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Les Légendes D'Anube : Arès Ou Le Réveil Du Porteur De Lumière

Le commencement

Point de vue : Extérieur

La belle couleur qu'est le noir l'entourait et ne laissait aucune autre couleur, aussi sombre soit-elle, se mêler à ce noir si intense. Il n'y avait aucun bruit, aucun souffle.

C'était comme si le temps lui-même s'était arrêté.

Au milieu de ce vide, un corps flottait. Le corps en question, appartenait à celui qu'on appelle, ou plutôt qu'on appelait Ars (Nda: Ars est le diminutif d'Arès, donc de base il s'appelle Arès, mais tout le monde l'appelle Ars).

Tout doucement, le corps commença à se réchauffer. Les doigts commencèrent à bouger comme s'ils voulaient attrapper quelque chose, les jambes essayèrent de se poser sur un sol mais, ne rencontrant aucune surface stable, elles ne purent que se tortiller lamentablement. Les yeux verts olive papillonaient et tentèrent en vain de rester ouverts. Se rappelant ne pas se remplir, les poumons semblaient sur le point d'éclater.

Arès, de nouveau conscient, ouvrait et refermait la bouche dans l'espoir de pouvoir respirer. Ça ne l'avança pas beaucoup, car il n'aspirait que de l'eau... De l'eau! Il était dans l'eau! Voilà pourquoi il avait l'impression que ses cheveux marons foncés flottaient! Il ne le réalisait qu'à ce moment et, se souvint alors enfin de ce qui lui était arrivé.

Cette nuit-là, il s'était disputé avec sa meilleure amie, Freiya Kiselstein, chez qui il était sensé dormir. Ses parents étaient partis à une "fête entre adulte", comme ils disaient, et ne devaient rentrer que le lendemain.

Ars aurait pû renter chez lui, sa maison était en face, mais, jugeant la maison trop proche de celle de sa meilleure amie, il avait décidé de braver la nuit et d'aller dormir dans le chalet familial, se trouvant à 15 minutes de là.

Après 25 minutes de peur et de recherche, il tomba sur le chalet. Trouver le chalet lui avait pris plus de temps qu'il ne l'avait calculé car marcher dans une montagne la nuit, sans lampe-torche en étant un enfant, n'était pas vraiment une partie de plaisir. Il commençait à pleuvoir fortement et le petit garçon ne savait pas où était caché la clé du chalet.

Après 8 minutes de recherche sous la pluie battante, il trouva la fameuse clé sous le paillasson. Grelottant de froid, il se dépêcha d'ouvrir la porte du chalet et s'y engouffra. Il s'installa sur le canapé de la pièce centrale et, continuant toujours de grelotter, il songea amèrement que sa dispute n'en valait absolument pas la peine. Ars eut une pensée pour le repas du soir, une lasagne. La faim le tenaillait et il regretta d'être parti. Il décida, après une loooonnnngue hésitation -sa fierté n'aimait pas du tout l'idée, car cela donnait un point supplémentaire à Freiya qui menait déjà avec 15/4-, d'aller s'excuser auprès de son amie.

Sur le chemin du retour, c'est-à-dire, sur la route bordant la montagne, il vit sa meilleure amie, qui lui faisait de grands signes en contre-bas. Entre-temps le temps s'était gâté et il pleuvait des cordes. La mer était déchainée et le vent s'était fait violent. Bref, ce n'était pas un temps à rester dehors.

C'est à ce moment qu'un bruit sourd, semblable à un roulement de matériaux lourds, retentit et secoua la montagne.

Qu'est-ce qui pouvait bien secouer une montagne ancestrale? De plus, c'était la seule de leur petit village Anube, donc les villageois y faisait extrêmement attention. Ars se demandait d'où ce bruit pouvait bien provenir. Pas de sa droite, car il n'y avait en contrebas que de l'eau donc... Cela venait de la montagne.

Avant qu'il ne leva sa tête, un bruit lointain le fit tourner la tête vers son amie.

