que je parle. Il y a souvent des cris dans l'orphelinat, pratiquement tous les jours, mais pas comme ceux-là.
Les lumières s'éteignent toutes d'un seul coup, me provoquant un petit cri. Seule les rayons du soleil illuminent la cuisine, posant une main sur mon coeur, je ferme les yeux pour essayer de reprendre un rythme régulier.
- Bonjour, jolie petite chose.
Je me retourne assez rapidement, faisant face à un homme assez grand, en tout cas, plus grand que moi, ça c'est sur.
Mais il a quelque chose de machiavélique sur son visage, et cela c'est quelque chose de vraiment flippant.
Je ne l'ai jamais vu ici, dans l'enceinte de l'orphelinat.
- Qui êtes-vous?
Un sourire naît sur son visage, à mesure qu'il avance en ma direction et qu'il voit que je recule d'un pas à chaque fois.
- J'ai reçu un bon petit pactole, tu sais?
Une seconde d'inattention, une toute petite seconde ou j'ai la malchance de tourner la tête pour visualiser à un objet qui pourrait me sortir d'un éventuel pétrin pour que ce malade se jette sur moi d'une vitesse surhumaine.
Putain de vampire.
Je suis étourdie pendant un bon petit moment, ma tête a brutalement tapée contre le sol quand il est tombé sur moi.
Ce petit con met tout son poids sur moi, s'appuyant sur mon corps sans se soucier de la douleur qu'il est entrain de m'infliger.
- Non mais ça va pas !
Mais qu'est-ce qu'il est entrain de fabriquer ce pauvre con?
Sa tête est dans mon cou et il entrain de me renifler, en gémissant de satisfaction.
J'arrive facilement à attraper une poêle qui était sur la gazinière pour le frapper derrière la tête, un petit bruit s'entends, et dieu, ça sonne creux tout ça hein.
Je me relève assez rapidement, mais encore une fois il m'attrape par la cheville, et ma tête entre une nouvelle fois en collision avec le sol. Cette fois-ci, ma lèvre inférieur éclate sous la pression et je sens du sang couler de mon nez.
Gémissant, je me tient le nez tandis qu'il prends facilement le dessus sur moi.
- Arrête de faire la difficile, chérie.
Soufflant d'énervement, j'essaye de lui donner un coup de coude mais il l'esquive, rigolant de ma stupidité.
- Oh, allé, tu crois m'avoir aussi facilement?
Ce stupide vampire me retourne sur le dos, se mettant facilement à califourchon sur moi. Sa main s'enroule autour de ma nuque, la serrant assez fort pour que je ne puisse plus respirer convenablement.
Sa main libre arrache le haut de mon tee-shirt, dévoilant la base de mon soutien gorge noir. Un sourire pervers s'affiche sur son visage, tandis qu'il se lèche les lèvres.
Je remonte brutalement mon genoux, venant taper fortement ses testicules.
Pendant qu'il se tord de douleur, je me dépêche de me relever pour pouvoir partir de cette cuisine et trouver un endroit où je pourrais me cacher le temps qu'il s'en aille.
Posant une main sur ma nuque, j'essaye de courir dans les couloir, me retournant plusieurs fois pour regarder s'il me suit, ou non.
J'arrive rapidement dans la salle principale, la pièce est bizarrement froide et les portes sont ouvertes. Cela m'étonne fortement puisque la mégère qui dirige cette orphelinat veille toujours à ce que les portes soient fermés car elle ne veut pas prendre le risque que l'une d'entre-nous puisse s'enfuir.
- C'est quoi ce putain de bordel ?
Sursautant, je m'arrête dans ma course. Relevant la tête, je remarque la posture imposante de trois hommes, trois grands hommes qui sont côte à côte.
Mais un homme se démarque du reste du groupe, beaucoup plus grand et sa carrure est monstrueuse, je n'ai jamais vu ça.
- Pourquoi es-tu dans cette tenue?
Tournant la tête, je remarque que le vampire n'est toujours pas là et je trouve ça étrange.
- Quand le roi te parle, tu réponds.
Oh, bah merde. Non.
C'est pas vrai.. Il fallait que je tombe sur un vampire, et maintenant sur les gens qui accompagnent le roi des loups-garous.
- Euh.. C'est ma tenue pour le ménage.
Je plisse les lèvres pour m'empêcher de dire des conneries encore plus grosses que celle-là, vraiment, je suis une piètre menteuse.
Je suis rapidement plaquée contre le mur, et un gémissement plaintif sort de ma bouche.
Un main assez ferme me saisit le menton, relevant ma tête. L'homme qui était le plu imposant des autres, me regarde droit dans les yeux, et je n'avais jamais vu d'autres personnes avec les yeux verrons, jamais.
Ici, la directrice n'aimait pas mes yeux, elle disait que j'était le diable en personne et que jamais personne ne voudrait de moi à cause de cela.
- Quel est ton prénom?
Ses yeux sont vraiment hypnotisant. L'un de ses yeux est marron très froncé, et l'autre et aussi bleu que la mer.
C'est à couper le souffle.
- Agatha, je suis Agatha.
L'homme continu toujours de me regarder, sans prononcer la moindre syllabe. Tout cela devient de plus en plus flippant, il fiche la trouille à me regarder de la sorte.
- Pourquoi es-tu dans cette tenue?
J'ai envie de dire la phrase que j'ai prononcer tout à l'heure, mais j'ai comme l'impression que ça ne va pas lui plaire. Alors je ferme ma jolie petite bouche.
Son regard dévie sur mes vêtements, et sur les traces visibles sur mon cou.
Je me tortille, jouant avec mes pieds, seulement vêtus d'une paire de chaussette.
- J'exige une réponse, Agatha.
Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, le fameux vampire pointe le bout de son nez, visiblement très en colère.
Oops.
Le roi se détache rapidement de moi, faisant à présent face au vampire.
- Tient tient, qu'est-ce que l'alpha vient faire ici ?
Oh lalala.
Ça va très bien mal finir tout ça, oui très mal finir, je vous le dis.
- Toi, que fais-tu ici ?
Le vampire hausse les épaules, dirigeant sont regard vers moi en souriant.
- J'ai reçu un petit pactole pour la baiser.
Un grondement sourd rempli toute la pièce ma faisant sursauter par la même occasion.
- Quoi, ça t'étonne ?
Le loup penche sa tête sur le côté, jugeant le vampire en face de lui.
- Cet orphelinat n'est pas répertorié.
Il hausse les épaules, gardant toujours son stupide sourire sur son visage.
- C'est pas mon problème.
Ils se défient du regard, profitant de ce moment j'essaye de reculer pour m'en aller d'ici avant que ça finisse par éclater.
Mais l'homme me prend rapidement par le bras, stoppant mon action.
-Toi, tu restes ici.
Non mais pour qui il se prend celui-là?
Il a cru que j'étais sa chienne ou quoi?
- Au dernière nouvelle tu étais à la Nouvelle Orléans pour trouver ton âme-sœur. La Russie n'est pas la porte à côté.
L'homme ne répond pas au vampire, continuant à le regarder d'une froideur inimaginable. Ils n'ont pas l'air de bien s'aimer ces deux-là. Les deux homme se rapprochent, se mettant juste derrière lui, c'est à dire , à mes côtés.
- Es-tu venu seul, Abraham?
Oh, donc ce petit vampire s'appelle Abraham. Pas top.
- Ce n'est pas ton problème, Luke, mes affaires ne te regardent pas.
Le vampire, Abraham, s'avance un peu plus vers nous, me regardant dans les yeux.
- Allé, ça suffit, donne-la moi.
Un rire cynique sort de la bouche de Luke, tandis que les deux autres hommes qui étaient avec lui se mette en position d'attaque.
- Non.
Le vampire perd son sourire, son regard noir est revenu. Levant les yeux au ciel, il sort ses crocs, tandis que les deux loups se transforment dans un bruit déchirant.
Sursautant, d'énormes loups se tiennent prêt à attaquer et je commence sérieusement à paniquer.
Je savais que les loups étaient vraiment immense, mais pas à ce point-là. Ils font pratiquement la taille de ce fameux Alpha qui est toujours devant moi, il doit faire quoi, 35- 40 cm de plus que moi. Il est déjà immense.
- C'est elle, pas vrai ?
Quoi?
C'est moi quoi?
- Tu ferais mieux de déguerpir d'ici avant qu'ils te mettent en morceau, Abraham.
Et en un clin d'œil, le vampire n'est plus dans la pièce.
Alors je recule doucement, tout doucement mais les loups se retournent vers moi en montrant leurs crocs.
Luke se tourne vers moi avant de faire signe aux loups de partir eux-aussi. Mais contrairement au vampire, les loups partent dans les couloirs de l'orphelinat.
- Quel âge as-tu, Agatha ?
Hein?
Il beaucoup trop curieux à mon goût, il pose toujours des questions, ça ne le regarde pas. Non mais.
- Pourquoi ne me regardes-tu pas dans les yeux?
Voilà, qu'est-ce que j'ai dit?
J'ai pas le droit, imbécile.
Je fais demi-tour, ne voulant plus être dans la même pièce que lui. Et puis, d'ailleurs où sont la mégère et son mari ? Avec tout le boucan qu'il y a eu ils devraient être là depuis un bon bout de temps.