Elle semblait dévastée et hurlait des mots qu'il ne pouvait pas entendre à cause de la distance, du sifflement du vent et du bruit des vagues déchainés, échouant contre la montagne. Il ne l'avait jamais vu aussi terrifiée. Ses beaux yeux verts qu'il avait toujours vu éclairés de malice étaient empreints d'horreur et voilés de larmes. Ses lèvres s'acharnaient à lui transmettre un message, message rendu incompréhensible par le mauvais temps. Ses cheveux d'habitude châtain-blonds et frisés, avaient, à cause de la pluie, fonçés et étaient plaqués sur son visage. Malgré tout l'effroi qu'elle semblait éprouver, Arès se surprit à trouver sa copine belle. Le gamin croisa le regard de la fille et pendant un court instant, il eut le sentiment qu'il devait chérir ce moment er graver tous les détails du visage de son amie dans sa rétine. Pourquoi? Il n'en savait rien.

Ars arrêta sa contemplation lorsqu'il remarqua que le bruit se faisait de plus en plus assourdissant. Il leva la tête vers le flanc de la montagne et c'est là qu'il comprit le message de son amie. Attention. Freiya disait attention. La cause de cet affolement était un avalanche de pierres. Cet éboulement avait déraciné beaucoup d'arbres et il y en avait désormais sur la route, bloquant toute issue possible. De plus en plus de choses tombaient sur la route et le jeune garçon manquait de se faire écraser à chaque fois...

/!\ Ce passage peut heurter les âmes les plus chatouilleuses/!

L'avalanche s'approchait de plus en plus et Ars était emprisonné, presque emmuré vivant. Freiya était partie chercher de l'aide, -du moins c'est ce qu'il espérait et ce qui semblait le plus logique-, et n'était toujours pas revenue. Ars avait peur, très peur d'autant plus qu'il était fatigué d'éviter tout ce qui tombait de la montagne. L'avalanche était plus près que jamais et il était emmuré des deux côtés et à bout de force. Il se prépara donc au choc. Il vit néamoins sa famille arriver et c'est à ce moment-là que l'avalanche l'emporta, percutant la barrière de la route qui céda, et il chuta dans la mer.

L'éboulement avait tué la flamme d'espérance qui était apparu dans les yeux de Freiya, en même temps qu'il avait emporté l'enfant.

Ce que ne vit pas l'enfant, fut l'évanouissement de son amie deux semaines plus tard, lorsqu'une équipe spécialisée avait dégagé le terrain, exposant à la vue de tous, ses entrailles enguirlandant le reste de la barrière, et sa main à moitié broyé par l'avalanche.

Chapitre 2 : Survivre aux vagues

Point de vue : Arès

Les vagues n'avaient de cesse de m'utiliser comme jouet et moi j'étais impuissant face à leurs jeux. Elles me bousculaient, me battaient et se passaient entre elles, mon corps fatigué et courbaturé. J'avais l'impression d'être un punching-ball ou un ballon. C'était très déplaisant. Mais de toute façon, qu'aurais-je pus faire ?

J'essayais de penser pratique et utile en me laissant partiellement faire, pour économiser mes forces, mais seulement quand le jeu des vagues me rapprochait de la côte que j'avais en vue. Dès que je jugeai que j'étais assez proche du rivage, je me mis à nager, la respiration saccadée mais contrôlée.

Ça ne sembla pas plaire aux mesdames les vagues qui rappliquèrent immédiatement avec force et acharnement et m'obligèrent à m'éloigner du rivage.

Je ne voulais pas abandonner espoir si près du but alors je m'imposai, menant la danse en redoublant d'effort. Je filais entre les vagues, tantôt les chevauchant, tantôt les accompagnant. Elles semblaient enfin disposées à me laisser partir et, malgré quelques assauts de vagues rebelles, je me rapprochai rapidement de la côte.

Dompter les vagues et tromper la mort avaient été une source d'amusement considérable qui m'avait procuré un sentiment grisant de satisfaction. Une partie de mon cerveau avait dû se reconnecter car je me rendis compte que cette situation n'était pas normale et ma réaction non-plus.

Je n'eus aucune réaction en réalisant que je n'avais, du début à la fin, pas eu peur. Même le fait que ma vie était en danger m'amusait et je continuai tranquillement mon parcours.

Arrivés sur terre-ferme, je ne tenais même pas à quatre-pattes, mes muscles étants endoloris, mon souffle bruyant et ma gorge sèche. Dès que je me posai sur le sol, ma fatigue se rappela immédiatement à moi. Tout s'était passé de manière sur-réaliste et sur le moment, je ne me posai même pas de questions. Alors, je m'endormis sur-le-champ, sans m'en rendre compte, épuisé mais toujours euphorique.