Mais ce petit con me rattrape une nouvelle fois, me collant contre le mur, me bloquant.
Il appui sur mes épaules, me faisant un mal de chien.
- C'est pas en me faisant mal que vous allez avoir une réponse.
Depuis que je suis ici, j'ai eu le temps d'encaisser la douleur, à apprendre comment la contrôler et ne pas l'afficher sur mon visage. Ici, quand on vous punit, s'ils voient de la douleur sur votre visage ils ont de la satisfaction, et je leur donne jamais.
Peu à peu, sa prise se desserre mais je sais très bien que j'aurais des traces, ma peau marque horriblement vite.
- Répond-moi, quel âge as-tu?
Oh lala, c'est pas possible ça, il va pas me lâcher.
- J'ai eu 18 ans.
Sa main se pose sur mon cou, touchant du bout des doigts les marques. Il me tend un mouchoir, le prenant immédiatement, j'essuie le sang qui commence à sécher de mon nez. Je retrousse mon nez, évitant une grimace. Merde.
- Conduit-moi à ta chambre.
Mais oui, bien sûr, et puis quoi encore?
On ne peux pas appeler ça une chambre, c'est juste une minuscule pièce où est posé un matelas à même le sol, une couverture pour l'hiver et c'est tout.
- Pas possible.
- Pourquoi ça?
- Parce-que.
Il me prend par le bras, me traînant dans les couloirs lugubre et humide de cet orphelinat. Nous croisons rapidement, Aurore, une fille avec laquelle j'ai sympathisé, c'est bien la seule d'ailleurs.
- Agatha, mais, pourquoi n'es-tu pas dans ta chambre?
Le problème avec Aurore, c'est qu'elle parle beaucoup, beaucoup trop à mon goût.
- Où est-elle?
Elle le dévisage un bref moment, puis finit par pointer la porte tout au fond, grognant je roule des yeux.
- Merci.
Plus j'avance dans le couloir, plus je vois des hommes venir chercher les autres filles de l'orphelinat.
- Où vont-elles?
- Mes hommes les conduisent dans un autre orphelinat.
On arrive rapidement à la porte de ma chambre, et je crains sa réaction, parce-qu'il a l'air d'être assez impulsif ce petit loup.
Il ouvre la porte et reste un moment sans bouger, il visualise ma chambre et contracte sa mâchoire si fort que j'ai l'impression qu'il va se la casser.
- Prends tes affaires.
Pardon?
Pardon ?
- Je ne vais pas me répéter, Agatha, prends tes affaires.
Oh, lui, il commence sérieusement à me pomper le chou.
- Mais vous avez finit oui ! Fait-ceci, fait-cela. Oh!
Il rentre lui même dans ma chambre, prend un sac et met toutes mes affaires possible dedans, ce qu'il me reste en vêtements et c'est tout. Il ressort comme une furie de là, me prenant assez violemment la main.
Je retire ma main.
- C'est quoi votre satané problème?
Il pousse un puissant grognement avant que je ne finisse sur son épaule.
Putain.
Je lui donne un gros coup coup de poing dans le dos mais il ne bronche pas, ce petit con continu à avancer jusqu'à arriver à la porte d'entrée qui mène dehors.
Mais qu'est-ce qu'il fait ce con ?
- Vous m'emmener où?
Il continu à faire le sourd, sortant dehors la lumière m'aveugle et je gémis en me cachant les yeux.
Putain.
- Hé ! J'vous ai posé une question.
Il s'avance vers une grosse voiture noire, ça commence à devenir de plus en plus flippant ce bordel.
- Tu ne daignes pas vouloir répondre aux miennes, Agatha.
Il se fou de ma gueule ou quoi?
J'ai répondu à ses stupides questions !
- J'ai répondu à vos questions !
Je commence à gigoter sur son épaule, essayant de lui faire lâcher la prise qu'il a sur moi mais il ne bronche même pas.
- Arrête de gigoter.
Il me fait rapidement descendre, prise de vertige, je vacille mais il me rattrape rapidement.
Un froncement de sourcils est visible sur son visage, je me tiens à lui, ressortant encore des vertiges.
- Quand as-tu mangé pour la dernière fois ?
Étant donné que je n'arrive pratiquement jamais à l'heure, ça doit faire deux trois jours que je n'ai rien avalé.
- Deux jours je crois.. Ou trois.
Un nouveau grognement de sa part retentit, avant qu'il ne jure dans sa barbe.
- Monte dans la voiture, Agatha.
Je ne compte pas monter dans cette voiture sans broncher, ça va pas ou quoi ?
- Vous m'emmener où ?
Il y'a un temps de silence avant qu'il ne pose sa main sous mon menton pour me faire relever la tête.