_______________________________

Chapitre 3 : Survivre aux vagues

Point de vue: extérieur

Ars fut réveillé tout en douceur par le bruit des vaguelettes, qui venaient s'échouer sur le sable blanc de la plage.

Il était environ midi, le ciel était dépouillé de tout ses nuages, laissant apparaître un bleu éclatant. Le soleil, lui, brillait de mille feux, dardant ses rayons avec un enthousiasme apparent sur la plage. À ce moment de la journée, l'odeur et le doux froufrou de la mer se mélangeaient avec la senteur plus discrète de la ville et son joyeux brouhaha, témoignage des nombreuses activités des habitants d' Anube, communément appelée : L'écrin de la corne d'abondance.

Un nom pompeux qui pourtant, était au plus près de la réalité, car tous les jardins et potagers regorgeaient de beaux fruits et légumes de tailles généreuses, dans les greniers s' entassaient mille biscuits secs, amuse-gueules, fruits et saucisses séchés. Pour stimuler l'appétit, chacun dans son grenier ou sa cuisine avait son secret pour dépasser en imagination, son voisin. Les boissons, qu'elles soient sucrés ou acides,  alcoolisés ou non se faisaient continuellement servir sur les tables. Et si certains préféraient garder ses plus belles bouteilles pour de grandes occasions, la plupart des locaux préféraient, lors des petites fêtes organisées les samedis, montrer à tout le monde que ses consommations étaient les meilleurs. Certains espéraient gagner le grand prix, d'autres, découvrir des gens et de nouvelles choses.

En gros, ce n'est pas de la famine que les gens là-bas souffriront.

Remplissant ses poumons des odeurs de la plage, Ars éprouva de la fierté envers sa ville natale. Elle était très bien située et très accueillante, l'évadé des eaux ne s' en était vraiment rendu compte que depuis cet instant et, c'est avec un certain respect qu'il se mit à marcher en direction de la ville. Depuis son réveil, Ars avait la vague impression d'être devenu plus mature et surtout, plus lourd. Sur le moment, il s'était dit :

-Bah, la mer quoi.... on a l'impression d'être moins lourd dans l'eau non ?

Mais, il sentait bien qu'il y avait une autre raison... Sauf que, pour le moment, il ne voulait pas y penser. Il préférait se concentrer sur ses retrouvailles avec ses parents et tout ses proches. Le jeune garçon se disait que tout son petit monde devait être très triste à cause de sa mort, et surtout sa mère qui devait être inconsolable. En passant devant quelques maisons, il s'étonna de quelques effets en désaccord avec sa mémoire, du coup, de temps à autre, il s'exclamait :

-Tiens, la vieille madame Herscente a fait repeindre sa maison en vert ?

                                          Ou

-Je suis presque sûr qu'il n'y avait pas une clôture en pierre chez monsieur Delapiata...

                                    Ou encore

-Mais où sont passés la plupart des pommier de monsieur Hertz, il n'y en as plus que trois !

À trois maisons de chez lui, Ars se demanda comment pendant ses cinq jours d'absence, autant de détails avaient pu changer. En étant finalement arrivé chez lui, il constata avec soulagement que, vue de l'extérieur, rien n'avait changé. Il expira avec soulagement en remarquant qu'avant d'inspecter l'extérieur de son domicile, il avait retenu sa respiration. L'enfant allait sonner à la porte quand soudainement, il eut un coup de stress.

En effet, il n'avait pas anticiper ses retrouvailles et ne savait pas comment il allait procéder.

Il resta donc là, devant la porte, son mouvement en suspension. Ça devait être un drôle de tableau du point de vue d'une personne extérieure.

Le jeune garçon n'avait toujours pas tenter une approche, lorsqu'il y eut brusquement derrière lui des cliquetis. Il se retourna. Le bruit provenait de la maison d'en face, la maison de sa meilleure amie Freiya Kieselstein. Apparament, quelqu'un essayait de débloquer la porte de l'intérieur.

Ars stressa de plus belle. Dans sa tête, les pensées surgissaient dans un grand désordre sautant partout comme des petits fous. Il chercha un moyen de se cacher en suant à grosses gouttes.

-Si c'est monsieur ou madame Kieselstein qui sort, je ne saurais pas comment réagir, par contre,

si c'est Freiya elle-même je suis dans la merde, jusqu'au cou ! pensa-t-il, paniqué.

Il se retourna au moment même où la porte s'ouvrit.

Fin de chapitre...