- Regarde-moi dans les yeux.
Soufflant, je lève doucement les yeux vers lui.
Il me regarde toujours d'une manière déconcertante.
- Je t'emmène chez moi, nous avons besoin de parler.
Hein ?
- Monte, s'il te plaît.
Mordillant ma lèvre, je finit par monter dans la voiture et immédiatement la chaleur de l'habitacle m'entoure et je soupire de bonheur.
Luke monte à son tour dans la voiture, me passe une large veste noire.
- Merci.
Je prends le tissu entre mes doigts en le passant sur moi, je passe le reste du trajet à regarder le paysage par là fenêtre.
Quand nous avions le droit d'aller dehors, ce n'étais que quelques minutes, juste pour prendre l'air. Je n'ai jamais bougé de là-bas alors je ne sais pas vraiment à quoi ressemble le monde extérieur.
La voiture s'arrête rapidement devant un gigantesque palais, des grilles entourent l'intégralité du domaine, des gardes postés un peu partout.
Le loup sort le premier, m'incitant de le suivre également.
- N'ai pas peur.
Les grilles souvent rapidement, se fermant immédiatement après. Je mets mes mains dans les poches de la veste, je me réchauffe tout doucement.
Je suis subjugué par tant de beauté quand nous rentrons dans la salle principale, tout est assez cosy, et j'aime assez ça.
- De quoi voulez-vous parler ?
Il m'emmène dans la cuisine, où tout est assez moderne mais ça ne m'étonne pas vraiment.
- Avant, tu vas manger.
Mon Dieu, est-il obligé d'être autant autoritaire ?
- Je n'ai pas faim.
Bon, d'accord, j'ai terriblement faim. Mais je ne veux pas rester ici, je veux partir d'ici le plus rapidement possible.
- Menteuse.
Il me tourne le dos, ouvrant le frigo.
- Aimes-tu les omelettes ?
Mordillant ma lèvre inférieure, je hoche la tête en prenant place sur une des chaises.
J'adore les omelettes.
- Bien, que veux-tu boire ? J'ai de l'eau, de l'Ice tea.
Nous n'avions pas autant de choses là-bas..
- Ice tea, s'il vous plaît.
Il me donne rapidement un grand verre rempli du liquide, je le bois assez rapidement, ayant terriblement soif.
Il casse les oeufs dans la poêle, il de tourne à nouveau ver moi pour remplir une nouvelle fois mon verre.
- Merci.
Je me racle la gorge, trouvant ce silence assez malaisant.
- Tu devrais te détendre, Agatha.
Facile à dire pour lui.
- Qu'est-ce que je fais ici ?
Mais encore une fois, il ignore ma question et me tourne le dos pour mettre mon omelette dans l'assiette qu'il me donne par la suite.
- Sais-tu qui je suis ?
J'avale ma première bouchée, luttent pour ne pas pas relever mes yeux en sa direction.
- Je crois, oui, le roi, c'est ça ?
Je le vois se poser à côté de moi.
- Oui, exactement.
Je finis rapidement mon omelette, essuyant ma bouche à l'aide du torchon.
- Je ne vais pas pouvoir te laisser partir, Agatha.
Fronçant les sourcils, je me lève de ma chaise, et il me suit dans mon geste.
- C'est quoi votre problème ?
Sans m'en rendre compte, j'ai relever le yeux vers lui, le regardant droit dans les yeux.
Les règles de l'orphelinat ne tiennent plus, pas vrai ?
- Vous avez pas le droit de faire ça !
Grognant, je me rends compte à quel point j'ai été stupide de le suivre aussi facilement.
Il me barre le chemin quand j'essaye de partir de la cuisine, je le fusille du regard mais il ne bouge même pas d'un poil.
- Je ne pensais pas pas te rencontrer dans ces circonstances.
Je fronce les sourcils, ne comprenant pas vraiment où il veut en venir.
- Tu sais, j'ai parcouru beaucoup de pays dans l'espoir de te trouver.
Oh mais non..
C'est pas possible ce qu'il raconte, non, non, non, impossible.
- C'est pas possible.
La direction de l'orphelinat nous a appris qu'aucun loup n'avait une humaine pour âme soeur, et puis que de toute façon nous étions pas à la hauteur pour cela.
- Pourquoi ce ne serait pas possible ?
Un petit sourire se forme sur son visage, tandis que moi je perds littéralement les mots.
- Mais parce que ! Je.. Je peux pas être ce que vous dites, c'est tout.
Il se rapproche doucement de moi, à mesure ou je recule pour mettre une distance entre nous. Mais il me coince entre le mur et lui, mettent ses bras de chaque côté de ma tête.
- Si, c'est possible, Agatha.
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