Le chemin du retour

Point de vue: extérieur

Ars fut réveillé tout en douceur par le bruit des vaguelettes, qui venaient s'échouer sur le sable blanc de la plage.

Il était environ midi, le ciel était dépouillé de tout ses nuages, laissant apparaître un bleu éclatant. Le soleil, lui, brillait de mille feux, dardant ses rayons avec un enthousiasme apparent sur la plage. À ce moment de la journée, l'odeur et le doux froufrou de la mer se mélangeaient avec la senteur plus discrète de la ville et son joyeux brouhaha, témoignage des nombreuses activités des habitants d' Anube, communément appelée : L'écrin de la corne d'abondance.

Un nom pompeux qui pourtant, était au plus près de la réalité, car tous les jardins et potagers regorgeaient de beaux fruits et légumes de tailles généreuses, dans les greniers s' entassaient mille biscuits secs, amuse-gueules, fruits et saucisses séchés. Pour stimuler l'appétit, chacun dans son grenier ou sa cuisine avait son secret pour dépasser en imagination, son voisin. Les boissons, qu'elles soient sucrés ou acides,  alcoolisés ou non se faisaient continuellement servir sur les tables. Et si certains préféraient garder ses plus belles bouteilles pour de grandes occasions, la plupart des locaux préféraient, lors des petites fêtes organisées les samedis, montrer à tout le monde que ses consommations étaient les meilleurs. Certains espéraient gagner le grand prix, d'autres, découvrir des gens et de nouvelles choses.

En gros, ce n'est pas de la famine que les gens là-bas souffriront.

Remplissant ses poumons des odeurs de la plage, Ars éprouva de la fierté envers sa ville natale. Elle était très bien située et très accueillante, l'évadé des eaux ne s' en était vraiment rendu compte que depuis cet instant et, c'est avec un certain respect qu'il se mit à marcher en direction de la ville. Depuis son réveil, Ars avait la vague impression d'être devenu plus mature et surtout, plus lourd. Sur le moment, il s'était dit :

-Bah, la mer quoi.... on a l'impression d'être moins lourd dans l'eau non ?

Mais, il sentait bien qu'il y avait une autre raison... Sauf que, pour le moment, il ne voulait pas y penser. Il préférait se concentrer sur ses retrouvailles avec ses parents et tout ses proches. Le jeune garçon se disait que tout son petit monde devait être très triste à cause de sa mort, et surtout sa mère qui devait être inconsolable. En passant devant quelques maisons, il s'étonna de quelques effets en désaccord avec sa mémoire, du coup, de temps à autre, il s'exclamait :

-Tiens, la vieille madame Herscente a fait repeindre sa maison en vert ?

                                          Ou

-Je suis presque sûr qu'il n'y avait pas une clôture en pierre chez monsieur Delapiata...

                                    Ou encore

-Mais où sont passés la plupart des pommier de monsieur Hertz, il n'y en as plus que trois !

À trois maisons de chez lui, Ars se demanda comment pendant ses cinq jours d'absence, autant de détails avaient pu changer. En étant finalement arrivé chez lui, il constata avec soulagement que, vue de l'extérieur, rien n'avait changé. Il expira avec soulagement en remarquant qu'avant d'inspecter l'extérieur de son domicile, il avait retenu sa respiration. L'enfant allait sonner à la porte quand soudainement, il eut un coup de stress.

En effet, il n'avait pas anticiper ses retrouvailles et ne savait pas comment il allait procéder.

Il resta donc là, devant la porte, son mouvement en suspension. Ça devait être un drôle de tableau du point de vue d'une personne extérieure.

Le jeune garçon n'avait toujours pas tenter une approche, lorsqu'il y eut brusquement derrière lui des cliquetis. Il se retourna. Le bruit provenait de la maison d'en face, la maison de sa meilleure amie Freiya Kieselstein. Apparament, quelqu'un essayait de débloquer la porte de l'intérieur.

Ars stressa de plus belle. Dans sa tête, les pensées surgissaient dans un grand désordre sautant partout comme des petits fous. Il chercha un moyen de se cacher en suant à grosses gouttes.

-Si c'est monsieur ou madame Kieselstein qui sort, je ne saurais pas comment réagir, par contre,

si c'est Freiya elle-même je suis dans la merde, jusqu'au cou ! pensa-t-il, paniqué.

Il se retourna au moment même où la porte s'ouvrit.

Fin de chapitre...

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